On a connu l’extrême gauche plus zélée !
Entre le dispositif policier absolument inédit mis en place pour sécuriser une « librairie d’extrême droite » et le renoncement risible des « militants de la mouvance contestataire radicale », on se demande vraiment si la promotion d’Éric Zemmour n’est pas directement diligentée par l’État profond !
Médiatiquement omniprésent, distribué partout, avec ce qu’il faut de diabolisation artificielle et de soutiens hypocrites et intéressés qui permet au « journaliste » qui n’est pas au chômage de jouir d’une aura de rebelle : confirmation est faite que le national-sionisme dont il est le porte-étendard est LA stratégie de repositionnement du Système.
N’en déplaise à Hapsatou Sy déjà lâchée par plus malin qu’elle et à l’insignifiante Ligue de défense noire africaine, ce n’est pas la gauche antiraciste structurellement sous contrôle sioniste qui va s’opposer au souffle actuel.
À ce propos, l’affaire PLB – « Pendez les Blancs » – est emblématique de ce changement de paradigme : au diable l’antiracisme, vive le racisme décomplexé... s’il sert les intérêts de l’oligarchie, évidemment. Ce pauvre Nick Conrad est, sans le savoir, tombé dans le piège tendu par les ingénieurs sociaux du Système. Alors que sa chanson – d’une médiocrité abyssale, il faut bien le dire, mais à l’époque l’antiracisme permettait encore tout – date de mars 2018 et son clip du 17 septembre, c’est seulement maintenant que toute la sionosphère se réveille, et dans un bel ensemble.
L’appel au meurtre raciste du clip de Nick Conrad est abject et d’une violence inouïe. La liberté de création, ce n’est pas la liberté d’appeler à pendre des Blancs à raison de la couleur de leur peau. La LICRA saisit la justice et sa commission juridique.
— LICRA (@_LICRA_) 26 septembre 2018
La LICRA redécouvre les vertus de l’antiracisme (et du racisme) en dénonçant le rappeur : le ministre de l’Intérieur embraye, c’est dans l’ordre des choses, le porte-parole du gouvernement hurle à la « haine », mais c’est la paire Collard-Retailleau de l’axe RN-LR qui a lancé l’opération. Tout s’enchaîne dans une magnifique chorégraphie, avec les éléments de langage habituels, comme dans l’affaire du rappeur Médine, qui ne jouera finalement pas au Bataclan en octobre. Décidément, un rappeur ça sert à tout.
- Le dindon de la farce sioniste
« Ce morceau, c’est un miroir, une réponse aux injustices vécues par ma communauté depuis l’esclavage. Je me suis inspiré de mon expérience personnelle et de ce que j’observe dans mon quotidien en tant qu’artiste. J’ai cette impression que l’homme noir doit toujours faire plus d’efforts pour s’intégrer et rentrer dans le moule que veut lui imposer la société : à l’école, dans la rue, durant un entretien d’embauche... Dans mon clip, qui n’est que de la fiction, j’ai voulu inverser les rôles de l’homme blanc et de l’homme noir. Et proposer une perception différente de l’esclavage. »
Ce pauvre Conrad aura été utile au moins à une chose, avec sa chanson inspirée de « Malcolm X » et soi-disant « antiraciste », gémit-il au Parisien : il aura fait avancer d’un pas de géant la cause du national-sionisme en augmentant la tension artificielle Noirs/Blancs et en resserrant les liens entre nationalistes et sionistes. Une ingénierie de toute beauté qui éclate au grand jour dans un dispositif bien huilé.
D’ailleurs une interview parue dans Le Figaro du 26 septembre vient enfoncer le clou, donnant encore plus de crédit à l’idée d’une opération d’envergure montée de A à Z.
- Barbara...
C’est sous l’égide d’Alexandre Devecchio, à la fois compagnon de l’ultrasioniste Noémie Halioua et entremetteur qui unit dans ses pages les nationaux et les sionistes du milieu médiatico-politique, que Barbara Lefebvre dénonce la « haine ». Cette prof d’histoire-géo venue de nulle part – elle a participé à l’ouvrage collectif Les Territoires perdus de la République, un livre « capital » selon Alain Finkielkraut – rappelle l’objet de cette opération :
Devecchio : « Dans vos livres, vous avez dénoncé très tôt la montée en puissance d’un “nouvel” antisémitisme, mais aussi d’une haine des Blancs et d’une idéologie antifrançaise. Ce clip en est-il l’expression ? »
Lefebvre : « Tout cela va ensemble. La haine antijuive est devenue indissociable de la haine des Blancs, en fait la haine de l’Occident. Le Juif n’est plus le “corps étranger” des antisémites du XIXe siècle, il est un “corps étranger trop français” pour nos nouveaux antisémites. Les minorités asiatiques subissent un racisme similaire. C’est l’assimilation à la française qui est le cœur brûlant de cette haine.
Ce clip de neuf minutes mérite d’être vu car l’opinion doit connaître ce bréviaire de la haine qui imprègne une partie significative de la jeunesse dite “racisée” pour utiliser la terminologie indigéniste. Ces suprémacistes tiennent habilement les deux bouts de la chaîne : victimisation-humiliation/appel à la violence vengeresse pour laver son honneur. Ils se répartissent bien les rôles : des Nick Conrad et Dieudonné jouent les méchants provocateurs, et des gentilles icônes de la “diversité” répètent sur les plateaux télé que “tout ça est regrettable mais que c’est la faute aux discriminations et à la colonisation”. »
Pour l’instant, il n’y a plus que le gauchiste Éric Coquerel de La France insoumise pour défendre ce pauvre Conrad... Ou l’extrême gauche coincée entre ses préceptes antiracistes et la nouvelle injonction sioniste !
Le racisme anti-blanc ne représente pas un phénomène de société selon ce député pic.twitter.com/JCchkcYRpW
— BFMTV (@BFMTV) 26 septembre 2018
Refusez l’arnaque du national-sionisme
en signant la pétition « Non au national-sionisme ! » :