Egalité et Réconciliation
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Le bruit et l’odeur : condamnation d’un éleveur pour nuisances rurales… à la campagne

Le 8 mars, l’EARL Verschuere, dans l’Oise, a été condamnée à verser 120 000 € de dommages et intérêts à un collectif de riverains l’ayant attaquée en justice pour nuisances sonores et olfactives, et à démolir une stabulation. Estimant avoir réalisé les aménagements nécessaires pour limiter bruits et odeurs, Vincent Verschuere ne comprend pas la décision du tribunal et ne sait pas quoi faire de plus. Pour lui, c’est l’élevage et l’installation des jeunes qui sont mis en péril.

 

« Aujourd’hui, notre élevage est remis en cause, comme tous ceux à proximité des habitations. Car, demain, ça peut aussi leur arriver. La population a dit qu’elle ne voulait pas de gros élevages au milieu de nulle part, telle la ferme des 1 000 vaches. Visiblement, elle ne veut plus non plus d’exploitations familiales dans les villages. À un moment, nos politiques doivent dire clairement si oui ou non, ça sert encore à quelque chose d’installer des jeunes, de laisser des élevages se développer et se mettre aux normes, si c’est pour être condamnés au tribunal, pour avoir osé travailler finalement. »

Vincent Verschuere réagit au verdict de la cour d’appel d’Amiens rendu le 8 mars, condamnant l’EARL dans laquelle il est associée avec sa mère. Située à Saint-Aubin-en-Bray dans l’Oise, en plein village, elle doit payer 120 000 € de dommages et intérêts à un collectif de six riverains, l’ayant poursuivie en justice pour nuisances sonores et olfactives, et à démolir un bâtiment si aucune action corrective n’est apportée.

 

Rappel des faits

Pour comprendre, il faut remonter en arrière.

• En 2009 : Vincent Verschuere s’installe sur l’élevage de 70 vaches laitières, dans la famille depuis quatre générations.
• Dès 2010 : il engage sa mise aux normes « pour se conformer à la réglementation ». Le projet, en réflexion depuis 2007, prévoit la construction d’une étable de 150 places (vaches + élèves), d’une fosse à lisier et d’une salle de traite (2x11 postes).
• En septembre 2010 : quatre mois après le début des travaux, et alors que le bâtiment en construction n’abrite aucune bête, des voisins déposent plainte contre la mairie. Le tribunal de première instance de Beauvais annule le permis de construire. La mairie décide de faire appel.
• En 2013 : la cour d’appel d’Amiens confirme l’annulation du permis de construire.
• En 2014 : organisés en collectif, les six plaignants poursuivent l’EARL pour nuisances sonores et olfactives, et pour prolifération de mouches.
• En 2018 : le tribunal de première instance de Beauvais condamne l’exploitation à indemniser les voisins (plus de 100 000 € de dommages et intérêts) et à démolir le bâtiment si aucune mesure corrective n’est apportée. Les Verschuere font appel.
• Le 8 mars 2022 : la Cour d’appel d’Amiens confirme la condamnation de l’EARL à verser 120 000 € de dommages et intérêts.

 

« J’ai cherché un terrain plus loin »

« Je n’avais jamais eu de problème avec mon voisinage. Je ne les connaissais pas plus que ça, on échangeait quelques mots, comme souvent avec des voisins. Certains étaient là depuis quelque années, d’autres depuis plus longtemps, ils ne venaient pas de s’installer. La ferme, elle, a toujours été là. Je n’ai rien vu venir. Le plus fort, c’est que deux ont déménagé depuis et un troisième a loué sa maison et les locataires ne se sont jamais plaints », explique le jeune éleveur d’une trentaine d’années qui est cependant « soutenu par d’autres habitants de la commune et de toute la France ». « Agriculteurs et grand public m’envoient des messages, notamment sur les pages Facebook « Soutien Ferme Verschuere – Non à la démolition » (745 abonnés) et Twitter « Sauvons la ferme Verschuere », créées par ma sœur. » Cette dernière a aussi lancé une pétition en ligne « Sauvons la ferme Non à la démolition de l’hangar de la famille Verschuere », qui a déjà recueilli un peu plus de 1 300 signatures. La profession agricole a aussi organisé une marche de soutien en décembre dernier. « Mais cela n’a aucun poids face au tribunal. »

Lire la suite de l’article sur web-agri.fr

 

L’agriculture française en danger, sur E&R :

 






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113 Commentaires

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  • je constate , hélas , que meme sur ce site il y a des citoyens qui voudraient que la campagne ne soit réduite a la rigueur qu’au chant des petits oiseaux ,
    depuis que le monde est monde,il y a toujours eu des animaux dans les villages, que ça plaise ou non a cette nouvelle race de chouineurs qui ne pensent qu’a leurs aises !!

