L’ex-Président et cofondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a déclaré que le 1er Juin était un « jour de deuil pour les frontistes », après le changement de nom du parti en Rassemblement national.
Le 1er juin, Jean-Marie Le Pen, Président du Front national entre 1972 et 2011, s’est senti en « tristesse » après l’officialisation le 1er juin par sa fille Marine Le Pen – son successeur depuis 2011 – du changement de nom du parti en Rassemblement national. Le « menhir » a tweeté le soir même : « 1er Juin, jour de deuil pour les frontistes. Le FN âgé de 46 ans a disparu, sabordé par les siens. »
1er Juin, jour de deuil pour les frontistes. Le #FN âgé de 46 ans a disparu, sabordé par les siens.
Je pense avec tristesse, mais avec affection, à tous ceux et celles qui, adhérents ou militants, avaient placé en lui leurs espoirs et consenti pour lui beaucoup de sacrifices.— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) 1 juin 2018
Dans la journée, peu avant l’officialisation du changement de nom, Jean-Marie Le Pen avait rédigé un communiqué dans lequel il estimait que le « honteux effacement » de l’« identité » du parti constituait « le coup le plus rude que le Front national ait jamais reçu depuis sa fondation ».
« C’est une longue et courageuse histoire militante que l’on renie [...] seuls les adversaires [...] tireront bénéfice de cette trahison », a-t-il poursuivi.
Communiqué de presse de Jean-Marie LE PENhttps://t.co/W8eYfdumLp pic.twitter.com/hSJi6Dsx6g
— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) 1 juin 2018
Après une consultation par courrier menée depuis le 9 mai auprès des militants, Marine Le Pen a annoncé le 1er juin qu’avec une participation de 53 % des adhérents du FN, ceux-ci avaient validé à 80,81 % le changement de nom de la formation politique. Le parti conservera la flamme de son logo, gage de ralliement des militants rétifs à ce changement de nom.