Le 14 novembre, Felix Gottwald, le sportif le plus décoré d’Autriche, champion olympique et président de la commission « sport amateur » de la Bundes-Sport GmbH a publié une lettre ouverte au ministre du Sport Werner Kogler pour annoncer sa démission avec effet immédiat.
Il a notamment déclaré : « J’ai rejoint la Commission afin d’œuvrer à ce que nos concitoyens vivent plus longtemps en bonne santé (…) Mais neuf mois après avoir pris ce poste, je constate que si dans notre pays il se passe effectivement beaucoup de choses, cela n’a rien à voir avec la santé ou les intérêts des Autrichiens (…) Diviser, attiser la haine, discriminer : voilà les maîtres-mots du gouvernement. J’ai honte pour mon pays et en tant qu’Autrichien, je suis à la fois triste et en colère (…) J’ai perdu toute confiance dans la politique, et avec la meilleure volonté du monde je ne trouve aucune raison de croire un seul mot de ce qu’on nous raconte. […] »
De son côté, le leader du Parti de la liberté (FPÖ), Herbert Kickl, a appelé à une « mégamanifestation », le 20 novembre prochain à Vienne.
Venons-en maintenant à la Bundesheergewerkschaft, le syndicat des armées, l’Autriche étant parmi les rares pays à permettre aux militaires de se syndiquer. La Bundesheergewerkschaft fait partie de la Freie Gewerkschaft Österreichs (syndicat libre autrichien) ; elle vient de publier un communiqué, ainsi qu’une circulaire signée de son président Manfred Haidinger. Il est titré « Pour la liberté et la dignité de l’Homme ». Haidinger y donne pour acquis que les syndiqués se joindront à la manifestation prévue le 20 novembre à Vienne pour « tenir bien haut le drapeau », et souligne que suite à une décision du Tribunal administratif de Vienne, contre laquelle aucun appel du gouvernement n’est plus possible, on ne peut empêcher les citoyens d’y participer. Haidinger conclut avec un message aux policiers : « C’est pour vos libertés aussi que nous nous battons, lesquelles ont été massivement restreintes dans la vie professionnelle comme privée. »
Actuellement en tournée en Autriche, l’une des artistes de cabaret les plus populaires du monde germanophone, Monika Gruber, vient d’annoncer qu’elle ne se produira plus en scène en raison des mesures dites "anti-Covid".
[…] « Je n’ai pas envie de participer à la division de la société. » […]
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