     

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  • Les agriculteurs sont bien contents d’implanter des éoliennes sur leurs terres cultivables et foutre en l’air les paysages et l’environnement ! Alors une usine de 150 vaches dans un village, non !

     

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    • Je te mets au défi de nous donner un pourcentage de paysans qui auraient implanté des éoliennes sur leurs terres (ça doit peut-être exister mais ça doit être de l’ordre du pet de mouche)
      Les éoliennes en très très grande majorité, sont implantées sur des terres appartement à la mairie de la commune, moyen en finance, c’est des maires achetés et qui profitent de bakchich

       
    • Alors une usine de 150 vaches dans un village, non !

      Vous êtes vegan ? C’est vrai qu’elles seraient mieux sous la Tour Eiffel. C’qui faut pas lire......

       
    • A anonyme,
      D’habitude vos remarques sont plus pertinentes. Vous voulez les installer dans les villes ?
      Vous êtes contre l’élevage intensif ? Moi aussi.
      Et L214, association tellement décriée mais militant pour le bien-être animal.
      Apparemment cet éleveur n’a pas respecté la distance de 100 mètres obligatoire avec le terrain du voisin.
      Mais même à une distance de plus de 100 mètres, il y aurait eu des mécontents.
      On ne vous a pas entendu dans le précédent article sur le veganisme.

       
  • A force de délivrer les permis de construire et d’attirer sans cesse tous ces bourges friquées pourris escrolos citadins , les pourritures d’élus locaux , les mairedes communes lesquels se comportent comme des cancers et métastasent les terres agricoles , détruisent totalement la ruralité et hâtent la disparition des agriculteurs. Pour autant ces sous merdes dont l’origine citadine ne fat acun doute , et qui ont accusé et trainé ce malheureux devant le tribunal, ne jurent que par le bio, exigent d’être les premiers servis pour se gaver ras la gueule en bio frais et surtout pas cher.chaque années , les élus locaux détruisent 50 000 hectares de terres agricoles.Car ce sont bien les maires des communes rurales et eux seuls , sous la pression des conseillers départementaux et régionaux , qui délivrent les permis de lotissements , les permis de construire, les modifications annuelles des PLU.Comment s’étonner après cela que des éleveurs ne soeint pas entourés par le béton.contrairement à la racaille politique Google Maps ne ment pas , suffit de constater les dégats.

     

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    • Cest un point de vue.
      Il me semble quil y a des zones dombre dans cette histoire...

      Leleveur remet aux normes nous dit on. Il est installé depuis 2009 donc jusqua 2013 il sen passe.
      Mais il remet aux normes bizarrement...en demandant a construire un batiment de 2500m2 pour 260 vaches a moins de 100 m des tiers...a 260 vaches il depend donc de l’ICPE et doit etre a plus de 100m des voisins. Il semble que non. Le voisin le plus proche est a 8 metres...et au coeur dun village... Sil y a 100m dans la reglementation cest parceque le lisier de vache ca sent pas la rose...cest tres tres dur...

      Mais le prefet donne son cesame. Je suis daccord avec toi dans ce cas cest le prefet qui devrait etre responsable.

      Sauf que ensuite leleveur commence les travaux avant de purger le recours des tiers car les voisins ont pu faire annuler le permis. Comme ils lont fait 4 mois apres le debut des travaux cest donc quil na pas affiché son permis pendant 2 mois continu et/ ou ne la pas fait constaté par huissier... donc il a fait nimporte quoi en considerant quetant agriculeutr les regles ne sappliquaient pas a lui...quand on a 600 000 euros de travaux on y va pas comme un bourrin...il sest mis tres tres inutilement en danger et a tendu le baton pour se faire battre...

      L’agricole et l’urbanisme cest tres compliqué. Mais si on fait nimporte quoi...y compris du cote des eleveurs. Parceque cela laisse entendre ensuite que les riverains peuvent obtenir gain de cause pour un oui ou pour un non et cest toute la filiere qui va etre fragilisée avec des proces qui vont pleuvoir...et cette jurisprudence risque de faire effet boule de neige...

       
    • @zuleya
      Les réglementations, normes, lois, remettent sans cesse de nouvelles obligations
      Les cahiers des charges, changent, les différentes crises sanitaires , nous obligent à refaire tout le temps des travaux
      Exemple la grippe porcine, oblige à faire des surclotures autour des parcs reproducteurs pour les élevages plein air, coût exorbitant et travail en plus pour l’entretien
      Aujourd’hui la maladie d’Aujeszky , obligé a des contrôles sanitaires et vétérinaires..
      La grippe aviaire, oblige à avoir des bâtiments de confinement, idem coût , investissements , travaux
      Le bio, les normes et autres sur le phytosanitaires pour le conventionnel, l’UE impose et règlemente a tout va
      Pas une année sans nouvelles règles normes, obligations, contraintes, cahier des charges...
      Ils tolèrent un temps d’adaptation aux paysans puis le couperet tombe
      Le paysan ou fait les changements où il subit l’administration
      Donc obligations de crédit ou mort de l’exploitation
      Ici beaucoup parlent de choses qu’ils ne connaissent pas
      Amicalement

       
    • @ Alexandre le Grand,
      Oui, commentaires désolants.
      L’Etat fait tout pour ruiner les petits éleveurs et les obliger à travailler ensuite dans des fermes "1000 vaches", "1000 porcs" etc.
      Pour ma part, je ne peux plus voir de viande saignante et même la charcuterie me dégoûte.

