Le niveau d’ilotisme et d’abrutissement atteint par les populations se révèle lors des crises majeures, et le Covid-19 nous a montré comment 80 ou 90 % des individus se sont fait vacciner comme un seul homme – parfois certes sous la contrainte, mais pas toujours. Les moutons sont quelques fois même zélés au point d’aimer leurs maîtres et les contraintes endurées. Victime du syndrome de Stockholm, ils nous rappellent combien Étienne de la Boétie avait visé juste il y a déjà plusieurs siècles : « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. »
Les animateurs de télévision et les artistes de divertissement sont choisis aussi pour leur degré de bêtise et de soumission. Ou, ne soyons pas réducteurs mais soyons plus précis, ceux qui survivent sont ceux-là. Les autres ont été expulsés hors du champ des happy few par l’effet de centrifugeuse déjà théorisé de longue date par Alain Soral.
Il nous reste donc les trouillards qui ferment leur gueule en bons collabos et les abrutis, qui parlent. Voici un moment délicieux pour l’esprit, mais inquiétant pour l’analyse politique, voire totalement démoralisant pour le militant : quand on entend ce qu’on entend et qu’on voit ce qu’on voit, tout n’est-il pas foutu ? Vaste question.
— ActuQc (@ActuQc_com) November 17, 2021
Francophone ou anglophone, insignifiante vedette du petit écran ou « Karen » lambda, le niveau de soumission à la parole de l’autorité est inquiétant. Après des décennies d’enseignement scolaire médiocre, de divertissements crasses et de séries débilitantes, tout esprit critique est comme anesthésié.
So I’m in hospital after developing rare heart inflammation linked to Pfizer. And even with this side effect, I would get the jab again. Side effects can be treated, dying from Covid-19 can’t. The benefits far outweigh the risks. #pfizer #getvaxxed #sydneystrong pic.twitter.com/pMPBl6Z7la
— Georgia Clark (@GeorgiaBClark) August 11, 2021
On traduit en substance, pour les non-anglophobes : « Je suis donc à l’hôpital après avoir développé une inflammation cardiaque rare liée à Pfizer. Et même avec cet effet secondaire, je referai le vaccin. Les effets secondaires peuvent être traités, mourir du Covid-19 ne peut pas l’être. Les bénéfices dépassent de loin les risques ».
Plus loin, elle confirme : « Je viens de voir mon cardiologue et les marqueurs inflammatoires de la péricardite ont disparu. Je suis donc bel et bien en voie de guérison. Je dois encore faire un peu d’exercice et surveiller les rechutes, mais je suis heureuse de me sentir mieux. Il a également dit que je devrais être en mesure de recevoir l’injection de rappel. » CQFD.
Comme Dieudonné à propos d’une sombre histoire avec Patrick Cohen, l’analyste cynique ou l’amateur d’humour noir pourrait conclure que, finalement, les complotistes se soient trompés en prédisant des millions de morts suite au vaccin anti-covid... dommage !