Au Liban, une vidéo a envahi les réseaux sociaux comme une traînée de poudre. On y voit le chef d’une milice chiite irakienne, Qaïs al-Khazali, en tournée au Liban-Sud, à quelques mètres seulement de la frontière avec Israël.
En treillis, un keffieh palestinien autour du cou, Qaïs al-Khazali écoute attentivement les explications de ses guides, des membres du Hezbollah également en uniforme militaire.
La scène se déroule quelque part au Sud du Liban, « à 10 kilomètres du Golan » syrien occupé, comme le précise l’un des interlocuteurs. Qaïs Al-Khazali est le chef de « Asaïb Ahl al-Haq » (« la ligue des vertueux »), une des plus puissantes des milices chiites irakiennes qui composent les Forces de la mobilisation populaire, proches de l’Iran.
La tournée se poursuit et le groupe arrive devant la porte de Fatima, dans la localité de Kfar Kila, à quelques mètres seulement de la Galilée. Le chef irakien annonce, alors, que ses forces sont prêtes à se tenir aux côtés des Libanais et des Palestiniens dans leur combat contre l’occupation israélienne.