       
    • Alexandre je peux te dire que je connais tres tres bien le sujet...et que je ne suis pas dans le camp des citadin...en lisant mon message tu aurais pu le deviner dailleurs...

      La regle numero un d’implantation des batiments face au voisinnage est la distance. Cest la premiere chose que regardent les voisins lors de l’audit du permis agricole dun voisin. Ce nest pas nouveau. Dans ce cas precis la distance est légalement de 100m. Pas 8 mètres... Cest une enorme difference.

      Si on se "remet aux normes" en ne respectant pas cette regle la plus fondamentale, alors certes dans un premier temps on peut obtenir un permis qui passe entre les gouttes, mais les voisins, surtout sils sont nombreux comme dans un village, vont presque surement attaquer. Et donc il ne faut faire aucne erreur et demarrer les travaux est inoui. Surtout sur les sommes engagees.

      Ensuite les vaches sont des animaux tres encombrants. Sans parler des meuglements, du point de vue des dejections, cest lequivalent de 10 etres humains adultes pour une vache. Donc avoir 260 vaches dans une stabulation cest comme avoir 2600 personnes enfermees et qui font leur besoins (petite et grosse commission...) par terre, et de ramasser ou evacuer cela cpmme on peut pour entreposer dans une fosse avec necessite dun plan d’épandage. Donc le purin est laissé de nombreuses semaines a fermenter car l’épandage est interdit certains mois ce que tu dois savoir si tu es de la partie. Cest technique. Cest un peu contraignant. Mais franchement ca se comprend aussi car ensuite les eaux sousterraines sont contaminees.

      Si on parle delevage traditionnels qui ont toujours existé dans les villages cest faux a cette echelle. Les anciens netaient pas assez fous pour avoir 260 bovins regroupés dans un meme batiment au coeur des villages. Ce nest pas a dire que 260 vaches est un enorme elevage a lechelle de ce qui existe aujourdhui..mais au coeur dun village ca ne se voyait jamais traditionnellement.

      Si les voisins se mettaient a avoir une action qui derange les.vaches, surtout si elle etait illegale, leleveur en question utiliserait lui aussi la loi pour dedendre ses interets. Le reglement protege les 2 parties, eleveurs et voisinage, et cest pourquoi il faut le respecter.

      Que l’éleveur ait ete mis dans la.merde par la prefecture cest vrai et il devrait se retourner contre eux. Cest ce point qui me parait possible et jouable a ce stade.

       
    • zuleya
      Commenter un dossier sur les dire d’un journal menstream, c’est comme commenter la guerre en Ukraine, avec les informations de RMC ou commenter la crise sanitaire du Covid19 avec des informations de Doctolib de Dr Cymes, autant dire que c’est du n’importe quoi

       
    • pour avoir été moi même 26 ans conseiller municipal, je n’ai jamais compris cette obsession des maires à faire venir des familles de citadins avec jeunes enfants dans leur commune, dans le seul but de " sauver l’école " .
      Pourtant les écoles primaires sont une lourde charge pour les budgets communaux . Malgré ou à cause d’un regroupement pédagogique de 9 communes pour créer une école toute neuve, chaque enfant du village à scolariser coutait 1000eu/an à la commune, pendant la durée du remboursement de l’emprunt. Ainsi pendant ces 10 ans, 70% des recettes fiscales de la commune passaient dans la scolarisation des enfants . A mon avis, à Paris ou à Neuilly, la scolarisation des enfants du primaire ne doit même pas couter 7% au budget de la ville.
      On aurait eu à l’époque , 4 familles de citadins en moins, le village et ses habitants s’en serait porté d’autant mieux, même s’il avait fallu réduire l’école intercommunale de 5 à 4 classes

       
    • A agri,
      Oui, de toute façon, actuellement on rassemble fréquemment des élèves de 2 ou 3 niveaux différents dans une même classe, même dans les grandes villes, alors que ce n’est pas indispensable. Il y aurait assez d’élèves pour former une seule classe de même niveau.
      Nouvelle pédagogie ?
      Classes difficiles à gérer pour les enseignants et beaucoup de préparations de cours.
      Cela rappelle un peu les classes uniques du début du 20e siècle dans les villages.

