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La récession européenne et ses conséquences

par Jacques Sapir

En cette fin d’année 2011, l’Europe, et en particulier la zone Euro, semble être entrée en récession. Trois des quatre premières économies de la zone Euro, la France, l’Italie et l’Espagne ont connu une fort mauvais quatrième trimestre 2011 et devraient continuer sur cette pente au moins pour le premier semestre 2012.

Il en va de même pour la Belgique, et, bien entendu, pour la Grèce et le Portugal. Rien de ceci n’est étonnant. La mise en œuvre simultanée de plans d’austérité dans ces différents pays, décidés pour équilibrer les comptes publics et « sauver l’euro », ne pouvait que provoquer une contraction de l’économie. À ceci vient s’ajouter la politique des banques.

Très exposées à la crise de la dette souveraine, fragilisées par les conséquences de la crise des « subprimes » et les crédits dits « toxiques », elles ont fortement réduit le crédit interbancaire ainsi que les prêts aux particuliers et aux entreprises.

La Banque Centrale Européenne a bien tenté de prévenir ce scénario, et elle a accordé d’importants crédits pour une durée de trois ans aux banques. Mais rien n’y a fait. Les banques ont utilisé cet argent pour le placer à très court terme (moins d’un an), et de plus elles ont apporté une partie de leurs créances à la Banque Centrale Européenne.

Le mouvement de contraction des crédits n’a donc pas pu être arrêté. Nous avons donc aujourd’hui la conjonction d’une politique déflationniste menée par les États et d’une forte contraction du crédit, impulsée par le secteur bancaire.

Les conséquences sociales sont évidentes ; le chômage, déjà important dans ces pays, va continuer à monter. Il devrait atteindre les 23% en Espagne et les 10% en France d’ici à la fin de 2012. Mais les conséquences économiques et fiscales de cette situation seront encore pires. Fiscalement, la combinaison de la récession et de la montée du chômage va réduire à néant, ou peu s’en faut, les efforts consentis pour réduire la dette publique.

Avec la baisse de la production intérieure ces pays vont connaître une baisse plus que proportionnelle de leurs recettes fiscales. Sans le même temps, les dépenses sociales vont augmenter mécaniquement en raison de l’accroissement du chômage. Le déficit public, que l’on avait cru combattre par les plans d’austérité, réapparaîtra dès la fin du premier trimestre 2012, ce qui rendra nécessaires de nouveaux plans d’austérité, qui viendront ajouter leurs effets déflationnistes aux précédents.

D’ores et déjà dans le cas de l’Espagne, le déficit pour 2011 sera de 8% du PIB au lieu des 6% prévus en raison de la contraction de l’économie (et ceci sans compter la régularisation des impayés publics qui se montent à près de 10% du PIB).

Par ailleurs, les agences de notation, qui craignent tout autant la dette que la récession, continueront de dégrader les pays, les uns après les autres. Cette dégradation signifie un renchérissement des emprunts qui sont nécessaires soit pour assurer le refinancement de la dette existante soit pour assurer le financement du déficit, sur les marchés financiers. On sait déjà que la France devra ainsi emprunter 178 milliards d’euros en 2012, l’Italie sans doute 450 milliards, l’Espagne probablement plus de 250 milliards, et ceci sans compter les besoins de la Grèce, du Portugal et de l’Irlande.

La hausse du coût de la dette pèsera toujours plus lourd sur les budgets publics, obligeant les gouvernements à des choix cornéliens soit de réduire les autres dépenses publiques (et d’aggraver le mouvement déflationniste) soit d’aboutir à un déficit plus élevé que prévu.

Rien ne semble donc pouvoir arrêter la spirale déflationniste dans laquelle la zone Euro s’est engagée dans le faux espoir de sauver la monnaie unique. La poursuite de ce qui est aujourd’hui une chimère ne sera pas sans conséquences sur les pays voisins, en Europe et hors de l’Europe.

