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[…] [l’Organisme technique central], qui dépend du ministère français des Transports, estime qu’en 2019, quelque 739 000 véhicules n’ont pas passé le contrôle technique, pourtant obligatoire tous les deux ans pour les véhicules de plus de quatre ans : « Ces chiffres confirment la situation préoccupante du marché du contrôle technique en 2019 », estime le Comité national des professionnels de l’automobile (CNPA) dans un communiqué.
« Cela signifie que de nombreux véhicules, potentiellement dangereux et/ou polluants, ne passent pas ou plus leur contrôle technique. » Des chiffres d’autant plus inquiétants que cela équivaut à une diminution de 3,57 % du nombre de contrôles techniques périodiques par rapport à 2018.
Le tournant ? Sans aucun doute le durcissement des normes de contrôle des véhicules, opéré en mai 2018 et la crainte donc de possibles contre-visites. […]
Plus strict, plus exigeant donc. Résultat : la proportion de contre-visites augmente : « pour les véhicules particuliers, le taux de prescription de contre-visites à l’issue des contrôles techniques périodiques est de 21,20 % (en 2019) ». Selon l’Organisme technique central, il était de 18,99 % en 2018. Non négligeable, d’autant qu’avant ce durcissement, la contre-visite d’un véhicule était gratuite pour son propriétaire. Aujourd’hui, le coût varie en fonction de multiples critères : la localisation géographique, le type de véhicule, l’énergie, et la nature des défauts à corriger.
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