       

    • Si on parle delevage traditionnels qui ont toujours existé dans les villages cest faux a cette echelle.




      poses toi plutot la question du pourquoi ils augmentent leur cheptel, une exploilation traditionnelle c’était une trentaine de vaches, mais ce n’est plus possible d’en vivre aujourd’hui (en France" car ailleurs il y a plein de pays où c’est possible. En Thailande j’ai habité trois ans à Nakon Pathom, la province de l’élevage du porc, les exploitations sont absolument partout (campagne villages et même en ville). maximun aussi une trentaine de bestioles, et bien il n’y a aucune odeur et aucune nuisance et si tu ne sais pas que tu circules au milieu de porcheries, tu ne peux pas t’en douter. et de plus tout le monde vit bien (le porc de qualité ça rapporte bien. il faut dire aussi qu’ici les zones agricoles sont particulièrement protégées, il y a un système qui rappelle les AOC. tous ces problèmes sont donc politiques et non économiques (abattage sur place et commerce local privilégié. quant à vos normes sanitaires à la con....... jamais entendu parlé ici d’intoxication alimentaire due à la viande malgré une totale liberté d’exploitation. seule la qualité du produit justifie son prix. si vous voulez une bonne agriculture vous devez avoir des paysans et des ouvriers agricoles, pas 500 000 mais plusieurs millions.

       
    • Paramesh. Ce que tu dis ne contredit absolument pas ce que jai dit. 260 vaches n’a jamais ete traditionnel.je rebondissais sur largument que les elevages dans les villages ont toujours existé. Désolé mais pas a cette echelle.

      Ensuite cest a toi de te poser la question : Avoir les moyens de faire des travaux pour 600 000 euros et pouvoir debloquer cet argent avant lexpiration des recours signifie un autofinancement. En agricole les banquiers ne débloquent pas les fonds avant expiration définitive des delais d’annulation des permis.

      Tu es dans l’image du pauvre agriculteur sans moyen. Et il y en a. Notamment dans le maraichage par exemple. Mais les viticulteurs ou encore les grands elevages, (et une personne pour 260 vaches cest un elevage considerabke en terme de revenus) et encore plus sils sont couplés a des proprietes terriennes, correspndent souvent a des fortunes que les gens nimaginent pas. Il suffit d’avoir suffisamment dhectares et les subventions europeenes permettent d’atteindre des chiffres considerables de revenus. Avec l’automatisation il suffit de tres peu de monde pour exploiter ces surfaces ou meme 260 vaches.

      Cette histoire est bancale et pas representative des enjeux. Deja cet article nest pas un article de la presse mainstream comme un commentateur la énoncé mais un article du monde agricole qui prend le parti de lagriculeteur et ne donne pas lavis du camp adverse. Dans un autre article du meme type, on peut voir leleveur se plaindre que lun de ses voisins serait "malhonnete car il jouait au golfe le weekend avec un ami avocat qui lui a donné des conseils juridiques, lui conseillant de sassocier a dautres voisins affectés ". Oui ca cest de largument en beton. Interdiction davoir des amis avocats... plus loin il dit que 3 des plaignants avaient fini par quitter les lieux donc que cest de lacharnememt contre lui. Ben oui effectivement si la vie est devenue insoutenable cela peut expliquer leur depart peut etre ? Et donc les dommages et ineterest ? Bref je ne suis pas convaincu par cette affaire precisement parceque je connais le milieu. Et cela jette du discredit a tous les eleveurs qui s’efforcent d’être dans les regles.

       
    • Zuleya, les gros élevages sont des machines à dépenser du fric, et ce sont les systèmes promus par la banque(surtout si il y a possibilité de récupérer du foncier.).
      Un robot pour 60 vaches entre 200 et 250 000 euros, sur 10 ans 200 000 euros par an pour le fonctionnement l’entretien et les réparations, après faut changer...
      Nourrir autant de bêtes seul, une mélangeuse distributrice 30 mètre cube minimum, avec le troupeau de chevaux qui va devant et un engin pour charger, rien qu’en fonctionnement on est dans des budgets élyséens tout ça dans des installations aux normes...
      Et faut payer tout ça avec du lait à 32 centimes le litre, déjà faut pas être feignant, qu’il y est des gars qui s’en sortent(entre deux normes.) j’veux bien, mais de là à faire fortune, on est pas chez Rotshild mais quasi grâce à la pac...

