Où l’on voit que Rochaya Diallo se fait blackbouler du Conseil du numérique pour de mauvaises raisons : sous le manteau de l’antiracisme, elle prône un racisme antiblanc de bon aloi et une séparation des communautés par couleurs qu’elle a gentiment appris au cours de sa formation américaine...
L’exportation du conflit racial en lieu et place du conflit social est une grande spécialité de l’Empire. Sottement, Rockyaya Diallo y saute à pieds joints et à corps perdu. Malheureusement – pour elle – ce sont ses positions sur le voile et sur l’islamophobie de Charlie Hebdo qui lui bloquent l’accès à l’un des fromages de la Nation.
Le Conseil national du numérique a besoin de « sérénité ». C’est en tout cas l’argument avancé par Mounir Mahjoubi pour en réclamer sa recomposition. Le secrétaire d’État au numérique a annoncé mercredi soir qu’il avait demandé à Marie Ekeland, présidente du CNNum, de revoir sa copie, quelques jours à peine après avoir dévoilé son équipe. Le gouvernement réclame le remplacement de la militante antiraciste Rokhaya Diallo. La nouvelle composition du CNNum doit être dévoilée la semaine prochaine.
« Ce conseil a pour rôle d’orienter les politiques du gouvernement sur les aspects numériques et de penser les transformations du monde. (...) Nous avons souhaité, par souci de bonne gouvernance et afin que le débat démocratique puisse avoir lieu, que le Conseil puisse agir en indépendance, compte tenu de l’importance des sujets à traiter. Dans ce contexte, la présidente du Conseil a pu, ce qui est inédit, composer son équipe, en intégrant des points de vue dont certains peuvent être différents de ceux du gouvernement », écrit Mounir Mahjoubi. « Cependant, et eu égard encore une fois à l’ampleur des enjeux qui sont les siens, le Conseil National du Numérique a besoin de sérénité pour travailler, et les derniers échanges sur la composition du Conseil soulignent que ces conditions ne sont pas pleinement réunies. »
Mounir Mahjoubi a demandé à Marie Ekeland de proposer une nouvelle composition du CNNum, qui a "besoin de sérénité pour travailler". pic.twitter.com/AcHfX4BSql
— Lucie Ronfaut (@LucieRonfaut) 13 décembre 2017
Nommée en octobre
Le gouvernement s’est inquiété de la présence de Rokhaya Diallo, écrivaine, militante féministe et connue pour ses positions antiracistes et contre l’islamophobie. Elle est également chroniqueuse au sein de l’émission Touche pas à mon poste. Mercredi, la députée Valérie Boyer s’est publiquement émue de cette nomination. C’est aussi le cas de plusieurs personnes à l’Élysée et à Matignon, qui ont alerté Mounir Mahjoubi à ce sujet. Il est notamment reproché à Rokhaya Diallo cette phrase prononcée dans une interview pour le média Regards, datant du 30 novembre. « Je ne vois pas en quoi le fait de marquer la féminité par un voile, c’est plus sexiste que de le marquer par des talons aiguilles ou minijupe », a-t-elle expliqué, en estimant qu’il y avait un « déni profond » du racisme à gauche.
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Donc je n’ai pas le droit de collaborer avec les instituons de mon propre pays parce que j’ose dire publiquement qu’elles sont imparfaites ? Quelle étrange conception de la démocratie. https://t.co/svRGMN1uiY
— Rokhaya Diallo (@RokhayaDiallo) 12 décembre 2017
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Rappel : quand la petite Rokhaya Diallo s’entretenait avec Alain Soral et Dieudonné