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Le professeur Didier Raoult n’a jamais exercé la médecine en dehors du cadre hospitalier. Autant dire que l’interdiction d’exercer n’est donc que purement symbolique pour un homme de 72 ans à la retraite. Il s’agit d’avoir le dernier mot, en faisant comme si cela signifiait avoir raison.
Il n’y a qu’à voir ce qui lui est reproché :
avoir soigné le covid avec de l’hydroxychloroquine. La pratique de la médecine dans le monde lors de l’épisode covidique a montré le bien-fondé de cette prescription, ce dont rend compte la littérature scientifique sur le sujet ;
avoir mené une étude « sauvage » sur 30 000 patients. Alors qu’il s’est agi d’avoir soigné 30 000 patients et d’étudier a posteriori les résultats. On rappellera que ce qui ennuie beaucoup certains, c’est que les données ont été certifiées par huissier et sont déposées sur deux sites d’où les autorités françaises ne pourront pas les retirer, pouvant donc être consultées par les chercheurs du monde entier, et prouvant les mensonges colportés lors du covidisme ;
n’avoir pas été suffisamment cordial avec ses confrères. Bref, avoir dit ce qu’il en était factuellement d’une part (sur qui soigne et a des résultats, et qui ne soigne pas et « compte les morts »), et d’autre part avoir fini par répondre aux injures de certains, et même aux menaces de mort…
Tout cela est ridicule et ne changera en rien la lecture des uns et des autres sur cet épisode, tout comme cela ne changera rien à la vie de Didier Raoult. En somme, il n’y a là rien d’autre qu’un besoin mesquin de satisfaire la vanité d’un petit cercle qui fait bien de fonctionner en vase clos ; car à l’extérieur, le monde leur est majoritairement hostile.
Le compte-rendu mainstream du Figaro
Pour avoir enfreint le Code de déontologie médicale en promouvant l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, malgré l’absence d’effet prouvé, Didier Raoult est interdit d’exercer la médecine pendant deux ans à partir du 1er février 2025, selon la décision en appel de la chambre disciplinaire nationale, selon une information du Parisien confirmée au Figaro par l’Ordre national des médecins.
La chambre disciplinaire nationale de l’ordre des médecins a jugé que « le Pr Raoult ne s’est pas fondé dans ses prises de position publiques sur des données confirmées, n’a pas fait preuve de prudence et a promu un traitement insuffisamment éprouvé », dans sa décision datée du 2 octobre. Mais, comme en première instance, elle a considéré que Didier Raoult n’a pas fait courir à ses patients « un risque injustifié », entre autres car la prescription d’hydroxychloroquine respectait les doses habituellement préconisées et car « il a sciemment écarté (...) les patients qui présentaient les facteurs de risque les plus élevés ».
Retraité depuis l’été 2021 de son poste de professeur d’université-praticien hospitalier, Didier Raoult se voit en revanche reprocher son étude à l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille sur environ 30 000 patients sans feu vert des autorités sanitaires, et sa publication ne respectant pas la « rigueur scientifique ». Par sa critique de la vaccination généralisée et du confinement, il a « nui par des propos dénués de pondération aux mesures prises par les autorités sanitaires aux fins de protection de la santé publique », considère aussi l’Ordre des médecins.
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Pour le plaisir de voir un professeur de médecine enquiquiner le pouvoir en place en étant strictement factuel (tweet du 25 septembre) :
