On va vous expliquer comment un ignoble agent des médias mainstream, pourtant coupable de harcèlement prouvé sur Twitter, et de harcèlement grave, a pu échapper, grâce à sa participation à la propagande au service du Système, à une condamnation qui n’a pas été épargnée à d’autres, qui ont pourtant juste émis des opinions.
D’abord, qui est Vincent Glad ?
C’est un fils de banquier qui a fait des études de journalisme mainstream (ESJ Lille) pour devenir, à 21 ans seulement, le spécialiste français du journalisme web, devenu webjournalisme.
Vincent Glad commence sa carrière de journaliste à Télé 2 semaines, qu’il rejoint grâce à l’académie Prisma Presse en 2006. Il participe également au lancement du portail d’information télé du groupe Prisma. Il va ensuite travailler sur le site 20minutes.fr, avant de rejoindre le magazine Slate et d’être pigiste pour GQ. Considéré comme l’une des têtes d’affiche du journalisme Web, il enseigne cette spécificité dans l’école où il fut diplômé, l’ESJ de Lille.
Il entre ensuite en 2012 au Grand Journal de Canal+, où il tient la rubrique du web.
« Ce qui choque parfois les internautes, c’est le score de Marine Le Pen » (Vincent Glad dans Le Grand Journal du 22 avril 2012)
Entre-temps, en 2010, sur le réseau social Twitter, il participe, avec un groupe Facebook appelé « Ligue du LOL », au harcèlement de nombreuses femmes qui ont le tort de ne pas être dans leur ligne branchée. Insultes, injures et attaques sur le physique sont le lot de cette Ligue, animée par Vincent Glad. L’affaire n’éclatera qu’en 2019, quand Libé en fera un long article.
Le journaliste niera d’abord, puis avouera, et se fera finalement passer pour une victime, victime de l’esprit pionnier des débuts de Twitter, où il n’y avait pas de lois. Une sorte de Far West qui autorisait tout. On le retrouve un an après sa condamnation morale chez la propagandiste Sonia Devillers sur France Inter, où Glad peut défendre tranquillement sa cause :
« Les codes ont changé, c’est ce qu’on a fait dans cette affaire, on a en fait jugé une période, qui avait ses problèmes, c’est une évidence, en 2010, avec les codes de 2019, ça a tellement changé, que c’était pas du tout un procès équitable. (...) En ce moment sur Twitter tout le monde s’insulte. (...) C’était un Far West total, Internet. (...) On a contribué à définir les règles du Far West et les règles c’est que y a pas de règles. »
Pendant ce temps, ceux qui ont répliqué à la journaliste mainstream Nadia Daam, qui avait insulté les jeunes du Forum 18-25, prendront des amendes lourdes. L’explication de ce 2P2M (deux poids deux mesures) ? Ils n’avaient évidemment pas la carte, celle du Système, qui permet d’insulter les autres et de ne pas se faire insulter.
C’est la carte magique décernée aux bons agents du Système qui leur permet de salir leurs opposants politiques et de se blanchir en cas de contre-attaque. Justement, depuis son affaire, Vincent Glad, qui prônait quand même un journalisme alternatif, s’est mis à défendre le Système et à attaquer ses opposants avec une vigueur et une agressivité qui rappelle le harcèlement de sa Ligue du LOL ! Il a juste changé de cible, et ça lui permet de revenir dans les médias, blanchi.
