En remettant en cause le principe d’une « Chine unique » en ayant une conversation téléphonique avec la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, Donald Trump a fâché Pékin, qui considère l’ancienne Formose comme l’une de ses provinces.
« La question de Taïwan touche à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Chine. Elle est liée aux intérêts fondamentaux de la Chine. Le respect du principe de la Chine unique est le socle du développement des relations sino-américaines », a fait en effet valoir la diplomatie chinoise.
Du coup, Pékin met la pression sur Taipeh. En envoyant d’abord des formation d’avions militaires (dont des bombardiers et des appareils de renseignement électronique) à proximité de l’espace aérien taïwanais, puis le porte-avions Liaoning (et son escorte) dans le détroit de Taïwan.
Aussi, Taipeh a, cette semaine, lancé des manœuvres militaires simulant une attaque chinoise. « L’armée a pris des mesures pour gérer la situation dans le Détroit de Taïwan et en mer de Chine méridionale. [...] La population peut être rassurée », a expliqué Chen Chung-chi, le porte-parole du ministère taïwanais de la Défense.