Un Nobel de médecine ne peut qu’avoir tort devant la propagande officielle. C’est ce qu’il ressort de cet article de Slate, le pure player créé par Jean-Marie Colombani, l’ex-patron du journal Le Monde.
La vérité sort de la bouche de ceux qui n’ont plus rien à perdre, pourrait-on dire. Luc Montagnier, 85 ans ans, n’est tenu par aucun intérêt, politique ou économique. C’est ce qui donne plus de poids à sa parole (par rapport à celle d’un Michel Cymes, l’obsédé sexuel en blouse blanche du PAF), mais qui secoue d’autant plus la parole dominante.
Qu’on se souvienne, le découvreur du virus HIV (quoiqu’on en pense) avait su défier la science officielle en affirmant, entre deux rappels des manipulations lucratives qui entourent cette maladie mythique (dans tous les sens du terme), que la séroconversion était possible et que l’on pouvait donc guérir du SIDA ! Depuis, il est systématiquement ostracisé par ses pairs et l’organe officiel de propagande Wikipédia met en doute jusqu’à son prix Nobel.
Ainsi donc, alors que tous les journalistes mainstream se donnent du mal pour essayer de faire avaler la très douteuse pilule des « vaccins obligatoires » aux Français, voilà qu’une sommité vient marcher dans le plat !
Avant, ces derniers pouvaient encore arguer que le Pr Joyeux était radié du Conseil de l’Ordre, que c’était un « mauvais » médecin et un « mauvais » scientifique, mû par une farouche volonté « complotiste » de faire douter les Français...
Hélas, des voix de plus en plus solides tordent le coup à l’opération marchande du gouvernement, qui cherche à remplir les poches déjà pleines des multinationales de la « santé », si l’on ose dire. De la santé financière serait plus approprié.
Rien d’étonnant alors à ce que toute la presse maquée par les annonceurs tombe sur le râble de l’impudent. Vous allez voir que les journalistes ne reculent devant aucune infamie pour disqualifier l’initiative de ce scientifique.
Les mauvais arguments d’un Nobel de médecine devenu anti-vaccin
Le codécouvreur du virus du sida affirme aujourd’hui, sans aucune preuve, que des vaccins sont responsables de la mort subite du nourrisson et s’oppose à la politique vaccinale du gouvernement.
Comment a-t-il pu en arriver à une telle mise en scène ? Mardi 7 novembre, à 10 h 30, Luc Montagnier était sur les planches du théâtre Michel, 38 rue des Mathurins, à Paris. Une conférence-débat réservée aux « journalistes de la presse santé, bien-être et société » (sic) centrée sur les nouvelles obligations vaccinales imposées par le nouveau gouvernement. L’invitation précisait :
« Deux intervenants de renom exposeront leur point de vue sur le sujet : le Pr Luc Montagnier – prix Nobel de médecine, pour la découverte, en 1983 du VIH, responsable du SIDA. Il interviendra sur les risques de mort subite du nourrisson. Le Pr Henri Joyeux – chirurgien cancérologue, professeur honoraire de chirurgie digestive et de cancérologie à la faculté de médecine de Montpellier, Prix international de Cancérologie. Il s’exprimera sur la politique de vaccination et les dangers de l’adjuvant aluminium. »
Un duo polémique
Dans le second rôle, donc, un acteur à succès fort d’une pétition de plus d’un million de signatures pour s’opposer à la politique vaccinale gouvernementale, tout en affirmant ne pas être un anti-vaccin radical : le Pr Henri Joyeux, poursuivi par le conseil national de l’Ordre des médecins pour « des propos non appuyés sur des bases scientifiques, portant atteinte à la profession » et « un discours très dangereux pour la population, car discréditant le mécanisme de vaccination préventive ». Radié, il a fait appel.
À ses côtés, un premier rôle plus que contesté : le Pr Luc Montagnier, 85 ans. Nul ne sait plus aujourd’hui présenter cet homme aux multiples blouses blanches : médecin, biologiste, chercheur atypique à l’Institut Pasteur, codécouvreur du rétrovirus du sida en 1983, prix Nobel 2008 de médecine. Aujourd’hui renié par Pasteur – dont il est toujours professeur émérite – et dénoncé par l’Académie nationale de médecine – dont il est toujours membre sans jamais plus y mettre les pieds.
Luc Montagnier : paradoxe vivant, émergence récurrente de l’étrange, voyage sans retour après avoir été séduit par un irrationnel contestataire. Le plaisir d’être en marge d’un Institut Pasteur qui ne l’a jamais véritablement admis ? Un anarchiste ayant grandi au cœur d’une institution scientifique dont il aurait longtemps souffert ? Un mystère, une biographie qui reste à faire.
Corrélation n’est pas causalité
Le 7 novembre donc, 10 h 30, sur les planches du théâtre Michel. Libération était dans la salle :
« Nous sommes ici pour lancer une alerte, à tout le pays, au monde. Je voudrais alerter sur la mort subite du nourrisson. C’est quelque chose d’épouvantable, la cause est inconnue, mais il existe des faits scientifiques, montrant qu’un grand nombre de ces morts intervient après une vaccination. On ne peut pas démontrer une causalité, mais il y a une relation temporelle. [Les vaccins avec un adjuvant aluminique] sont responsables d’une tempête immunitaire chez le nourrisson […] Ce qui est en cause, c’est la vaccination de masse, cela doit disparaître […] Je voudrais vous parler aussi du paracétamol, que l’on donne aux nourrissons quand ils ont une réaction au vaccin. C’est du poison. »
Le Nobel évoque aussi, selon Le Quotidien du Médecin, une « corrélation temporelle » entre la vaccination contre hépatite B et la sclérose en plaque.
Dans les deux cas, on ne peut rien démontrer de manière scientifique mais une forme de coïncidence, de fatalité, laisserait penser qu’il pourrait peut-être y avoir un lien. C’est la grande affaire de la relation de causalité opposée à la simple corrélation, une forme de retour de la pensée magique qui vient miner l’architecture scientifique. Le Pr Montagnier de médecine rejoint ici celles et ceux qui usent de cette fausse logique pour, sous de nouveaux habits, contester le bien-fondé du principe même de la vaccination préventive.
Aucune preuve scientifique
Que lui répondre, raisonnablement ? Quelle est la bibliographie sur les vaccinations et le syndrome de la mort subite du nourrisson (MSN) ? Le rôle du vaccin coqueluche dit « à germe entier » fut suspecté au début des années 1990. Une étude anglaise de grande ampleur fut alors menée au Royaume-Uni, entre 1993 et 1996. Ses résultats furent publiés en 2001 dans le British Medical Journal.
Conclusions résumées :
« Plus d’un tiers des morts subites inexpliquées sont survenues entre 2 et 4 mois, âges des vaccinations. Pour qu’il s’agisse plus que d’une coïncidence, il faudrait que la couverture vaccinale soit supérieure chez les enfants morts que chez les contrôles. Or, c’est le contraire qui a été constaté. »
En d’autres termes, ces données suggèrent que non seulement la vaccination ne contribue pas au risque de mort subite, mais qu’elle pourrait même protéger. Avec la même stratégie consistant à privilégier la corrélation à la causalité, on pourrait faire la promotion de cette vaccination en soutenant qu’elle offre une double prévention, contre la coqueluche et contre la mort subite du nourrisson…