Pour un Français qui serait tombé dans le coma dans les années 80 et qui se réveillerait aujourd’hui, L’Express serait toujours un journal de droite, libéral certes, et pro-américain, mais surtout pas de gauche sociale et encore moins nationale. La preuve, le théâtral Christophe Barbier y officiait encore il y a peu (de 2006 à 2016) avant de devenir commissaire politique sur BFM TV.
Cependant, depuis que le titre a été racheté par le raider israélien Drahi, le contenu est devenu nettement plus socialo-sioniste. Dans cet article du 27 avril 2018, l’hebdomadaire y vante l’intégration réussie d’un immigré afghan, ce à quoi on ne peut qu’applaudir. La France n’est-elle pas faite de ce mélange de tous les hommes avides de liberté ?
Oui mais voilà, cette page a tout l’air d’un publirédactionnel faisant la promotion du Nouvel Ordre mondial incarné par la paire Attali-Soros. Dans ce NOM (ou NWO), il n’y a plus de nations, de nationalités, tous les humains sont égaux et c’est la fin du racisme. Le plus marrant, dans ce délire utopique, c’est qu’il émane d’individus hautement racistes.
Leur objectif n’est pas l’égalité entre les hommes, ce qui pourrait être sympa, mais l’éclatement des pays qui résistent à leur rêve de fous par le choc migratoire de l’armée des plus pauvres. On lance des miséreux contre des futurs pauvres, voilà le plan. On détruit l’équilibre du monde, on monte les humains les uns contre les autres pour en tirer bénéfice.
Nous on n’a rien contre Nemat et ses potes, mais s’ils débarquent à un million, ça va pas très bien se passer. D’autre part, on n’ignore pas que la France a participé à l’invasion de l’Afghanistan suite à l’agression américaine préméditée de 2001. Rien à voir avec le 11 Septembre : il « fallait » occuper l’Asie sous influence russe, envahir les ex-Républiques de la sphère soviétique et surveiller la puissance chinoise, au besoin en entretenant la révolte des Ouïgours...
Cependant, ce n’est pas le peuple de France, qui n’a pas voix au chapitre de la politique extérieure, qui a décidé de lécher le gros cul des Américains : ce sont nos dirigeants corrompus qui foutent notre pays en l’air pour leur avancement personnel dans l’organigramme mondialiste.
Donc Nemat, ne te méprends pas, et ne crois pas les discours sur le « fascisme » et autres conneries : nous sommes des humanistes mais on n’a pas envie de passer pour les dindons d’un conflit triangulé où on se fait tous les deux avoir. Pigé ?
« J’ai un travail, beaucoup d’amis français, de bons contacts avec les habitants. Je ne suis jamais seul. » Trois ans après son arrivée en Bourgogne avec d’autres migrants, Nemat Faryabi, un Afghan de 27 ans, s’intègre dans la vie d’Ameugny, village de 160 âmes.
S’il raconte aujourd’hui son histoire en souriant, les débuts sont durs lorsqu’il arrive, de nuit, en décembre 2015. « Il faisait froid. Il y avait plein de brouillard. Je ne savais pas du tout où j’étais », se souvient le jeune homme, monté à Calais dans un des bus affrétés alors par les autorités pour désengorger « la jungle », en transférant des réfugiés vers des centres d’accueil et d’orientation ouverts ailleurs en France.
Le trajet a été long, le migrant pense qu’il est en Grèce ou en Allemagne. Avec deux autres Afghans et trois Soudanais, il vient pourtant d’arriver – au hasard de son affectation – en Saône-et-Loire, où il est accueilli par les frères de la communauté œcuménique de Taizé, petite commune du département.
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Les journées s’organisent autour de cours de français et des démarches de demande d’asile, longues et complexes. Il finira par obtenir la « protection subsidiaire » – droit d’asile pour les personnes en danger mais ne répondant pas aux critères précis du statut de réfugié.
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La communauté de Taizé, qui rassemble une centaine de frères catholiques et protestants venus d’une trentaine de pays, a accueilli et aidé ces dernières années plus d’une trentaine de migrants originaires du Soudan, d’Afghanistan ou d’Érythrée, ainsi que quatre familles réfugiées d’Irak et de Syrie.
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Fin 2016, il a débuté une formation de CAP maçon tout en travaillant dans une entreprise locale. Après dix mois passés à Taizé, il a pris son autonomie et loué un studio dans le village voisin d’Ameugny.
Et l’été dernier, pendant une semaine de congés, le jeune Afghan est retourné à Calais. Mais comme bénévole cette fois, pour aider d’autres migrants.