       
    • @zuleya
      Serais-tu du métier ?
      Parceque tu dis beaucoup de conneries
      Les sophismes que tu déballes sont digne de 169life ou de Solveig Halloin
      Suffit pas d’avoir un hectares ou 100 pour toucher la PAC faut arrêter de raconter n’importe quoi ma grande
      Qu’il y ait des aberrations des maux , dans l’agriculture, certes mais croire que tu vis de la PAC, c’est du grand n’importe quoi
      Ce qu’on te donne a droite ,on te le reprend a gauche..tu participes au déversement de merde,sur un métier magnifique et après vous vous étonnez qu’il n’y ait plus de jeunes qui veuillent devenir Agriculteurs
      Évidemment, chaque fois qu’on parle d’agriculteurs, c’est soit pour les suicides, soit pour nous chier dessus, soit pour dire qu’on est des pollueurs, soit on est des enculés d’escrocs... désolé ma p’tite dame, mais ça n’est pas du tout mon quotidien !
      Je vois autour de moi, chez mes collègues agriculteurs, chez mes amis , chez Laurent 71 que je connais, de vrais travailleurs, honnêtes, francs, sympas
      Alors je sais qu’ici dans les commentaires, tout le monde connaît un agriculteur milliardaires grâce à la PAC, qui roule en Lamborghini, qui est un kapitalist feignant, et escroc , menteur, qui pollue empoisonne par plaisir, radin et con comme un manche à balai, c’est rigolo, parce que moi qui vis au contact quotidien d’agriculteurs, je n’en connais pas un de comme ça
      Mais visiblement vous si
      Mes enfants à l’école me disent
      Papa pourquoi les gens ne nous aiment pas ?
      Parfois ça me rend triste d’attendre, ça dans la bouche de mes gosses
      Surtout dans un environnement Agricole
      Bonne journée
      Et Zuleya peux-tu nous dire ta branche en Agricole ?
      Je suis toujours curieux de connaître la profession de nos détracteurs, de ceux qui nous disent que l’on est des feignants propriétaires terriens, sans rien foutre
      Quand on voit l’image que vous nous donnez, je comprends que les jeunes évitent notre métier entre vous, la chambre, l’UE, les médias et la dureté de notre travail... chapeau et...
      Merci bien

       
    • Oui effectivement je suis de la partie. Jai commenté sur ce cas precis en pointant du doigt des details qui me paraissent etonnant connaisant le monde de lelevage et aussi celui des permis de construire agricoles. et je nai pas généralisé. Au point que jai bien dit que tu navais pas que des gens au bord du suicide, et que tu pouvais avoir des gens tout a fait a laise. Notamment via les subventions . Jai un eleveur de mes connaissances qui a 50 chevres et quelques dizaines dhectares qui lui sont prêtés par la mairie en zone montagneuse et qui gagne via la PAC plus de 50 000 euros annuels, en subventions seules. Ce qui permet de bien soufler...ce nest pas enorme mais cest un exemple concret... et tu as aussi carrement des fortunes. Les viticulteurs de mon departement sont tres tres tres a laise... et puis tu as tout un troupeau de vieux boomers qui possèdent des hectares en friches et qui joue la montre en attendant que cela passe constructible...et qui se sont deja fait des fortunes a la revente. Et puis tu as des petits elevages dévastés et des maraichers qui sen sortent pas . Et des petits jeunes qui arrivent pas a trouver du foncier...oui oui.je sais tout ca.

      Ensuite jai commenté sur des points tres precis du reglement. Contrairement a toi. A 260 vaches tu depends de l’ICPE, tu as un cahier des charges particulier, precisement parceque les risques de pollutions deviennent important si on fait nimporte quoi. Nécessité dun plan depandage, et donc interdiction d’épandre le lisier certaines periodes de lannees, et donc fermentation obligatoire pendant des mois sur les lieux de la ferme ,et donc une odeur assez tenace sur les abords immediats que les citadins ne simaginent pas. Meme ceux qui sont passés parfois a cote dun tas de fumier...cest autre chose...si tu es de la partie tu le sais. Donc soit tu es de mauvaise foi, soit tu ny connais pas tant que cela. Je peux comprendre que les voisins soient vénères si la regle dimplantation a eu une derogation qu elle naurait pas du avoir. (Les derogations sont tres tres encadrees)...et a mon sens cest le prefet qui aurait du etre condamné et en aucun cas leleveur. Cest lui qui a mis leleveur dans la merde. Meme si leleveur est inprudent davoir commence ses travaux avant la purge des delais.

      Apres reagir en disant "je connais des agriculteurs qui sont sympas" me parait assez neuneu pour tout te dire, car effectivement moi aussi et ce nest pas la question.

       
    • Zuleya, 50 000 euros avec 50 chèvres et quelques dizaines d’hectare en zone montagne.
      J’ai 80 chèvres sur 22 hectares et j’ai droit à l’ICHN, 8 000 euros de pac par an.
      Des amis, 425hectares à 4 en famille, 350 vêlages, engraissement de la totalité du bétail né sur l’exploitation, 130 000 euros.
      T’es p’têt pas un neuneu mais t’en raconte...

       
    • Laurent les aides de la pac(gerees par la ddt/m) dont je te parle sont effectivement ce que ma dit ce collegue. Je nai pas le detail du nombre exact d’hectares. Je sais que cetait de lordre de plusieurs dizaines. Cela mavait bien fait rire car il netait meme pas proprietaire ni meme locataire. La mairie lui pretait une surface considerable et s’y retrouvait car il entretenait le parc communal "gratuitement". Sinon la mairie aurait du faire travailler une equipe dagents municipaux pour debroussailler ...
      Je me rappelle du chiffre de l’aide .

