Parce que seul l’intérêt national guide ses paroles et ses actes, le groupe que j’ai l’honneur de présider votera également la motion de censure présentée en des termes acceptables de l’autre côté de l’hémicycle (applaudissements). Je le dis pour que personne, même en haut lieu, ne se méprenne. Au Rassemblement national, nous ne craignons pas les menaces de dissolution. Le vent nouveau qui s’est levé le 19 juin 2022, n’est pas près de retomber. Nos places ne nous importent pas. Elles comptent moins que nos convictions. Moins que l’intérêt bien compris et bien défendu des Français. Que chacun le sache, notre confort personnel ne nous importe pas, lorsque le sort du pays est en jeu. Si demain nous devons repartir aux élections, nous y sommes prêts. Prêts à rendre compte de nos votes, de nos prises de positions, mais surtout prêt à proposer au pays un grand projet alternatif.