Bouffon : Personnage qui était chargé de divertir un prince par ses plaisanteries.
« Moi je voudrais dire merci pour ce que vous faites. » Elle fait quoi, Minima Gesté ? Pour les autres, pour la société, pour les pauvres, pour les malades, pour les incompris, pour les solitaires, pour les paumés, pour les perdants, pour les écrasés, pour les autres ? Rien.
Se déguiser en mardi-gras ne suffit pas à transformer un individu sans qualités en VIP, mais cette vacuité victimaire suffit à déclencher une extase à la folle des plateaux.
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— VERITY France (@verity_france) May 4, 2024
"En tant que drag queen, mais aussi en tant que moi, Arthur, jeune homosexuel, je suis ultra fier de pouvoir porter la flamme olympique", a déclaré Minima Gesté.
— Cerfia (@CerfiaFR) May 4, 2024
Minima Gesté, maxima gênante
C’est l’ego considérable qui est gênant chez Minima Gesté, pas son changement de sexe ou sa choucroute froide. La plupart des people trans qui nous sont imposés à la télé sont souvent cons, rarement brillants : ils n’ont rien à dire.
S’ils étaient brillants, ils mettraient leurs qualités en avant, pas leur transidentité, qui n’est pas une valeur en soi : tout le monde s’en fout. Alors, on s’invente une valeur, et la seule valeur disponible, c’est la victimisation, c’est-à-dire la « haine » des normaux, ou normies. Sans ça, plus de discours, plus de médiatisation, le retour à la niche, le néant.
Sauf que la plupart des normies ne ressentent aucune haine pour les trans, au mieux de l’indifférence, au pire de la pitié. Se charcuter le sexe ou prendre des pilules pour changer de voix, c’est juste l’horreur, il n’y a aucune valeur d’exemple là-dedans, bien au contraire. Les individus sensés fuient le grotesque – loi sociale numéro un. Devant les autres, on se tient, on ne leur crache pas à la gueule, on ne chiale pas en permanence. Un peu de dignité, merde.
Les pauvres parents doivent être en trans.pic.twitter.com/mO1a7rMIkU
— Bruno Attal (@Bruno_Attal_) May 5, 2024
Les trans de plateaux sont juste là pour faire chier les gens qui bossent et qui ont d’autres chattes à fouetter. Transformer une tribu loufoque qui a sa place dans la nuit en phénomène de société plus important que le chômage de masse ou la paupérisation, c’est ça, l’arnaque. Et les trans avides de lumière pour exister sont les complices de cette opération sociétale antisociale. Heureusement, ils ne désirent pas tous montrer leur gueule, la plupart vivent leur dualité dans la sphère privée.
On devrait interdire les signes extérieurs de changement de sexe comme la laïcité d’État veut interdire les signes extérieurs religieux. C’est indécent de nous coller leur pseudo-sexe sous le nez. Et c’est valable aussi pour les gays. Ce qui ressort de la sphère privée devient alors une provocation politique, et traitée comme telle. Car il s’agit d’inverser les valeurs, de dénormaliser les normaux, ou les hétéros.
Les homos sont a-normaux au sens où ils ne sont pas dans la norme, établie sans le vouloir par la majorité (de l’humanité). Faut pas aller chercher plus loin dans une supposée haine ou une supposée homophobie. Que les homos et les trans se rassurent, il y a plein d’autres moyens de se sentir a-normal, comme le talent.
Bientôt, quand les perruques et maquillages seront tombés, on aura une marche des fiertés des hommes sans qualités (attention, on n’a pas dit sous-hommes). Qui accuseront les autres d’en avoir et de discriminer ceux qui n’en ont pas.