      Dailleurs cela tombe bien entre ton aide declaree ici et celle de tes amis...soit dit en passant les lecteurs seront interesses dapprendre que ton collegue recolte en aides 130 000 euros...le lieu est aussi clé. La saone et loire (si ton pseudo vient de cela et pas de ton annee de naissance peut etre) na pas forcement les memes moyens, les memes politiques , le meme nombre d’agriculteurs et la meme volonte de les aider (en mettant la main a la poche de son cote en plus de leurope ) que les alpes maritimes...il etait seul.

      Tout le monde nest pas egal. Moi jai droit a 1000 euro par an pour un hectare, absolument pas lie au nombre de betes (car il ny en a pas sur cette parcelle cultivee subventionnee) mais au statut bio et a la culture. Vu que jai rencontré cet eleveur a un evenement bio il est fort possible que le bio jouait aissi un role dans le calcul final de ses primes....mais je ne suis pas.alle.dans le.detail...mais bon...si tu prends ton cas pour une generalite tu nas pas fini...

      Mais cest bien, tu as retrouvé un esprit critique , que dis-je...hyper critique... contre des commentaires sur internet qui sont forcement des mensonges... Par contre un article de journal-web est forcement la verite biblique...mouais...encore un effort...alors que cet article est de toute evidence biaisé et tres partial...si tu as 80 chevres tu depends du rsd je crois.pas de licpe et cest plus souple...surtout en dehors des zones de vulnerabilite nitrate. Si tu as repris ta ferme, tu ne connais pas necessairement les joies des depots de permis agricoles sur les batiments d’élevage...et 80 chevres sur 22 hectares (deux dizaines dhectare donc , pour 8000 euros) dans une zone "defavorisee au sens de l’ICHN" ce nest pas 260 vaches au coeur dun village en terme de derangement et de voisinage...les voisins de larticles ci dessus prefereraient probablement ton type delevage, toutes distances gardees...

       
    • Zuleya, à aucun moment je n’ai pris parti pour ou contre sur cette affaire, parce que je pense qu’il n’y a pas tous les éléments.
      J’interviens uniquement quand les balourds sur l’agriculture deviennent trop gros dans les commentaires.
      J’ai exploité en Maurienne en alpage et je peux pas gober qu’on fasse 50 000 euros avec 50 chèvres sans propriété foncière ni bail agricole y compris en bio.
      Pour mes amis, si la somme peut impressionner, par rapport au volume d’activité ça ne me choque pas.
      L’ichn c’est 450 euros max de l’hectare sur 75 ha max avec un chargement de 1 UGB/Ha, la prime à la chèvre est de 21 euros par tête, et avec 50 chèvres ça ouvre des droits sur une quinzaine d’hectares.
      Tu racontes des balourds.

       
    • Et ben lolo....tu es tout fâché ? Mais cest bien tu finis par dire exactement ce que jai dit dès le.debut :

      On n a pas toutes les informations concernant le permis en question. Tout ça pour ça...boudiou..

      Concernant le collegue eleveur du 06, cest toi qui dis des bobards. Tu as toi meme 3500 euros de subventions a l’hectare. Et ton collegue cest du meme ordre...

      Et non il ne verifient pas le bail ou le titre de propriété pour la Pac. Tu vas dans le site telepac. Tu dessines ta parcelle. Cest ce qui m’avait surpris quand il me lavait dit. Mais je lai verifie avec ma subvention ils nont rien demandé. Mais evidemment en cas de fraude les gens remboursent et ont des amendes. En cas dinspectiom ils verifient que cest utilisé par la personne inscrite, a jour avec la MSA, et pour le type dactivite declaree Ca oui.

      Perso 130 000 euros ca commence a faire un peu excessif car une famille de 4 peut tres bien vivre tres aisement uniquement sur 130 000 euros sans rien faire reellement, ou en vendant meme "a perte" ce qui etranglera les petits producteurs non aidés....

      Accessoirement les gros proprietaires peuvent acheter de plus en plus de terres et le cerle vicieux s’agrandit .. Les petits devraient etre plus aidés que les gros dans ma conception de laide. Mais bon...chirac est assez responsable de ce systeme qui aide excessivement les plus gros et pas les petits. Ceci explique cela...on entre dans la politique dure et jai le pressentiment que tu vas hurler et que tu vas encore etre meprisant...pour finalement admettre du bout des levres que tu es daccord...he hehe...

       
    • Rectification 350 euros pas 3500 par hectare (je raisonnais en dizaines dhectares car cest ce en dizaines dhectares quil avait decrit son activité lors dun repas). Mais le compte y est. L’exemple de ton collegue est de toute facon beaucoup plus parlant que le.mien de toute facon...140 000 euros de subventions..mouais...vive la pac !