La contraction du crédit dans la zone Euro va affecter de manière importante les banques des pays de l’est de l’Europe, qui sont très dépendante pour leur refinancement des banques Allemandes, Autrichiennes (Raffeissen et Volksbank) Françaises et Italiennes (Intesa et Unicredit). Les 6 pays concernés (Bulgarie, République Tchèque, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne et Roumanie) ont accumulé pour 652 milliards d’Euros de créances par rapport à l’ensemble des banques de la zone Euro contre seulement 131 milliards pour la Russie. Une limitation des prêts des grandes banques européennes aura des conséquences importantes sur l’activité économique de ces pays. On le voit déjà en Hongrie, mais aussi en Pologne.

Mais la conséquence la plus importante sera bien sur dans le domaine commercial. Avec l’entrée en récession, voire en dépression, d’une grande partie de la zone Euro les pays émergents exportateurs de produits manufacturés seront les plus pénalisés. Pour les exportateurs de matières premières (comme la Russie et, dans une moindre mesure le Brésil), l’impact sera moindre, mais devrait pourtant être notable. L’explication de cette asymétrie dans les effets se comprend aisément.

Les matières premières sont relativement peu élastiques aux modifications, à la hausse comme à la baisse, de la demande. Si, en période de récession, les usines consomment moins d’énergie par exemple, la consommation des ménages reste relativement inchangée. Par contre, en période de difficultés économiques, il est toujours possible de remettre des achats de biens manufacturés à des jours meilleurs.

En Europe, les pays les plus touchés seront la République Tchèque, la Hongrie, la Roumanie et la Pologne. En raison de leurs spécialisations industrielles, la Chine, la Corée du Sud et la Malaisie seront les pays d’Asie où l’impact sera le plus important.

Ainsi, la récession de la zone Euro devrait avoir des conséquences importantes sur l’Asie mais aussi sur l’Europe centrale et orientale où sont concentrés les pays exportateurs de biens manufacturés. Elle devrait avoir des conséquences bien moindres au Moyen-Orient et en Russie.

Mais il est clair que l’économie mondiale sera affectée dans son ensemble. À ne penser qu’à l’Euro, les dirigeants Allemands et Français qui sont à l’origine des divers plans d’austérité appliqués dans les différents pays de la zone Euro ont pris la responsabilité d’infliger une crise dans la crise.

 






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15 Commentaires

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  • #82029
    Le 3 janvier 2012 à 20:09 par Panini Bolognaise
    La récession européenne et ses conséquences

    "La crise, c’est bien, cela rapproche les gens les uns des autres". Dixit Juliette Binoche qui paraphrasait François Mitterand à l’époque où, en plus, elle tournait dans le film "Les Amants du Pont-Neuf’ !

     

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  • #82163
    Le 4 janvier 2012 à 02:17 par Borowic
    La récession européenne et ses conséquences

    Pourquoi tout mettre sur le compte de l euro ? Implicitement cela laisse penser que sans l euro l europe irait tres bien. Je ne crois pas, je suis meme sur du contraire. La racine du mal est plus profonde que l euro : il suffit de lire le livre de Soral pour comprendre.

     

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    • #82197
      Le Janvier 2012 à 10:10 par francky
      La récession européenne et ses conséquences

      Sans l euro nous n aurions pas la crise que nous svons et c est tres bien explique dans le livre d’ AS "Comprendre l’empire"... Il suffit de savoir lire.... Voilà...

       
    • #82242
      Le Janvier 2012 à 13:09 par partyboy
      La récession européenne et ses conséquences

      À ceci vient s’ajouter la politique des banques...



      "Plus profonde" n’est pas synonyme "d’indépendante"

      Et peut-être qu’une Europe unie sans euro aurait mieux valu qu’une Europe hétérogène avec l’euro.

       
    • #82244
      Le Janvier 2012 à 13:22 par Borowic
      La récession européenne et ses conséquences

      Sans l euro nous n aurions pas la crise que nous avons mais nous aurions la crise quand même. L’ euro date de 1999 c est pas très vieux.

