La délibération votée fin octobre par le conseil municipal de cette commune de l’Indre invoque une « loi naturelle supérieure aux lois humaines ». Plusieurs municipalités ont déjà tenté, en vain, de se soustraire à l’application de la loi.
Le conseil municipal de Fontgombault menace de démissionner s’il est contraint de procéder au mariage d’un couple homosexuel. Les habitants de cette petite commune de l’Indre ont reçu récemment dans leur boîte aux lettres le compte-rendu de la dernière réunion du conseil municipal, dans lequel les élus font part de leurs décisions.
« Hors de question de marier des pédés ! Je ne le ferai pas », s’était déjà exclamé en septembre le maire Jacques Tissier dans La Nouvelle République. La délibération, adoptée le 24 octobre, invoque « une loi naturelle, supérieure aux lois humaines ». Le vote n’a pas été unanime : un des élus a voté contre, deux se sont abstenus. Légalement, les édiles et leurs adjoints sont tenus de célébrer les mariages. Les contrevenants risquent jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende, voire faire l’objet d’une révocation en Conseil de ministres.
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