Le HHS (Département américain de la Santé et des services humains) a déclaré vendredi que toute discrimination fondée sur l’identité de genre est illégale dans le système de sécurité sociale mis en place par Obama. La législation sur l’accès aux soins vient donc de subir une modification significative : plus de cinq ans après le vote de la loi, les hôpitaux et les infrastructures de santé ne pourront plus distinguer leurs patients sur la base de leur identité de genre.
Ceci concerne de nombreuses situations : refus d’accorder une assurance pour une thérapie hormonale à une personne transgenre du simple fait qu’elle est « trans » ; refus d’un traitement spécifique à un genre, telle l’hystérectomie, parce qu’un patient ne semble pas être une femme ; questions posées à des patients en raison de leur manière d’exprimer leur genre, ce qui peut tout inclure, de l’habillement à la coiffure, à la voix, aux manières et tout autre chose.
Une décision du gouvernement américain qui s’ajoute à d’autres et renforce la propagande transgenre
La manière dont l’agence gouvernementale américaine a interprété la loi mérite également d’être relevée. Elle a en effet énoncé que l’identité de genre est concernée par la « discrimination sexuelle », interdite par la loi de 1964 concernant les employeurs et celle de 1972 qui traite d’éducation. Il s’agit de la dernière décision en date d’une série d’interprétations administratives qui contribuent à établir des « protections » légales pour des gens ayant des identités de genre très variées. Cela aidera probablement les personnes transgenres à poursuivre avec plus de succès les cas de discrimination dans toutes les sphères de la société, y compris le système de santé.