Dans la nuit 23 juin 1983 des explosions dévastaient les locaux d’Air France aux Invalides et au Palais des congrès, mais plus symboliquement, l’une d’entre elles détruisait à l’orée du bois de Vincennes, le monument commémorant la mission d’exploration transafricaine (1897/1898) du capitaine Jean-Baptiste Marchand. Composée de 14 militaires français et de 152 tirailleurs sénégalais, la mission partie du Congo s’achevait le 10 juillet 1898 sur le Nil, à Fachoda. Elle se trouva alors confrontée le 19 septembre 1898 aux forces très supérieures du général Kitchener qui venait de remporter la bataille d’Omdurman. Ce dernier s’empressa d’encercler les Français, dès lors pris dans la nasse. Une crise internationale s’ensuit. Nommé chef de bataillon le 1er octobre, Marchand reçoit finalement l’ordre d’évacuer la place en janvier et se replie sur Djibouti, où il arrive en mai 1899. En dépit de la trahison des politiques (comme plus tard à Diên Biên Phu), l’épisode restera glorieux pour l’armée et marquera les mémoires jusqu’à ce jour.
- Ignoble bas-relief sur lequel on voit un blanc presque agenouillé devant un Noir… pour le soigner !
Sur la droite du monument érigé à partir de 1934, se dressait la statue du commandant Marchand qui sera plastiquée en 1983 par des militants anticolonialistes et indépendantistes. Situé avenue Daumesnil, face à la somptueuse façade de l’ancien musée des Colonies, devenu successivement musée de la France d’outre-mer, puis musée des Arts océaniens et africains avant d’être transformé en musée de l’Immigration, le monument s’étirait sur une longueur d’une dizaine de mètres et comportait les représentations en bas-reliefs et à part égales, de six soldats français et de six tirailleurs sénégalais. L’attentat sera aussitôt revendiqué par l’Alliance révolutionnaire caraïbe (ARC), qui venait le 29 mai précédent de perpétrer dix-sept attentats – une bagatelle – en Guadeloupe, Martinique, Guyane et Paris ! Qui ne voit le rapport évident entre ces événements et l’actuelle rage d’effacer la mémoire de la nation en faisant tomber ses statues et avec elles, le témoignage gravé dans la pierre et coulé dans le bronze de la prééminence de la France blanche… Une insupportable supériorité symbolique sur toutes les pièces rapportées et ces nouveaux ressortissants – dont beaucoup parlent à peine l’idiome national – fraîchement débarqués et habillés de rutilants costumes pailletés de droits offerts par la République bonne mère… celui entre autres d’exiger que nous mettions genou en terre devant la canaille triomphante !
Plus tard dans l’année 1983, le 23 octobre, la France sera endeuillée par les attentats suicides de Beyrouth revendiqués par l’Organisation du djihad islamique. Ceux-ci firent 241 morts parmi les GI’s américains et 58 dans nos propres rangs. On voit que la guerre contre l’Occident ne connaît pas de répit, qu’elle soit politique, ethnique ou religieuse et le plus souvent les trois à la fois. Ainsi l’attaque terroriste à l’arme blanche – trois morts et trois blessés – intervenue en fin d’après-midi le 20 juin 2020 à Reading, une ville de deux cent mille habitants située à environ 60 kilomètres de Londres. Ne pas faire le lien entre les surinades de trottoir et les statues déboulonnées ou maculées par des militants indigénistes et/ou racialistes serait assurément un péché contre l’esprit.
De même que nous ne devons pas oublier que depuis toujours notre intelligentsia exalte sous couvert de lutte des classes et de son extension anticolonialiste, la guerre interraciale, interconfessionnelle, interethnique, intercommunautaire. Tout comme elle encourage indirectement par sa complaisance et sa lâcheté, la montée d’un irrépressible chaos social, en témoignent les scènes d’émeutes de Dijon il y a une semaine ou celles de Stuttgart ce premier jour d’été 2020… en protestation de l’arrestation de narcotrafiquants. Le soi-disant couple moteur, le noyau dur franco-germanique de l’Union européenne, avec la tempête économique qui s’annonce, semble être désormais bien mal en point, au bord de l’apoplexie, voire pire…
Admirables penseurs décoloniaux
Le décolonialisme, très en vogue ces jours-ci, part du principe que les indépendances n’ont pas complétement affranchi les anciens colonisés… lesquels pourtant n’ont été sous la tutelle coloniale que quelques décennies si l’on en croit la monumentale General history of Africa • VII • Africa under colonial domination 1880-1935 publiée par l’Unesco. À ce titre, des rapports de pouvoirs subsisteraient encore aujourd’hui entre les anciennes métropoles et les anciennes colonies… Ce qui un demi-siècle après semble assez paradoxal, sauf à admettre que les gouvernements africains ne seraient pas tout à fait à la hauteur ! Ayons à ce propos une pensée émue pour Albert Memmi « penseur de la judéité et écrivain de la déchirure », décolonialiste avant l’heure, décédé ce 22 mai 2020 à l’âge de 99 ans et auteur de Portrait du colonisé. Publié en 1957 au lendemain de l’indépendance de la Tunisie – sa terre d’origine – le propos de cet essai était de donner un peu de grain à moudre aux forces hostiles à la France – au rang desquelles, les États-Unis – alors que la guerre d’Algérie faisait rage [lefigaro.fr 25mai2020].
