Après la loi dite Macron, du nom de l’agent mondialiste encensé par les médias pour son « volontarisme » (comprendre par sa détermination à faire régresser socialement le pays), le ministre de l’Économie annonce une nouvelle loi pour l’été « qui permette de continuer à la fois le déverrouillage de l’économie française et d’accélérer la reprise qui est en cours ».
Parmi les verrous qui doivent sauter : faciliter les licenciements pour les PME et TPE qui connaissent des baisses de chiffre d’affaires ou qui voient la conjoncture économique prendre un tournant défavorable et cela, sans que le salarié puisse saisir les prud’hommes ; un nouveau contrat de travail moins contraignant pour le recruteur, soit la fin du CDI.
Le commis du Medef a fait ses annonces alors qu’il visitait un atelier d’opticien, tout en déclarant, sans rire :
« La France a perdu, on le sait, beaucoup d’emplois industriels durant les dernières décennies. Il y a eu dans de nombreuses filières une chute importante. Elle est endiguée depuis quelques années. Quand on endigue une chute, ça ne se voit pas au début (…) »
Autre chose qui ne se voit pas : le rejet de Hollande et du gouvernement Valls par une immense majorité des Français. Le millionnaire Macron n’en a cure et soutient que :
« Promettre du pouvoir d’achat quand on a 10 % de chômage, c’est s’affranchir de la réalité. »
Pas mieux pour Manuel Valls, qui prétend avoir « obtenu la baisse de l’euro qu’il avait demandée l’année dernière » (sic) et qui table sur une croissance cette année de l’ordre de 1,5 %...
Entre affirmations fantaisistes et régression sociale, les capacités de réflexion de l’exécutif sont de plus en plus inquiétantes...