Sheikh IMRAN n HOSEIN met au défi quiconque de lui opposer des arguments solides pour contredire sa démonstration.
J’ai écouté attentivement ses explications sur la pax islamica qui doit suivre les trois autres.
Il n’y a rien de très pacifique dans cette description du Coran et de cette paix qu’il apporterait aux hommes. Il n’y a en outre dans la démonstration aucune comparaison avec le christianisme, ce qui est s’exempter commodément d’un obstacle de taille, juste une critique des pax précédentes, dont la troisième n’est cependant pas encore instaurée, du sionisme et l’affirmation que l’Islam apporte aux hommes un traitement d’égalité. Ce qui vient ensuite est effrayant : cet homme de bonne foi et de grande conviction affirme avec la plus grande ingénuité que la paix ainsi instaurée par la négociation et à défaut par la force sera au bénéfice de tous les hommes de toutes les religions à condition seulement qu’ils se soumettent au statut qui leur est réservé par le Coran. Ce lettré semble totalement ignoré que depuis 2 mille ans déjà, bien avant l’Islam, Jésus a apporté aux hommes une parole qui fait des hommes et femmes de ce monde sa seule et même chair sans aucune distinction entre croyants et entre non croyants, qu’il n’impose rien à personne et ne permet aucunement à ses disciples d’assujettir qui que ce soit, la liberté de conscience, le libre arbitre et l’amour de soi et des autres étant les seuls commandements à suivre, sans châtiment aucun que puisse infliger quiconque en ce monde.
Cette avancée de la pensée de la relation entre l’homme et Dieu après celle du monothéisme, et celle de la conception et de la place de la famille, et de la place de l’amour dans les relations humaines au-dessus de tout autre considération, n’a jamais été suivie d’aucune autre qui puisse enrichir l’espace intérieur de l’homme et son milieu.
Sans parler de la pensée grecque qui fait de l’homme un être libre de tout asservissement par ses semblables et capable d’affronter toutes les épreuves.
Depuis plusieurs millénaires ainsi une grande partie de l’humanité vit avec ce patrimoine religieux. Scheihk N Imran HOSEIN, j’attends votre réponse, qu’elle se situe sur le plan de la raison comme vous vous y êtes engagé et non pas sur le plan d’un déterminisme sacré de ce qui serait écrit dans le Coran, ce qui ne peut être recevable pour un non musulman et ne relèverait que d’arguments de foi et non pas de la discussion.
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