Le secrétaire à la Défense étasunien, Chuck Hagel, a sollicité début décembre les autorités espagnoles afin d’obtenir une modification de l’accord concernant la base US de Morón de la Frontera, près de Séville.
Initialement, Madrid avait autorisé les États-Unis à utiliser temporairement ces installations afin d’y stationner 500 puis 850 Marines du Special Purpose Marine Air-Ground Task Force for Crisis Response, créé en 2013 suite à l’assaut au consulat américain à Benghazi, en Libye, ainsi que ses matériels : 6 puis 12 avions à décollage vertical MV-22 Osprey et 2 puis 4 avions de ravitaillement KC-130.
Le contrat entre les deux pays prévoyait une présence d’un an renouvelable, sur le sol espagnol, en attendant que les militaires étasuniens trouve un site sur le sol africain. Aussi, Madrid fut étonné de la demande par le Pentagone d’étoffer sa présence en Andalousie plutôt que de s’établir sur le continent noir.
Une modification de l’accord de défense bilatérale qui devra être approuvée par Cortes Generales (le Parlement espagnol) avant la fin du contrat, le 19 avril 2015. Le Pentagone souhaite porter son personnel sur place à plusieurs milliers, en fonction de l’évolution de l’évolution des conflits en Afrique.