Laurent Bigorgne, l’ex-directeur de l’Institut Montaigne, un think tank libéral, a été condamné jeudi 8 décembre à douze mois d’emprisonnement avec sursis et 2 000 euros d’amende, pour avoir drogué à son insu son ancienne belle-sœur et collaboratrice lors d’une soirée en février.
Le tribunal correctionnel a considéré que Laurent Bigorgne, figure des milieux de pouvoir, avait administré cette drogue « afin de commettre à son égard un viol ou une agression sexuelle », requalifiant ainsi les faits.
La peine prononcée est en deçà des réquisitions du parquet, qui avait demandé le 10 novembre dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis et une obligation de soins, sans retenir l’intention sexuelle.
L’ancien tout-puissant patron était absent au délibéré. Son avocat, Me Sébastien Schapira, a annoncé qu’il allait « immédiatement » faire appel de cette « décision insensée, incohérente ».
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