       
    • Zuzu, contente toi de lire ce qu’on t’écrit et n’interprète pas.
      Je ne vois pas ce qui te permet de dire que je suis en colère, pas plus que je soutenais "l’usine à vaches en plein village".
      8000 euros pour 22 hectares ça fait 363 euros de l’hectare tout confondu, DPB, ICHN , aide à la chèvre et pas 3600 euros.
      Les 130 000 euros sont sur une exploitation de quatre associés de la même famille, ayant chacun leur propre foyer, sur 425 hectares avec par moment(entre le dernier lot de gras et les derniers vêlage), près de 1000 bovins sur l’exploitation, ça laisse surtout beaucoup de travail et de charges, ils ne sont propriétaires que de 75 hectares, le reste est en fermage, les deux plus jeunes touchent 1000 euros net par mois, les deux plus vieux 500 net(c’est un mi-temps, ils n’y sont que 12 heures par jour.).
      Sans doute encore une de ces grosses fortunes cachées aux yeux de la plèbe jalouse par des gars qui passent l’année en cotte, histoire de rester discret.
      Je commence à deviner ce qui pousse sur ton hectare, je savais pas que c’était primé ?

       
    • #2933608

      @zuleya
      Ton problème et c’est ce qui nous montre que tu n’es pas du métier, mais une touriste
      C’est que tu lis 130 000€ et tu crois, que les gars , les foutent dans leur poche et partent à Ibiza les claquer
      400 hectares, des centaines de bovins, c’est du matériel, de la mécanique, des prophylaxies , contrôles,normes , obligations, c’est des clôtures, entretien de fossés, irrigation, bande tampon pour le phytosanitaires, c’est du foncier, des cotisations, du fuel, des assurances et surtout une charge de travail d’un autre monde
      Ça se voit que tu ne connais rien au métier
      Les agriculteurs préfèreraient qu’on les paye a leur juste travail, que de toucher des subventions qui nous permettent juste d’avoir la tête hors de l’eau et de tenir juste d’une année à l’autre
      Va voir la période des vêlage, les horaires, sur une exploitation agricole, et on en reparle

       
    • Je cultive pas de cannabis. Ceci dit jai ete surpris car comme cela devient legal en France il commence a y avoir des informations sur les chambres dagriculture. Pour obtenir une licence ou que sais je pour cultiver du cannabis medical...comme.aux etats unis. Jimagine que quand les gens vont connaitre le filon des vocations agricoles vont se developper....

      Le fait que les gens "travaillent beaucoup" nest pas la.question. cest le niveau des sommes engagées. Surtout quand les gens sont propriétaires de centaines dhectares.et sont deja tres riches avec ce potentiel foncier. Le cas du collegue du 06 me plaisait car poir une fois la subvention aidait un pauvre a s’installer et a terme a devenir proprietaire.

       
    • Pour la fin de ton message : Ils nont "que 75 hectares"...peuchere...mouais...cest tellement peu. Et en fermage ils auront l’option pour racheter a bas prix en priorite quand les proprietaires actuels mourront...de mon souvenir en cas de vente SAFER les locataires ont une priorite absolue.

      Quant aux chiffres cités , de une cest ce quils disent, ou declarent....donc sous-évalué par principe... et de deux dans l’agricole en etant a son compte, y compris en associes, tu es logé chauffé, nourri en partie, le portable est payé ainsi que labonnement téléphone, le carburant de ta bagnole, lordinateur et lequipement informatique., lassurance, et meme le vehicule en le faisant passer de fonction...ca fait partie des frais de la societe... et donc cest pas tout a fait pareil que la caissiere a 1400 euro net par mois...qui est locataire de son appart a 500 euros et paye les traites de sa bagnole et tout le reste.....et a qui il reste zero en fin de mois. Et qui travaille autant.

      Cest comme les retraites agricoles qui sont basses certes, et cest dur pour les petits, en particulier non proprietaires. Mais pour les proprietaires (et la majorites des agriculteurs aujourdhui possedent une partie de leur terre) ce que les gens oublient dans lequation est que par exemple tes amis auront une enorme entreprise avec au bas mot 75 hectares de terres et les installations qui vont avec...et a leur depart cela leur fera quoi ? 500 000 euros chacun lors de la revente/ou de la succession ? Tout en restant dans leur maison... et si ils ont chacun 20 hectares plus installations delevage et quils ne vendent pas mais louent, ca leur fera quand meme un complement de retraite bien plus grand que leur retraite de base. Effectivement je pense quils ne sont pas a plaindre. Tu vas dire tant mieux. Mais de là a les faire passer pour des pauvrettes sans le sous non...

