Dans Le Procès, un homme se trouve accusé d’un crime qui n’est jamais vraiment explicité et il est obligé de se défendre contre un crime qu’il ne connaît même pas.
« Que ce soit le sexisme, le racisme, le spécisme, la xénophobie, l’homophobie, la grossophobie, la transphobie et la kyrielle d’autres phobies moins connues ou en cours d’invention, nous vivons dans l’époque du procès d’intention permanent et de la sycophanterie généralisée. »
Stop ! Définition de sycophante : un délateur professionnel, qui dénonce non pas dans un but de justice mais pour s’enrichir.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas Franz et son Procès post-mortem (le Pragois est mort en 1924 et le livre est sorti en 1925), voici un topo sur le roman en question.
Franz, dans son pessimisme fondamental, était un visionnaire, à l’image d’Orwell (qui lui n’était pas pessimiste puisqu’il agissait politiquement) : il y a presque un siècle, ce juif tchèque pond un livre angoissant qui ressemble à ce que beaucoup d’opposants politiques vivront dans un XXe siècle en fusion, d’abord du côté soviétique avec une bureaucratie galopante et une délation devenue obligatoire, et du côté nazi avec les mêmes troubles obsessionnels compulsifs d’un Système totalitaire qui n’admet pas la moindre opposition. Deux systèmes qui vont même jusqu’à condamner non seulement les actes et les propos, mais aussi les pensées.
Aujourd’hui, 100 ans après ce roman, il n’y a plus ni soviétisme ni nazisme, mais un mondialisme qui utilise les mêmes ressorts : intoxication mentale des masses par une propagande subtile de tous les instants – une propagande déguisée en progrès humain, en défense des victimes, en lutte antipersécutions, en défense de la démocratie, en élan vers la liberté ! – avec des outils dont Hitler et Staline n’auraient même pas osé rêver, outils qui permettent un contrôle des opinions via les réseaux sociaux qui sont en train de se transformer en centrale de surveillance-délation mondiale.
Et que nous vend le mondialisme ? Un homme nouveau qui sert les intérêts des dirigeants mondialistes, comme pour le soviétisme et le nazisme. Cet homme nouveau (qui n’est plus vraiment un homme mais un larbin décervelé) satisfait aux sept tentacules de l’hydre mondialiste qui sont, rappelons-le, le féminisme, l’antiracisme (ou l’immigrationnisme), le sionisme, l’antichristianisme, le mercantilisme (ou le libéralisme), l’homosexualisme et l’antinationalisme. Toutes ces « idées » étant en germe dans la bible de la franc-maçonnerie.
- Les rois de la com du XXe siècle
Comprendre que la propagande a évolué, parce que la conscience politique de la domination a aussi évolué. Les propagandes soviétique et nazie ne pourraient aujourd’hui plus fonctionner, elles sont trop épaisses, évidentes, donc contre-productives. Les formes nouvelles de la propagande mondialiste sont beaucoup plus subtiles et associent ses victimes à une victoire morale, à une justice généralisée qui ne vient jamais et qui se transforme tranquillement en cauchemar : eugénisme, destruction de la famille, du couple, de l’amour, des nations, des cultures, de l’histoire, de l’intelligence, de la volonté, de l’inspiration. Qu’on allume sa télé cinq minutes ou la radio d’État, sans même parler des programmes scolaires, et on comprendra la baisse programmée du niveau par les autorités qui se cachent... C’est le résultat objectif du mondialisme appliqué à la France depuis un demi-siècle, Mai 68 étant le top départ de ce basculement.
Avant 68, la France est encore la France ; après, elle est ce pays torturé tout en douceur par les sept tentacules du monstre pour lui faire rendre gorge sur son originalité. Les valeurs chrétiennes sont visées au premier chef, car elles sont un axe de résistance millénaire et enraciné. On ne parle même pas du gauchisme qui est un sous-programme du mondialisme pour entuber encore plus profondément les pauvres. C’est pourquoi l’Église, qui rejette les sept tentacules actionnées par les ingénieurs sociaux de Satan, doit brûler. Et c’est pourquoi les églises brûlent.