On pourrait penser que le nord du cercle Arctique est une région suffisamment éloignée des côtes africaines pour qu’il ne soit pas atteint par la vague migratoire qui déferle sur l’Europe. On aurait tendance à estimer que le climat et le manque de luminosité durant de longs mois de l’année soient assez dissuasifs à l’installation des migrants du sud. C’est un sentiment trompeur.
Il suffit de se promener dans les rues du centre ville de Kiruna, en Laponie suédoise, pour constater que la présence d’Africains, de femmes voilées, de mendiants roms est bien ancrée dans cette localité qui ne compte guère plus de 18 000 habitants. Qu’est-ce qui explique ce phénomène qui était pratiquement inexistant dans cette partie du nord de la Suède, il y a très peu de temps encore ?
La ville de Kiruna a bâti son essor autour de la mine, il y a un peu plus de cent ans, et elle s’apprête à mettre en oeuvre un projet pharaonique de déplacement de son centre-ville pour éviter un engloutissement, en raison de l’activité minière. La population était, jusqu’à très récemment, assez homogène, venue de différents coins du pays pour des opportunités de travail. Le visage de la ville a complètement changé, de manière accélérée, ces dernières années. Même si les Suédois de souche restent majoritaires, de nombreux Érythréens, Syriens et autres extra-européens habitent désormais la ville. La devanture du centre commercial est même squattée de manière quotidienne par un mendiant rom.
La principale raison de cet afflux vient de la politique libérale en matière d’immigration menée par le gouvernement suédois depuis le début des années 70. L’année 2015 a été une année record en ce qui concerne les demandes d’asile. Bien que la plupart des migrants cherchent à s’installer plus au sud, à Malmö en particulier, le gouvernement a dû se résoudre à répartir les migrants dans des régions plus reculées du pays car les infrastructures existantes sont saturées.
Il existe également des minorités agissantes qui prônent une immigration sans limite et qui influent sur la politique du pays. Il n’est pas rare de voir des autocollants « Refugees Welcome » un peu partout dans la ville ou bien des tags signés par les « antifas » qui décrètent que la ville est une ville sans néo-nazis, sans compter les logos pro-LGBT promus dans les magasins. Les prestations sociales très généreuses en Suède, dont les migrants bénéficient en grande partie, semblent les convaincre de rester dans cette région peu hospitalière en hiver.
La crise migratoire en Europe n’étant pas près de se résorber, il est à prévoir que la transformation ethno-culturelle de villes comme Kiruna continuent de manière effrénée si la politique migratoire ne change pas de façon radicale dans le royaume scandinave.
Revoir les explications d’Alain Soral sur le métissage forcé des populations européennes voulu par certaines élites :