Le Krach bousier reste une hypothèse sur la table car sans jouer les prophètes, on va se retrouver dans les prochaines semaines avec une volatilité accrue des marchés et en fonction de l’actualité anxiogène.
D’autre part, ce Coronavirus va pénaliser la Chine, contrairement à ce que j’ai pu lire ça et là.
En fait, il va pénaliser les outils de production Chinois que ne tournent plus à plein régime, cela va obliger le marché mondial à changer de paradigme en terme de pièces manufacturées et chercher d’autres circuits d’approvisionnement.
Pour faire simple, l’économie spéculative, qui avait transféré ses connaissances et ses moyens de production en Chine pour produire à bas cout et se faire un maximum de marge sur son marché domestique, va profiter du Coronavirus pour obliger les entreprises à se tourner vers des solutions alternatives et ne dépendant plus de la seule Chine.
La Sino-dépendance occidentale va en prendre un sérieux coup avec ce Coronavirus.
C’est l’Inde et dans son sillage d’autres émergents en capacité de manufacturer à grande échelle, qui devraient tirer les marrons du feu, pour la plus grande joie de l’Oncle Sam qui voit son principal concurrent mondial perdre de l’influence économique, donc géostratégique.
Encore une fois, l’Europe n’est que spectateur sidéré des effets collatéraux du Coronavirus et n’a pas les moyens de peser sur la stratégie US, si ce n’est de subir et de changer, elle aussi, ses circuits d’approvisionnement, sous peine de voir des centaines d’entreprises mettre la clé sous la porte.
La problématique du pétrole sera elle aussi à observer, mais l’impact principal du Coronavirus ne vise pas directement l’or noir.
La guerre économique entre la Chine et les US vient de prendre un tournant décisif et peut être dramatique avec ce coronavirus, épidémie qui devrait perdurer tant que les circuits alternatifs se seront pas parfaitement identifiés, opérationnels et jugés suffisamment pérennes.
La Chine est potentiellement en très grande difficulté et elle le savait dès le début de l’épidémie qu’elle a voulu minimiser, en vain.
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