L’initiative a pris corps ce samedi 15 mai avec le semis par les organisations communales et paysannes de deux premiers hectares de maïs, dans l’unité de Production Sociale Agricole (Upsa) « Los Caquetíos », située sur l’ancienne route Barquisimeto-Yaritagua (État de Lara, centre occidental du pays).
La variété de maïs « Guanape » permet de produire entre 6 et 7 tonnes de semences par hectare. Le plan comprend d’autres semences de légumes comme la tomate, l’oignon, le piment rouge et le persil produits par l’Institut national de recherches agricoles (Inia) et concerne dans une première phase, la mise en culture de 38 hectares de semences agro-écologiques, pour être étendu à la région orientale du pays et dans les états d’Aragua et de Carobobo.
Cette avancée est le fruit d’un accord de coopération entre le Mouvement des travailleurs ruraux sans terre du Brésil, représenté par Celia Rodrigues et Messilene Gorete, coordinatrices de la Brigade internationaliste Apolônio de Carvalho, le ministère vénézuélien de l’Agriculture et des Terres, dont l’actuel titulaire est José Luis Berroterán, et la FAO (Nations Unies).
« Ce projet est basé sur l’usage de nos semences autochtones, sélectionnées par les producteurs. Il y a une avancée technologique qui va nous permettre de progresser de manière soutenable et sûre : les semences de légumes seront disponible en 70 jours et la semence de maïs en 140 jours. Sans production de semences dans l’agriculture nous continuerons à dépendre des transnationales et nous ne pourrions atteindre la souveraineté alimentaire », a déclaré le ministre Berroteran.