Au cours du mois d’octobre 2017, les ménages suisses ont reçu un tract de propagande d’Amnesty International, dans leur boîte aux lettres, qui visait exclusivement la Corée du Nord. Le dépliant est scellé par un autocollant illustrant une icône officielle nord-coréenne avec des barbelés contenant l’inscription : « ATTENTION ! CONTENU NON VALIDÉ PAR LE GOUVERNEMENT NORD-CORÉEN. »
Sur un côté du tract, il est marqué :
« Faites-vous votre propre opinion sur la situation en Corée du Nord ». Ce que Kim Jong-un ne veut pas que vous lisiez ».
Le tout est accompagné par les accusations habituelles proférées dans les médias institutionnels, à savoir l’existence de camps de travail, la constitution de crimes contre l’humanité, ainsi que des témoignages d’anciens détenus. Il est assez risible de voir Amnesty International prétendre que le citoyen peut se faire sa propre opinion sur la Corée du Nord, simplement en lisant un tract militant qui ne fait que reprendre la doxa. Amnesty ne va pas à contre-courant des médias dominants, comme elle voudrait nous le faire croire, mais elle valide sans réserve la propagande des gouvernements occidentaux ainsi que celle des médias mainstream.
L’autre côté du tract est un réquisitoire contre le dirigeant Kim Jong-un, qui est même caricaturé à la manière d’un Gulliver. Bien sûr Amnesty International n’oublie pas de placer un bulletin de versement destiné à soutenir ses activités ainsi que des exigences formulées de manière arrogante à l’égard de Pyongyang. Dans le tract de propagande, pas un mot sur l’embargo imposé par Washington ou les menaces américaines qui pèsent sur le pays, ni même sur la terrible Guerre de Corée (1950-1953) menée par les USA et qui est responsable de la destruction de ce pays et de la mort de millions de civils.
Qu’est-ce qui explique une telle partialité d’Amnesty International sur cette question ? La réponse se trouve dans les financements de l’organisation qui viennent en grande partie des USA. Il y a clairement une offensive menée de concert avec l’État profond américain. Alors que la Corée du Nord est menacée de destruction par la puissance nucléaire américaine, AI ne trouve rien de mieux à faire que de relayer la propagande de Washington et de s’acharner sur Pyongyang en tentant de rallier l’opinion publique occidentale à sa cause.
L’ombre de Soros
Amnesty International est régulièrement financée par l’Open Society Fondations, du milliardaire américain, adepte des révolutions colorées, George Soros. Ainsi, en 2009, AI a reçu 125 000 dollars de l’OSF, et même 750 000 dollars en 2008. Parallèlement à cette offensive très marquée contre un pays non-aligné, AI soutient activement le chaos migratoire en Europe en exigeant des pays européens qu’ils accueillent des migrants sans limite. Il est évident qu’en tant que financier d’AI, Soros a son mot à dire dans le choix des campagnes de propagande, que ce soit à l’encontre de la Corée du Nord ou sur la question du chaos migratoire.
Enfin, cette propagande contre la Corée du Nord sert bien évidemment les intérêts d’Israël, qu’Amnesty International et Soros font semblant de critiquer. Il est peu probable que l’organisation mette autant de moyens pour créer un tract, distribué de façon massive dans les ménages occidentaux, qui condamne la politique d’extrême droite israélienne ainsi que les exactions à l’égard des Palestiniens. Amnesty serait immédiatement accusée d’antisémitisme si elle se risquait à une telle critique à une échelle aussi massive. Elle se contente de quelques remarques, uniquement destinées à dissimuler sa véritable nature, à savoir celle d’une officine de propagande néo-conservatrice.
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