Piero San Giorgio identifie le POURQUOI religieux à un vulgaire artifice compensatoire, qui faute de mieux, pourrait remplacer l’opium consumériste après l’effondrement économique. ceci est une héresie !
La religion catholique qui par définition N’EST PAS UNE OEUVRE PUREMENT HUMAINE, n’a pas vocation à devenir un vulgaire objet de consommation soumis à une dictature de l’opinion elle même maquillé en vague "tolérance". Vague "tolérance" ne réclamant strictement aucune foi, ni aucun effort d’amour et de pardon réel, tout en faisant la part belle à un COMMENT politique se voulant libre de toute autorité légitime !
La principale vocation de l’Eglise est de guider le COMMENT temporel, afin qu’il ne soit pas lui même soumis aux passions humaines déchaînants tout les vices aujourd’hui institutionnalisés et légalisés.
Piero San Giorgio n’a pas conscience que la situation de chaos vers laquelle nous nous dirigeons découle justement de l’instrumentalisation du Pourquoi religieux par le Comment politique, et ceci dès la prétendue "renaissance". Instrumentalisation qui à la fin du 18éme siècle, permis ensuite de justifier le rejet intégrale du religieux par le politique (laïcité), ainsi que le détournement de ses principes par un humanisme libérale/libertaire trompeur, car totalement coupé de la source de notre libre arbitre résidant dans le POURQUOI.
B.A.D ou pas, une société humaine dans laquelle le POURQUOI religieux est soumis au COMMENT politique, est une société qui instrumentalise le religieux, et qui plus tard finira à nouveau par le rejeter intégralement au profit d’une forme de religiosité inversé cherchant à substituer au réel ses propres lois et sa propre réalité, autrement dit à l’image du "prince des révoltés".
Piero cite les "révolutions" industrielles du 19éme siècle, mais il oublie volontairement ou pas, de citer la séparation de l’Eglise et de l’Etat qui permis au pouvoir temporel de se liberer totalement de l’autorité extra-humaine qui jadis l’entravait dans l’expansion de ses interêts mercantiles et usuriers. Sans oublier la prétendue "réforme protestante" qui dès la renaissance, parvint déja diviser les Chrétiens, et donc à affaiblir l’autorité de l’Eglise sur les princes de ce monde. Citons également l’abolitionisme libertaire de la fin des années 60 qui cet fois ci permis la destruction des derniers résidus de morale Chrétienne encore présents chez les individus de toute classe sociale et de toute appartenance politique confondue !
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