J’ai été l’un des premiers dans le monde libre du Web à « tonner contre » Bergoglio et sa révolution vaticane. Sa cool attitude, son effroyable nullité théologique, sa gauchiste démagogie, mais aussi sa cruauté envers ses opposants m’ont tout de suite répugné. Mon récent voyage à Milan et la profanation de cette cathédrale par les pubs Samsung et Eros de Versace m’ont aussi confirmé qu’il serait temps pour beaucoup d’âmes de changer de chapelle.
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La base de ce néo-catholicisme papiste, si infantilisée qu’elle ait été depuis Vatican II, ne suit plus. Et cela donne les résultats suivants rappelés par Antonio Socci en Italie : « Moins 30 % en un an, c’est un effondrement vertical. Même effondrement pour la présence aux Angélus du pape : 150 000 pèlerins contre 390 000 pour la même période en 2014. La cérémonie d’ouverture du Jubilé, le 8 décembre, qui a été suivie par la moitié de l’assistance prévue (50 000 personnes) a elle aussi été un flop. »
Socci poursuit : « Dans les chiffres sur la fréquentation des audiences papales que la Préfecture de la Maison pontificale a fournis – comme c’est la tradition – pour la centième audience de Bergoglio, la chose la plus claire est l’effondrement qui s’est vérifié entre la première et la troisième année de son pontificat : 1 548 500 présences aux 30 audiences de 2013, 1 199 000 présences aux 43 audiences de 2014 et – attention – 400 100 présences aux 27 audiences tenues jusqu’au 26 août 2015. »
C’est que François fonctionne, malgré son culte apotropaïque, comme un repoussoir, comme le PS ou Obama à Cuba.