Inspirés par le vote britannique, les habitants de l’État américain du Texas réclament l’indépendance.
L’onde de choc après le scrutin historique au Royaume-Uni a traversé l’Atlantique et a ravivé de vieilles aspirations indépendantistes subsistant au sein des États-Unis. Les partisans de ces idées n’ont pas tardé à réagir et ont lancé sur les réseaux sociaux le hashtag #Texit. Celui-ci a été accompagné de nombreux posts contenant une carte des État-Unis sans le Texas et appelant le gouverneur de l’État Greg Abbott à prendre des mesures, indique le New York Times.
BREAKING :
Texas Votes to Secede.#TEXIT
#BREXIT pic.twitter.com/rJ27D2cs0t— TEXAS (@UTProbs) 24 juin 2016
L’initiative d’accorder l’indépendance au Texas a déjà obtenu le soutien de 250.000 habitants, a expliqué le chef du Mouvement nationaliste du Texas Daniel Miller. Sur son compte Twitter, M. Miller dit régulièrement au gouverneur Abbott que l’État est prêt au référendum.
« Bonjour, Greg Abbott. Nous sommes prêts à voter sur #texit. Pourquoi ce retard ? »
Good morning GregAbbott_TX. We're ready for a vote on #texit. What's the hold up ? texasnatmov
— Daniel Miller (@TheTexianDM) 28 juin 2016
Selon le New York Times, le Brexit a également affecté les humeurs des habitants de la Nouvelle-Angleterre. Ainsi, les résidents de Manchester, une ville située dans l’Etat du New Hampshire, ont organisé une manifestation pour soutenir un « NHexit ». Le mouvement pour la séparation de l’État du Vermont a lui aussi annoncé le vif intérêt de ses habitants pour les idées indépendantistes après le référendum britannique.
Well, it's a similar %. #TexitYes by @TheTylt pic.twitter.com/9CSR8RQwJN
— Point the Obvious (@pointObvious) 30 juin 2016
Quoi qu’il en soit, pour l’instant le Texas est à l’abri. Il n’a tout simplement pas de base formelle pour quitter les États-Unis, souligne le journal. Les prudents pères fondateurs du pays n’ont pas prévu dans la constitution la possibilité d’une sortie.