      C’est ce systeme d’aide qui est malsain et qui fait que les gros étranglent les petits . On parle souvent des supermarches et cest vrais, mais ils ne pourraient pas faire baisser autant les prix sans le ls gros producteurs qui vendent "a perte " grace a leurs subventions. Et les petits ne peuvent survivre et se suicident ou les jeunes ne peuvent simplanter de nos jours. Donc quand je lis une histoire sur les agriculteurs avec de grosses explpitations, comme le gadjo de la stabulation pas aux normes dans le.village, je me pose des questions et je ne crie pas avec les loups...

       
    • Zuzu, en France, c’est près de 80% de la SAU qui est louée à des tiers, tu racontes n’importe quoi.

       
    • @zuleya
      On travaille dur pour avoir des terres, et le premier pimpoï venu,viendrait nous les piquer sous le nez, normal qu’on est prioritaire
      J’ai travaillé dur pour avoir ma ferme, mes terres , mes bâtiment, pour le transmettre aux miens
      Normal que l’on soit prioritaire
      Tout le monde peut passer un BPREA, tout le monde peut se lancer, tout le monde peut s’inscrire en tant que cotisant...et bien faut se sortir les doigts du cul et bosser
      Les CFPPA font des formations, le fond VIVEA aussi
      Il n’est pas difficile d’apprendre
      Moi j’ai commencé mon exploitation agricole avec moins de 4,5 hectares de prairies, moins de 2 de bois, et une friche de moins de 1, puis, j’ai acheté un peu plus de 4 ailleurs, avec des bâtiments
      Et ça a crédit, j’ai pas été chialer aux prés de tout le monde, en pleurant
      J’ai bossé dur et fait mes preuves
      Aujourd’hui j’ai des gars autour de moi, qui m’en prêtent
      Vous n’êtes jamais content

       
  • Même si c’est un peu caricatural, je vous recommande de visionner ce document. L’histoire oppose farouchement des Parisiens à des... "ploucs". Marrant.

    https://youtu.be/7Jem2DIScIU

     

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    • J’ai appris à l’école, dans les années 60, que dans certains villages français, on pouvait juger de la fortune d’un paysan à la taille du tas de fumier placé devant sa maison.
      Personne ne se plaignait des odeurs.
      Dans ma jeunesse, un paysan nous livrait chaque année du fumier, avec son tracteur. C’était apparemment un excellent engrais car les fruits et légumes poussaient bien dans le jardin entourant notre maison.
      Un commerce placé à côté de mon immeuble reçoit également du fumier une fois par an pour les fleurs plantées sur sa pelouse.
      Personne ne râle.

       
  • Se plaindre du bruit et des odeurs lorsque l’on est en campagne...

    La bêtise vient de passer un nouveau cap dans le gouffre.

     

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  • Allez vivre à la campagne ! Une vie saine entre les pesticides, les bruits de machines agricoles, les éoliennes, les connards qui taillent leurs haies, les cons qui tondent leur pelouse, la grande surface à 10 km pour pouvoir bouffer, les accidents de chasse, ... non merci !

     

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    • Les connards qui taillent leurs haies après le début du printemps, alors que c’est interdit à cause des nids d’oiseaux potentiels.
      Pour ce qui est des accidents de chasse, je plains les animaux et les victimes qui ne sont pas chasseurs.
      Quand ce sont des chasseurs, je les plains un peu moins, même si je sais que c’est très mal de ma part.
      Nul n’est parfait.

       
  • J’ai des souvenirs de vacances dans le village auvergnat où nous avions une maison de famille depuis des générations : les vaches traversaient le village en laissant des bouses sur la chaussée, on allait chercher le lait dans une biche à lait à une ferme un peu plus haut dans le village... je me souviens très bien de la chaleur de l’étable en hiver à Noel, toute petite étable sombre dans une maison construite avec d’énormes blocs de granit. Aujourd’hui, il n’y a plus de vaches ni sur les routes, ni dans les prés qui restent vides : les vaches ne sortent jamais de grandes « stabulations » et ne broutent jamais d’herbe fraîche. Elles doivent produire un lait au goût constant pour les besoins de l’industrie agro-alimentaire et donc mangent la même merde à longueur d’année. Le village quant à lui est peuplé de locaux qui se sont clochardisés dans leur immense majorité : des épaves humaines qui ne ressemblent plus à rien et feraient honte à nos ancêtres. Leurs gamins s’appellent Berverly ou Jordan, ils portent tous des tee-shirts Décathlon, regardent Hanouna à la télévision, et le pire est qu’ils sont même heureux...

     

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  • Ce pauvre monsieur n’a pas compris les enjeux géo politiques de son élevage. Ses vaches sont françaises, si encore c’était des vaches ukrainiennes, ça pouvait tout changer

     

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  • #2931998

    Les citadins finiront de tuer ce qu’il reste de campagne et d’esprit rural

     

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  • J’ai lu pire comme articles.
    Y’a quelques années en arrière, un soir d’été, des gens excédés par les coassements provenant d’une mare sont allés y jeter un baril d’huile de vidange.
    Ecoeurant.

     

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