Égalité & Réconciliation vous propose de lire et de relire
cet extrait du chapitre 6 de Comprendre l’Empire (2011) d’Alain Soral
intitulé « L’Empire en action ».
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Les opérations de gouvernance globale :
écologie, santé, terrorisme et finance
En plus de ce terrorisme antinational œuvrant, via la religion impériale du « plus jamais ça ! », à l’hégémonie mondialiste, d’autres opérations « sans frontières » sont également mises en place qui concourent discrètement au même but : faire accepter aux peuples le futur gouvernement mondial comme une nécessité « naturelle » au-delà des Nations et des clivages politiques.
La lutte contre la pollution, contre les virus, contre le terrorisme et les dérèglements financiers étant autant de causes qui exigent, au nom du bien-être et du salut de l’humanité, de passer au-dessus des gouvernements issus du suffrage populaire, pour être confiées au niveau planétaire à un collège d’experts non élus...
Le moment écologie : l’arnaque du réchauffement climatique et la taxe carbone (2006)
Ainsi, avec le documentaire Une vénté qui dérange, présenté par Al Gore, ex-candidat malheureux (pour ne pas dire spolié) à la présidence étatsunienne, l’oligarchie mondialiste va faire de l’écologie - ancienne idéologie conservatrice des années 1920-1930 passée par une phase de récupération gauchiste à partir des années 1970 - le fer de lance climatique du mondialisme.
Une écologie appuyée sur les travaux du GIEC - émanation climatologique de l’ONU, créé en 1988 et déjà utilisé par le gouvernent de Margaret Tatcher pour justifier la désindustrialisation de l’Angleterre - au service du nouveau marché de l’écologie promu par les ex-internationalistes de gauche passés au mondialisme de droite comme Daniel Cohn-Bendit (décidément sur tous les mauvais coups !) pour faire gober aux peuples d’Occident la thèse du « réchauffement climatique ».
Un bricolage mensonger, établissant un lien causal entre un supposé dangereux réchauffement planétaire, l’émission de co2 et la production industrielle, censé permettre au futur gouvernement mondial d’imposer la non moins fumeuse « taxe carbone ».
Une taxe présentée aux masses par les médias comme « anti-pollution » alors qu’elle n’est en réalité qu’un énième racket financier sorti des cerveaux malades de Goldmann Sachs : faire payer - via un marché carbone - le droit d’émettre du co2 ; soit l’impôt ultime sur l’air respiré !
Un vaste montage médiatico-financier fondé sur une escroquerie scientifique, heureusement dénoncé par les plus grands climatologues indépendants, et que vont bientôt refuser les puissances émergentes, telles l’Inde et la Chine, qui voient clairement dans ce nouveau marché spéculatif où l’on achète le droit de polluer, une tentative américaine de freiner leur développement industriel et leur future suprématie économique mondiale...
La lutte contre les pandémies et l’arnaque du vaccin H1N1 (2009)
Après la gouvernance globale au nom de l’environnement, ce sera, avec cette fois la complicité de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) - autre émanation de l’ONU - dans le rôle du GIEC, la gouvernance globale au nom de la santé publique. Et en lieu et place de la taxe carbone, le vaccin H1N1, nouvelle panacée censée prémunir l’humanité des risques de « pandémie » - pour épidémie mondiale - de grippe porcine.
Autre montage charlatanesque qui permet à l’oligarchie mondiale de terroriser les populations afin de les soumettre à des directives autoritaires : vaccination obligatoire encadrée par la force publique, interdiction de se regrouper... toutes choses utiles en période de crise et de risques de soulèvement populaire. Le tout sans omettre de réaliser là aussi d’énormes bénéfices indus. Le lobby pharmaco-chimique, avec la complicité des gouvernements, ayant fourgué dans cette opération ses gigantesques stocks de Tamiflu inutiles ; soit, rien que pour la France, 94 millions de vaccins à l0,60 € l’unité, pour un total de 1 milliard d’euros ; même si sous la pression populaire et les risques de scandale, cette commande et cette somme seront finalement réduites de moitié, ce qui fait quand même un racket net de 500 millions d’euros payés par le contribuable !
Donald Rumsfeld, actionnaire de Gilead Siences, propriétaire des droits du Tamiflu - et accessoirement ex-secrétaire de la défense des États-Unis - ayant empoché pour sa part dans cette opération une plus-value de 5 millions de dollars.
Une opération tellement scandaleuse qu’elle aura eu le mérite de rendre ces campagnes de vaccination - dans lesquelles certains esprits inquiets voient des opérations malthusiennes d’empoisonnement à l’échelle mondiale - de plus en plus suspectes aux peuples d’Occident...
La lutte contre le terrorisme et l’arnaque Al-Qaïda (11 septembre 2001)
Mais la première grande opération de terreur organisée afin de justifier la gouvernance mondiale, doublée d’une énorme opération financière, sont sans aucun doute les fameux attentats du 11 septembre 2001 sur le Pentagone et le Wall Trade Center.