       
    • #82459
      Le Janvier 2012 à 00:53 par Saroumane38
      La récession européenne et ses conséquences

      Tu commences à me fatiguer avec ton attitude de gâteux pro-euro. Toutes les analyses économiques sérieuses (et je ne ferai pas de recherches pour toi, sors-toi les doigts du fion, pour une fois) montrent que les pays qui n’ont pas l’euro s’en sortent mieux (la Grande-Bretagne faisant exception, mais pour des raisons différentes) mais toi tu viens faire ton boulot de gentil toutou aux ordres de l’UMPS en répétant à tour de bras que sans l’euro, ce serait pire ! Ben voyons. Retourne donc chez tes employeurs et laisse-nous entre gens sérieux, tu n’as absolument rien à faire ici.

       
    • #82477
      Le Janvier 2012 à 02:23 par Borowic
      La récession européenne et ses conséquences

      @Saroumane

      Vous avez un ton de petit nervi stalinien qui n’a pas sa place dans un blog qui prône la réconciliation.

       
    • #82494
      Le Janvier 2012 à 07:57 par abderrahim
      La récession européenne et ses conséquences

      Désolé de m’immiscer. M. Gorowic a raison, il conviendrait de rester poli, ,nous sommes ici pour échanger des idées/points de vue, pas pour nous invectiver).
      Plus je lis, plus je me renseigne, et plus je crois que la crise financière actuelle a été fomentée, planifiée. L’Euro doit disparaître. Réveillez-vous M. Borowic. Vous-même vous voyez bien que nous ne pourrons jamais rembourser notre dette ce qui se paiera par notre avilissement au FMI.
      On va vers un écroulement de l’Euro qui a déjà commencé et une mise sous tutelle financière de l’UE par le FMI, c’est à dire par les US. Nous aurons des émeutes de la faim, et des foyers de tension partout en Europe. Il y aura de nombreux morts.
      Je crois même qu’il ne serait pas impossible que le dollar deviennent un temps la monnaie d’échange ou de refuge en Europe face au massacre annoncé de l’Euro. Ca existe déjà depuis longtemps dans beaucoup de pays au monde où à coté de la monnaie nationale, co-existe le dollar (justement à cause de l’inflation) : Liban, Syrie, Iraq, Egypte, Thailand,...
      Ce scénario sera d’autant plus vrai que le dollar continuera d’augmenter par rapport à l’Euro (il ne serait pas étonnant que dans une année 1 dollar = 2 euros, donc une inflation explosive, consécutive à une impression massive d’euros par la BCE, qui a d’aileurs déjà commencé la semaine dernière par 500 milliards d’euros de prêts aux banques privées....)
      Le plan est aussi que le dollar s’effondre à son tour mais l’Euro ne sera plus là pour le suppléer.
      Seul l’Or pourra sauver les meubles de ceux qui auront pensé à en conserver. Il ne m’étonnerait guère qu’aujourd’hui l’Or se concentra principalement dans un petit nombre de banques privées appartenant à ceux dont on ne peut citer le nom.
      A. Soral le disait lui-même dans sa dernière vidéo, il y a des financiers très puissants qui veulent le chaos économique partout dans le monde pour imposer un Gouvernement mondial et son bras financié le FMI (appartient principalement aux US). Un autre indice, les dernières lois NDAA aux states promulguées par décrets (comme par hasard) par Barak Obama, lois anti-démocratiques qui permettent d’emprisonner officiellement quiconque sans jugement....Ca fait sens.
      L’Euro devrait donc lourdement chuter cette année. Nous serons sous domination FMI. Puis le Dollar chutera à son tour. La monnaie électronique remplacera le dollar ( VISA inc. et MAstercard Inc. appartiennent à ceux dont on ne peut prononcer le nom), puis à son tour elle s’effondrera pour laisser place à un retour à la monnaie OR. Ce faisant des boulversements géopolitiques avec guerres surgiront.
      Comme le dit si bien le livre prophétique d’Alain Soral, nous allons vers une gouvernance mondiale depuis NY voire Jérusalem. Les révoltes des nations échouront pour aller vers le sens de l’Histoire. Les Nations n’ont plus de pouvoir et si elles se rebiffent encore et toujours elles seront détruites par les US.

