Pendant que Zemmour dédicaçait tranquillement ses livres, protégé des vilains antifa par de gentils CRS, l’UEJF, après s’être félicitée du retrait de l’appli E&R de toutes les plateformes, réclamait une nouvelle censure à l’encontre d’Alain Soral et d’E&R.
L’Union des étudiants juifs de France « appelle désormais Google à poursuivre son action en supprimant la chaîne YouTube d’Alain Soral qui comporte plus de 110.000 abonnés et en cessant de faire apparaître le site (…) des résultats de Google Actualités ».
Pour info, Google fait déjà dégringoler les articles E&R trop bien classés dans son classement trafiqué, trafiqué par le référencement payant et par les choix politiques de la multinationale américaine, visiblement très poreuse aux intérêts sionistes.
Les Français doivent savoir où est la vraie censure, qui l’applique, contre qui et pourquoi. Zemmour n’a jamais été censuré, bien au contraire, et le moindre des glapissements de la gauche culturelle horrifiée par ses propos lui fait gagner des voix. La force de Zemmour, ce sont les imbéciles !
Un magnifique reportage de la commissaire politique de Yann Barthès
Des dizaines de fans ont fait le pied de grue mercredi soir pour rencontrer le polémiste et lui faire dédicacer son dernier ouvrage, Destin français. Un public composite où les simples amateurs côtoyaient une frange beaucoup plus radicale de la droite.
« Vous êtes notre nouveau Johnny... » « Ah bah vous êtes gentille », répond, tout sourire, Éric Zemmour à une femme d’une soixantaine d’années qui lui tend son exemplaire de Destin français, le nouveau best-seller annoncé du polémiste le plus médiatique de la droite dure. Dans la salle étriquée de la Librairie Nouvelle, face au jardin du Luxembourg, l’auteur enchaîne inlassablement dédicaces, petits clins d’œil et selfies, tandis que la foule des fans se presse sur le trottoir pour entrer au compte-gouttes, filtrée par deux costauds.
Éric Zemmour, un nouveau Johnny ? Pas si absurde. Comme le chanteur défunt, le polémiste mobilise pour cette séance de dédicace un public particulièrement composite : jeunes, moins jeunes, issus des quartiers chics ou plutôt « classes moyennes », très politisés ou non.
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Adélaïde, toute jeune étudiante en sciences politique à Tolbiac – une fac historiquement marquée à gauche – est venue saluer « un penseur honnête », dont on se partage depuis longtemps les ouvrages en famille. Elle se dit sensible au discours d’Éric Zemmour sur « l’immigration et l’identité française » et loue sa « grande culture ». « Oui, il est censuré », juge-t-elle. Depuis la polémique sur le prénom de la chroniqueuse Hapsatou Sy, « il a été privé de plateau télé à trois reprises », assure l’étudiante. « Pourtant, il y a des penseurs qui ont des idées plus crues que lui. »
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Un peu en retrait du rassemblement, Pauline, la cinquantaine, observe, amusée. Venue de Toulouse, elle a saisi l’occasion de son périple parisien pour venir « prendre la température ». « J’ai entendu qu’il y avait cette dédicace, et peut-être des antifas en face, je voulais voir ça », explique-t-elle. Pauline n’est pas venue pour voir Éric Zemmour.
« Moi, c’est Alain Soral », clame-t-elle, disant avoir participé à des dédicaces de l’essayiste d’extrême droite, fondateur d’Égalité et Réconciliation, condamné à plusieurs reprises pour des propos antisémites.
« Zemmour, je le trouve suspect, il ne va pas au fond des choses, alors que Soral, lui, apporte des solutions. Zemmour, c’est un excellent rabatteur. Mais il a cinquante flics qui le protègent, il ne prend aucun risque... »