C’est donc dans Le JDD que le repenti fait retour. Il s’en prend naturellement aux complotistes, aux antivax et aux Gilets jaunes. On rappelle que le Système l’avait bombardé – ne riez pas – « expert » des Gilets jaunes :
Vincent Glad a analysé le mouvement des Gilets jaunes sous l’angle des réseaux sociaux à travers les groupes Facebook. L’hebdomadaire L’Express le qualifie d’« expert » de ce mouvement social et estime qu’il est « l’un des seuls journalistes à effectuer une veille quasi permanente sur les groupes Facebook de Gilets jaunes ». En février 2019, il déclare que les Gilets jaunes ont formé « une nouvelle génération à la politique mais aussi au maniement de l’information ». (Wikipédia)
Fidèle à sa nature profonde de collabo, il fait des listes et dénonce les ennemis du Système. On comprend très vite qu’il défend Macron et son incroyable score du premier tour :
L’antimacronisme est la cause qui les transcende toutes. Dans cette sphère qui réunit, sur les réseaux sociaux, antivax, Gilets jaunes, antisystème et complotistes, les résultats du premier tour de la présidentielle ont été vécus comme une déflagration. 27,8 % pour Emmanuel Macron, près de 4 points de plus qu’en 2017. Comme si leurs combats des dernières années n’avaient servi à rien. « Il y a une scission entre le peuple d’Internet et celui de TF1 et de France 2, expose, dépité, l’influenceur complotiste Silvano Trotta. Hélas, eux sont des millions de fois plus puissants. »« Je ne comprends pas où est le problème. Je ne connais personne qui vote Macron et il est encore premier au premier tour ! Ils n’ont pas compris, les gens, ou… ils trichent ? », crie de colère un jeune homme dans une vidéo virale sur la messagerie Telegram. Les accusations de fraude, un temps évoquées dimanche soir dernier, sont rapidement balayées par la communauté : un nombre impressionnant d’internautes disent s’être rendus au dépouillement près de chez eux et rapportent que, oui, les gens, « malheureusement », votent pour Macron.
Parfait pour démoraliser les Gilets jaunes qui, non contents d’avoir été matraqués, énucléés, amputés, se rendent compte que leur combat n’a politiquement servi à rien. Un hommage bien social de la part du fils de banquier qui a eu le courage de harceler anonymement des femmes innocentes sur Twitter ! Pour ce harceleur de femmes qui s’est reconverti dans le harcèlement des résistants, l’antimacronisme est foutu, le Système a gagné. La colère des victimes du Système ne pèse rien et ne mènera à rien.
Plus qu’une poussée de lepénisme, cet entre-deux-tours représente plutôt l’acmé de l’antimacronisme sur les réseaux antisystème. En dehors de la question de la réintégration des soignants non vaccinés, les messages de soutien au programme de Marine Le Pen sont rares.
Si l’antimacronisme déculpabilise pour beaucoup le vote Le Pen, il ne faut jamais surinterpréter l’influence électorale de ces mouvements en ligne. Les Gilets jaunes n’ont jamais pesé sur les résultats des divers scrutins. L’échec de Florian Philippot (un seul parrainage) et le score décevant de Nicolas Dupont-Aignan (2,1 %) au premier tour de la présidentielle rappellent une nouvelle fois que la colère des réseaux se matérialise rarement dans les urnes.
Emmanuel Macron a gagné, Vincent Glad a gagné, le Bien a vaincu le Mal !
Espérons pour Vincent Glad que les résistants ne se retourneront pas contre lui comme ses victimes de harcèlement l’ont fait après ses exactions. Certains appellent ça le karma.
Anonymat et liberté d’expression sur Twitter
Dans un pays comme la France où la liberté d’expression est garantie par la Constitution, l’anonymat sur les réseaux sociaux est l’autre nom de la lâcheté. Or la liberté au sens du libéralisme classique ne saurait être dissociée de la responsabilité et du courage. https://t.co/HHrcfSrZfs
— Nicolas Bouzou (@nbouzou) April 17, 2022
Vincent Glad va-t-il dénoncer le zapping de YoYo ?
⚡️2ème ZAPPING de la semaine l’actu est chargée #24Avril2022 #NWO #ToutSaufMacon #Bardella #Darmanin pic.twitter.com/NiiZZ7xVct
— YoYo (@Yoyo67642627) April 16, 2022