       
    • #82517
      Le Janvier 2012 à 10:56 par Alpha
      La récession européenne et ses conséquences

      @abderrahim je vais sauvegardé ton message et le ressortir dans 1 ans. L’Euro ne disparaitra pas, sa valeur est toujours 40% supérieur à il y a 9 ans et le monde entier hormis USA veut un Euro fort. Le seul problème de l’Euro est une régulation commune de la dette de tout les pays de la zone Euro, si les mesures prise sont respectée la stabilité de l’Euro ne fait aucun doute.
      La crise actuelle est dû avant tout au USA et la première crise de 2008 des sub prime.
      Si il y a reccession et que les taux d’intèrêt reste bas, l’activité éconimique perdurera, par contre si ils augmentent c’est une autre histoire...

       
  • #82198
    Le 4 janvier 2012 à 10:12 par Alpha
    La récession européenne et ses conséquences

    Les USA sont les responsables de cette crise et leur manipulation/dévaluation du dollars agace le monde. Personne dans le monde ne veut la fin de l’Euro car si cela arrive le Dollar sera la seule monnaie d’échange dans le monde. Des pays comme le Brésil, la Chine et même l’Iran ne veulent pas la fin de l’Euro. Et n’oublions pas que l’Euro est encore 40% suppérieur à sa valeur d’il y a 9 ans ! Cette crise passera à condition que les taux restent bas afin de garantir une activité économique, par contre si ils augmentent on risque "un éboulement économique".

     

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    • #82460
      Le Janvier 2012 à 00:53 par Saroumane38
      La récession européenne et ses conséquences

      Désolé mon pote, mais t’es complètement à la ramasse. En l’état actuel des choses, la seule monnaie d’échange dans le monde, c’est le dollar. L’euro valeur refuge, c’est une vaste blague, tous les pays qui ont voulu switcher du dollar à l’euro se sont immédiatement fait bombarder la gueule. Tu te contredis d’ailleurs toi-même en disant que tout le monde veut préserver l’euro pour ne pas que le dollar reste seul monnaie d’échange. Car tout le monde, ça inclut les USA, ce qui revient à dire que les USA soutiennent l’euro pour ne pas que leur monnaie soit la seule qui domine ! La vérité, c’est que les USA veulent en effet préserver l’euro, mais pour des raisons purement politiques, car ils font tout pour empêcher qu’il devienne une monnaie d’échange mondiale. Ce risque réel pour eux est largement contre-balancé par la main-mise et le contrôle politiques de l’UE que l’euro confère aux USA. L’euro n’a absolument aucun sens d’un point de vue économique, c’est un projet purement et simplement politique qui ne profite pas aux européens, et ceux qui font semblant, ou encore pire, croient vraiment le contraire, comme certains individus qui commentent ici même, sont des imbéciles ou des vendus.

       
    • #82514
      Le Janvier 2012 à 10:47 par Alpha
      La récession européenne et ses conséquences

      Saroumane je pense que tu te plante.
      L’Europe est actuellement une puissance économique et la seule façon de le rester est de batir une économie forte autour de l’Euro. Un retour au monnaies nationale serait une catastrophe pour tous les européens, aucun pays avec sa monnaie nationale, sa petite économie interne et son absence de ressources ne fera le poids face au USA, Russie et tous les pays émergents. Les mesures qui sont prises actuellement si elles sont respectées iront vers une stabilisation à moyen terme de l’économie européenne. L’Euro est une réalité et le monde entier (sauf USA) veut son maintien car c’est une alternative au Dollar, qui reste prioritaire pour l’instant.
      L’importance donnée au agence de notation et l’attitude des USA dans cette crise sont 2 gros problèmes.

