Poussez la réflexion sur le sujet avec Alain Soral :
« Du féminisme féminisant au féminisme masculinisant »
(extrait de SAPTR #21)
[…] À la rentrée prochaine, les étudiants ne retrouveront pas Valérie P., leur professeur de danse, qui enseigne dans le 15e arrondissement. Jugée « sexiste » par plusieurs élèves, l’enseignante a vu son contrat prendre fin après huit ans de service en tant que vacataire, selon nos confrères du Parisien . La raison : elle a refusé de remplacer les termes « homme-femme » de son cours par « leader-follower ».
Sa volonté de préserver les termes traditionnels à la danse n’a pas plu aux élèves, ni à l’école. « Plusieurs étudiants inscrits à un cours de danse, composé de 20 élèves, se sont plaints auprès de l’administration de Sciences Po de propos sexistes, discriminatoires, dégradants et minimisant les violences sexistes et sexuelles (VSS), tenus de façon répétée par l’enseignante », explique l’institution dans un communiqué de presse. […]
[…]
La danseuse professionnelle n’a pas souhaité modifier l’intitulé de son cours, comme l’exigeait Sciences Po. « […] Moi je ne veux pas utiliser “leader” et “follower”. Sinon, c’est considérer qu’il y a une notion de soumission entre les deux rôles, ce qui n’est pas du tout le cas. Moi, je suis une femme, pas une followeuse. J’existe. »
[…] « Sciences Po m’a dit “soit vous acceptez et on continue, soit vous refusez et on arrête”. C’est une dictature. On tombe dans le wokisme. J’ai donc pris la décision d’arrêter. Cela allait trop loin. Je suis désolée, mais une femme d’1m50 ne peut pas faire le porté de Patrick Swayze dans Dirty Dancing », insiste la professeur de danse.
Lire l’intégralité de l’article sur etudiant.lefigaro.fr