Après quelques jours de recul, il apparait que ce Coronavirus sera synonyme de gigantesque correction boursière à l’échelon mondiale.
Si la courbe semble être de type logistique et par pays, il en sera de même pour la crise boursière qui, elle, n’a pas encore atteint son pic.
La Bourse, on sait comment elle fonctionne, avant tout par la confiance.
Or quel que soit l’angle d’attaque utilisé pour commenter le bien-fondé ou pas du traitement médiatique de cette crise sanitaire, le climat anxiogène, qui commence à flirter avec la psychose pour certains, a un impact direct sur les marchés.
Et bien entendu, comme dans toute crise, certains la maitrisent, parce qu’ils en sont les gestionnaires, les autres la subissent.
Les banques Européennes risquent de souffrir pour des raisons systémiques, la BCE n’a pas beaucoup de marges de manoeuvres, à contrario des Anglos-US de la Fed-BOE, quant à la Chine, mécaniquement, elle sera probablement la première à sortir du pic de Coronavirus dans une logique FIFO.
Ce qui veut dire que le Coronavirus, dans sa propagation d’Est en Ouest et coinçant l’Europe en étau, risque d’y faire de gros dégâts, pour faire simple, il risque d’y avoir une épuration sur le triptyque humain-économique-financier (les plus faibles ne tiendront pas), rechargeant une matrice libérale trop longtemps corrompue et qui allait exploser tôt ou tard.
Le Coronavirus vient de frapper la mondialisation et change déjà la donne, d’une manière ou d’une autre.
Mais ce virus n’est pas alter mondialiste, bien au contraire.
M’est avis que les Anglo-US vont sortir renforcés de cette épreuve (le récent Brexit pourrait même sauver la City), la Chine limitera la casse et l’Europe en payera le plus lourd tribu.
A l’heure de cette prédiction conclusive, il n’est pas exclu qu’un Krach digne de celui de 29, puisse intervenir si la crise sanitaire s’étend et perdure, avec une augmentation du niveau de confinement, touchant cette fois-ci les transports intercontinentaux et transocéaniques, auquel cas nous ne serions plus dans une simple correction, mais bien dans un changement de paradigme, de ceux qui marquent l’Histoire.
Bien sur, je peux me tromper, mais comme au poker, je demande à voir.
Méfiance, donc, mais gardons l’esprit libre et clair.
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