Un nouveau pas vers le totalitarisme : le Parlement vient d’adopter la proposition de loi – socialiste – de pénalisation des sites Internet considérés « anti-IVG ».
Plus que la question de l’avortement, ce sont bien la liberté de penser et la liberté d’expression qui sont une nouvelle fois visées par l’encadrement et la délimitation étatiques de l’esprit critique français.
Il est désormais officiellement interdit de ne pas s’exprimer dans le langage de l’État libéral.
Cette loi permet en effet de pénaliser les sites de « désinformation » sur l’interruption volontaire de grossesse.
Et c’est l’État qui fait office de « Décodex » sur cette question.
Le totalitarisme répressif sociétal sert-il à masquer le totalitarisme permissif social ? En pleine crise économique, voilà le combat mené par nos députés parlementaires : la sacralisation de l’acception libérale d’une question de santé publique.
Dans les faits, deux ans de prison et 30 000 euros d’amende sont prévus à l’encontre des « militant[s] anti-IVG 2.0 ».
Le texte prévoit de pénaliser les sites de « désinformation » sur l’IVG qui cherchent, « dans un but dissuasif (…), à induire intentionnellement en erreur » les femmes s’informant sur l’avortement. Il s’agit d’une déclinaison du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse créé en 1993 pour les « commandos » qui venaient perturber les établissements pratiquant l’avortement ou menacer les personnels hospitaliers.
Voté par tous les groupes de gauche de l’Assemblée, le texte sera-t-il validé par le Conseil constitutionnel ? Affaire à suivre, mais la logique libérale est en marche et l’État – son ministère de la Vérité – en est le bras armé...