Une opération terroriste oligarchique, instrumentalisant l’islam radical, qui permit à l’Empire de justifier et de relancer ses opérations de pacifications néo-coloniales (Irak, Afghanistan, demain Iran...) au nom de la lutte contre le terrorisme abstrait - synonyme du Mal - incarné par Al-Qaïda de leur ancien agent Oussama ben Laden.
Une auto-validation de la thèse du « conflit de civilisations », fer de lance impérial des néo-conservateurs américains, qui aura permis par ailleurs l’explosion du budget de l’armée américaine - toujours payé par le contribuable - pour le plus grand bonheur du lobby militaro-industriel.
Une opération qui aura permis enfin, aux États-Unis même, l’abolition de fait du Premier amendement garantissant aux citoyens américains les libertés démocratiques fondamentales, par le Patriot Act, au nom de la sécurité intérieure.
Une vérité officielle sur les attentats du 11 septembre tellement intenable - avec notamment les questions troublantes de l’écroulement des trois tours du WTC, dont la tour n°7 tombée sans le moindre avion, et l’avion tout aussi introuvable du Pentagone... - que plus d’un Américain sur deux n’y croit plus et pense aujourd’hui, comme de nombreuses hautes personnalités du monde entier, à un inside job impliquant services américains et israéliens...
La lutte contre la dette et l’arnaque de l’autorégulation financière (2007-2008)
Autant d’opérations qui sont autant de coups de fric pour les maîtres de l’Empire : l’oligarchie financière, responsable de tous les dérèglements économiques, se servant d’une façon générale de la Crise - notamment provoquée par le marché des subprimes - pour accroître la concentration du capital occidental entre ses propres mains et achever de ruiner les classes moyennes.
Une oligarchie financière qui, loin de faire son mea culpa, exige maintenant des gouvernements à sa botte de lui confier les pleins pouvoirs de contrôle et de régulation, arguant de l’obsolescence des États face à l’économie mondialisée.
Une exigence machiavélique de pompier pyromane aboutissant, comme ce fut déjà le cas lors de la création de la Réserve fédérale américaine (voir chap. 2) à confier aux renards la garde du poulailler...
Vers l’URSS à l’envers ?
Cette dérive purement spéculative et financière de l’économie de marché, où tout n’est plus désormais que spoliation et privilège oligarchique, finit par empêcher toute création de richesses.
Une sclérose qui ressemble beaucoup à celle du communisme des Soviets, mué en dictature bureaucratique d’une Nomenklatura, et qui conduisit finalement, par le chemin inverse, à la ruine et à la paralysie totale de l’ex-URSS.
Un Empire tout puissant en apparence, mais qui ne se maintient plus, face à la colère grandissante et à la misère du peuple, que par la propagande et la répression policière...
La question démographique posée à la domination impériale
À ce stade de puissance et d’illégitimité, tant sur le plan démocratique qu’économique, la question posée à l’oligarchie devient purement démographique.
Comment le petit nombre de ses membres va-t-il pouvoir continuer à contrôler une population mondiale grandissante, et de plus en plus poussée à la révolte par une crise généralisée ?
Un problème crucial auquel notre champion de l’hyperclasse nomade, Jacques Attali, répond dans ses conférences à usage interne, en proposant de simplifier et de faciliter les conversions, afin d’accroître les effectifs de sa communauté d’élite de 13 à 200 millions d’âmes.
L’autre solution, proposée selon les dires de feu Aaron Russo par cet autre oligarque, Nick Rockefeller, consistant au contraire à réduire de façon drastique la population mondiale par une série d’actions malthusiennes qui ressembleraient fort aux opérations de gouvernance globale précédemment évoquées, mais poussées à leur terme : famines organisées, empoisonnements de masse, guerre généralisée... afin que cette masse, réduite au moins de moitié, puisse continuer à être soumise et contrôlée par l’élite oligarchique dans sa proportion actuelle...
Le règne désormais sans partage de l’Empire sur l’Occident
Une vision incroyablement inégalitaire et violente, qui peut paraître délirante aux esprits humanistes helléno-chrétiens, mais pourtant conforme au messianisme judéo-protestant porté par les élites anglo-saxonnes et qui ont accouché historiquement de l’Amérique impériale comme du projet sioniste.
Une vision et une violence impériales auxquelles plus aucune force spirituelle ne vient désormais faire contrepoids en Occident :
l’alternative catholique s’étant ralliée à l’Empire des droits de l’homme depuis Vatican II (voir chapitre premier) ;
l’utopie communiste s’étant écroulée, avec l’URSS, sous le poids de ses contradictions ;
et les élites françaises ne faisant que trahir l’universalisme français pour l’Empire, depuis l’éviction du général de Gaulle...