Chacun a sa définition du Diable. Pour le CRIF, c’est-à-dire le lobby juif de gauche passé à droite, c’est l’antisémitisme, les antisémites, Mélenchon, en bleu nuit sur la photo.
Pour les catholiques pratiquants, le Diable, c’est la tentation, le vice, la mauvaise vie, par exemple celle de feu Frédéric Mitterrand. Dieu est là pour combattre le Diable à l’intérieur de nous.
Pour les (vrais) résistants, le Diable c’est l’oligarchie mondialiste, d’ici ou d’ailleurs, qui détruit la raison pour enlever les âmes. Car la raison protège l’âme.
La définition du Diable a varié avec le temps. Autrefois, c’était beaucoup plus biblique, rustique : aujourd’hui, pour la plupart des gens qui ont été déreligiosés, déchristianisés (par qui ?), il représente le hors piste social, par exemple voler, violer, tuer, mentir...
Mais un jour, un grand avocat, un certain Maître Jaku, a dit qu’on avait le droit de mentir, que mentir n’était pas un délit. On s’en serait douté. On peut dire aussi que voler les autres, les exploiter, les piller, ou les massacrer, avec une bonne raison – économique, politique ou biblique – et un bon psy après coup, c’est permis.
Résultat : il n’y a plus de règles fixes, plus de Diable bien défini, les lois morales ont été abaissées, parfois jusqu’à disparaître. L’individu, devant tant de libertés possibles (mais peu réalisables en réalité), est perdu. Et il demande la protection de maîtres, qui sont évidemment là pour ça, et pour lui donner un cap.
Après ce préambule historique de haute volée, on en vient au fait : pour le boss du CRIF, la boîte de Pandore de l’antisémitisme a été ouverte – par ces petits salopards d’islamo-gauchistes – et on va avoir du mal à la refermer. Le démon est sorti (il respire enfin) !
Antisémitisme = insoumission
En vérité, vous l’aurez compris, si vous avez un peu de religion ou de lucidité, le Diable, c’est justement ce pouvoir profond qui donne ses ordres et qui punit, si on ne lui obéit pas.
C’est notre cas, on le sait, c’est mal, on a tout essayé mais on n’arrive pas à obéir à ces gens-là, qui se sentent supérieurs et qui veulent nous dominer. On sait très bien qu’on est atteints d’une sorte de pathologie, que nos faux maîtres nomment antisémitisme, mais c’est plus fort que nous. Ils appellent antisémites ceux qui refusent de se laisser dominer. Mais quand on voit ce qu’ils font en Palestine avec ceux qu’ils dominent, on a évidemment raison. Et on n’est pas les seuls. Regardez, même les jeunes commencent à comprendre.
Le vice-président du @Le_CRIF, @Yonathan_Arfi, tente de prendre à témoin @EmmanuelMacron pour qualifier d'antisémite le rapport d'@amnesty sur l'#Apartheid israélien. Veut-il lui faire payer le dîner de Jeudi par un alignement sur la politique israélienne ? pic.twitter.com/CI2GJ5wtI1
— Taoufiq TAHANI (@TaoufiqTahani) February 22, 2022
C’est Yonathan Arfi, à qui on ne confierait pas nos enfants pour un goûter d’anniversaire, qui a sorti que le Diable était sorti de la boîte, et que nous étions dans un « hiver de l’antisémitisme ».
Toujours la même chanson à la con pour ceux qui ne veulent pas se soumettre à leurs « lois » qui n’ont rien à voir avec celles de la République ou la démocratie, et là on parle de vraie république et de vraie démocratie. Depuis quand une extrême minorité exige l’obéissance d’une écrasante majorité ?
- La casquette qui fait baisser la tête de nos dirigeants parce qu’elle pèse une tonne
Ce n’est pas le Diable ou le démon qui s’est réveillé, mais bien la France, qui, régulièrement, s’ébroue quand on la frappe et la tond un peu trop durement. Car les Français sont frappés, au sens propre et au sens figuré : terrorisme « djihadiste », terrorisme policier avec la répression des Gilets jaunes, terrorisme sanitaire avec les injections à effets secondaires, et par-dessus le marché, la double frappe sociale de la paupérisation par inflation ultralibérale et du choc migratoire.
On n’est pas encore des Palestiniens, mais on sent comme un rapprochement.
Lundi 6 mai aura lieu le dîner du CRIF, un repas fastueux au moment où les Français bouffent dans les poubelles, naturellement, ça n’a rien à voir. Et, au lieu de se sentir solidaires des 12 millions de pauvres, voilà que le CRIF menace encore une fois les pauvres qui regardent du côté des riches avec colère...
L’AFP, bien soumise et pas critique pour deux sous (comme Le Figaro, qui aurait dû s’insurger devant cette ingérence d’une association dans les affaires de la République), a recueilli la parole de Max la menace :
Pour lui, cet événement sera l’occasion de porter « une parole publique forte » sur ce fléau. « On l’a déjà évidemment entendue, mais c’est quelque chose qui doit être fait régulièrement et avec toute la puissance nécessaire », a-t-il déclaré. Yonathan Arfi souhaite également « le départ d’une dynamique collective » sur le sujet, englobant « le monde syndical, les associations en général, les acteurs du monde de l’entreprise... »
Car « on a fait sortir le diable de la boîte », s’est-il inquiété auprès de l’AFP. Surtout depuis le 7 octobre et l’attaque massive du Hamas contre Israël. Cette question « sera nécessairement très présente, en tant que question française, car cela a aussi été un choc français. J’y reviendrai beaucoup pour le dîner du Crif ». Pour le responsable, « on est dans un hiver de l’antisémitisme », « alimenté médiatiquement, idéologiquement, politiquement ». Il dénonce notamment le « rôle » de La France insoumise et la non-régulation des réseaux sociaux.
Le Diable, c’est évidemment pas l’antisémitisme, mais celui qui crie du matin au soir à l’antisémitisme.
Le 38ème Dîner du Crif a eu lieu lundi 06 mai 2024, en présence de Gabriel Attal
Sachant que le prix de 800€ par personne est mis à la charge du contribuable français, car il est défiscalisé à hauteur de 70%.... pic.twitter.com/kgivwKQubd— Debunker NEWS (@debunker_news) May 4, 2024
Conclusion : il n’y a pas de génocide en Palestine, il y a de l’antisémitisme en France. Verstanden ?