Une étude pilotée par le CHU d’Angers a permis de démontrer l’efficacité de la vitamine D, administrée précocement et à forte dose, pour traiter les patients âgés atteints du Covid-19. Explications.
Promue par le CHU d’Angers et labellisée priorité nationale de recherche par l’État, l’étude COVIT-TRIAL, publiée mardi dans la revue scientifique Plos Medicine, montre avec un très haut niveau de preuves l’intérêt d’une forte dose de vitamine D administrée aux personnes âgées fragiles atteintes du Covid-19, donc à risque élevé de décès, dans les 72 heures du diagnostic. L’efficacité du traitement a été observée dès le 6e jour après le début du traitement.
Cette hormone naturelle est connue pour ses effets sur le métabolisme du calcium et le risque de fracture, mais aussi pour ses propriétés anti-inflammatoires dans les maladies infectieuses et cancéreuses. Elle permet par exemple de prévenir les infections respiratoires hivernales, ce qui avait été observé bien avant l’ère du Covid-19.
Ce résultat est important et cohérent, estime ainsi le Pr Cédric Annweiler, porteur de cette étude. Les effets anti-inflammatoires de la vitamine D réduisent très significativement le risque de décès à 14 jours, en évitant manifestement l’emballement inflammatoire et l’orage cytokinique observés dans les formes graves de Covid-19.
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