       
    • #82624
      Le Janvier 2012 à 16:41 par Borowic
      La récession européenne et ses conséquences

      Alpha

      Je pensais comme vous il y a quelques années. Aujourd’hui je n ai pas le moindre doute que j avais tord.
      Le bien etre des citoyens et la puissance économique n ont rien a voir. L’union européenne affaiblit les pays européens tant sur le plan economique que sur le plan diplomatique. Le seul acquis positif est l Union douanière.
      L Europe est une illusion qui flatte la vanité la plus primaire : plus on est gros plus on est puissant mais l Europe c est un terrible recul des libertés, c est l alignement sur un dénominateur commun minimum.
      Depuis que l Acte unique europeen au milieu des annees 80 qui a lance les bases de l europe actuelle tous les pays memebres n ont cesses de reculer

      L Europe est la 4eme plus grosse connerie du XXsiecle apres les deux guerre mondiales et le revolution de 17

      Ceci etant dit sans aggressivite car comme je vous l ait dit j etais sur votre ligne il n y a pas si longtemps

       
    • #82648
      Le Janvier 2012 à 18:12 par nlg688375
      La récession européenne et ses conséquences

      a alpha aussi (c’est pas de l’acharnement t’en fais pas)

      si tant est que les solutions d’une zone euro forte seraient (c’est mon avis) un protectionnisme européen, des banques centrales libres de battre monnaie et une vraie redistribution des richesses (fiscalité bien gérée notamment contre l’évasion fiscale des entreprises et ménages)

      avec l’euro et schengen, on a toutes sortes de problèmes :
      - aucune chance de faire un protectionnisme européen car
      les dirigeants n’en veulent pas (ils sont mondialistes)
      quand bien même ils proposeraient un référendum, la désinformation dissuaderait les peuples
      quand bien même les peuples des états zone euro se réveilleraient et souhaiteraient du protectionnisme, comment se mettraient ils d’accord sur les produits à taxer puisque toutes les économies sont différentes ?

      Si la france bat ses euros pour payer un pont et que ses euros partent en pologne (qui serait soudain plus compétitive), comment ferait elle pour rembourser ? En sous jacence, on voit que l’euro c’est déjà une compétition entre les économies (délocalisations vers l’est par l’exemple dans l’industrie). Et une compétition pour quel but. La croissance ? plutot le nivellement des standards sociaux nationaux vers le bas.

      Pour le controle de la monnaie, t’imagines le bordel et le temps que ca mettrait pour que tous les pays controlent leurs banques et entreprises simultanément et avec le meme sérieux ? puisque c’est cela qu’il faut, on ne peut se contenter de faire la guerre aux paradis fiscaux uniquement en france, puisque les euros peuvent courir librement en italie , en allemagne etc..

      Bon ben, vivent l’euro, alpha, giscard, rothschild, cohn bendit et à mort notre satané franc et économie française.

       
    • #82661
      Le Janvier 2012 à 18:51 par abderrahim
      La récession européenne et ses conséquences

      @borowic, de votre dernier message sur de nombreux points je suis d’accord avec vous.
      @alpha, c’est une chimère de croire qu’un jour l’Euro supplantera le dollar. Les US sont effectivement les responsables du déclenchement de la crise de la dette en Europe. Ca n’a été que l’étincelle qui a mis le feu à la paille. Sans paille pas de feu...
      Comme le dit si bien Alain Soral, il faut aller un ou deux crans au-dessus dans le raisonnement si je puis dire.
      N’en déplaise aux esprits rationnels (par opposition aux hétéronomes dont je suis),il y a là manifestement une puissante nécessité que le chaos s’installe pour passer à la prochaine étape qui est le gouvernement mondial. D’ailleurs écoutez tous les discours de nos politiciens actuels, esprits autonomes en puissance, hein, ils disent tous qu’il faut une World Organization (j’entends même ce discours à la base auprès de collègues depuis 15 ans pour dire que ca ne date pas d’hier...). Comme dirait un bon Chrétien : “ Ainsi soit-il.”