Guerre intercommunautaire dont on a bien oublié qu’elle se déroulait sous une double bannière, celle de l’Union soviétique, soutien actif de toutes les guerres dite de libération et celle du djihad islamiste. En réalité, le fanatisme musulman n’a jamais – depuis mars 1919 et le lancement à Moscou de l’Internationale communiste (le Komintern que préside d’une main de fer Grigori Zinoviev alias Aronovitch Apfelbaum), puis après le Premier congrès des peuples d’Orient réuni en septembre 1920 à Bakou – cessé d’être utilisé comme puissant levier anti-impérialiste afin de soulever les peuples (en premier lieu en Iran, en Afghanistan, dans les Indes et en Chine). Le fanatisme religieux étant devenu un formidable instrument aux mains des planificateurs et stratèges communistes, cyniques à l’absolu dans leur pragmatisme subversif et leur totale absence d’idéalisme éthique… Fait vérifié jusqu’à ce jour.
À côté du vénéneux sépharade Memmi, mentionnons Frantz Fanon, l’écorché vif, qui s’insère à n’en pas douter dans la lignée littéraire de l’Haïtien Jacques Roumain, auteur du Gouverneur de la rosée (1944), ou du Césaire de la Tragédie du roi Christophe (1963). Fanon publie en 1952 Peau noire, masques blancs, opposant à sa difficulté d’être noir – son mal existentiel – un universalisme sans doute très recevable sur le papier mais ô combien abstrait et limité tant les spécificités des individus et des communautés pèsent d’un poids écrasant dans la balance des jugements et des comportements. Ceci avant de sombrer dans un soutien inconditionnel à la « résistance » algérienne justifiant en 1961 dans Les Damnés de la terre toutes les atrocités liées à la guerre dite de libération. C’est cet universalisme qui, dans un premier temps, servira de base à la négation des races (untel est un humain comme un autre et tous les hommes se valent), puis au-delà, à l’actuel renversement racialiste… l’antiracisme n’étant au final que le masque tortu du racisme anti-blanc.
Aujourd’hui, c’est Uncle Ben’s et non plus le brave tirailleur sénégalais qui se trouve dans le collimateur des correcteurs de crimes de haine, les tueurs des George Floyd, escroc, pornocrate, drogué ou des Traoré, voleurs, violeurs & Cie
Fanon… « Si le Blanc me conteste mon humanité, je lui montrerai, en faisant peser sur sa vie tout mon poids d’homme, que je ne suis pas ce "Y a bon Banania" qu’il persiste à imaginer. Je me découvre un jour dans le monde et je me reconnais un seul droit : celui d’exiger de l’autre un comportement humain. Un seul devoir. Celui de ne pas renier ma liberté au travers de mes choix. Ma vie ne doit pas être consacrée à faire le bilan des valeurs nègres. Il n’y a pas de monde blanc, il n’y a pas d’éthique blanche, pas davantage d’intelligence blanche. Il y a de part et d’autre du monde des hommes qui se cherchent… Dans le monde où je m’achemine, je me crée interminablement. Vais-je demander à l’homme blanc d’aujourd’hui d’être responsable des négriers du XVIIe siècle ? Vais-je essayer par tous les moyens de faire naître la culpabilité dans toutes les âmes ? La douleur morale devant la densité du passé ? Je suis nègre et des tonnes de chaînes, des orages de coups, des fleuves de crachats ruissellent sur les épaules. Mais je n’ai pas le droit de me laisser ancrer. Je n’ai pas le droit d’admettre la moindre parcelle d’être dans mon existence. Je n’ai pas le droit de me laisser engluer par les déterminations du passé. Je ne suis pas esclave de l’esclavage qui déshumanisa mes pères ».
L’esclavage fut une bénédiction qui fit de nous des hommes libres
Mais un esclavage (pourrions-nous ajouter avec l’éminent sociologue noir américain Thomas Sowell – une sorte de Jules Monnerot d’outre-Atlantique – dont les indigénistes ne veulent voir que la face obscure et les séquelles indélébiles, en l’occurrence ce supposé racisme systémique des Blancs. Tare originelle qui leur collerait à la peau (une tache de naissance en quelque sorte) qui ne saurait disparaître qu’avec eux ! De ce point de vue, il n’y a de bon fermier blanc que mort, leitmotiv des justiciers noirs du Zimbabwe ex-Rhodésie et du Transvaal… À l’instar de ces féministes qui voient en l’homme un indécrottable machiste ne pouvant trouver grâce à leurs yeux qu’après complète amputation de sa virilité ! Bref, le Meilleur des mondes serait pour ces frappadingues, un monde transgenre, transsexuel mais a contrario monocolore où dominerait le sombre (gènes dominants contre gènes récessifs) tel que rêvé par Coudenhove-Kalergi – père de l’Europe bruxelloise requalifiée Paneuropa en 1923 – dans son œuvre maîtresse Idéalisme pratique (1925).
Thomas Sowell pour sa part remerciait chaque jour Dieu d’avoir fait ses aïeux esclaves et par là, d’être devenu ce qu’il est à présent, à savoir le citoyen d’une grande nation après avoir échappé à ce qu’est demeuré une grande partie du continent noir… à savoir une sorte de zoo humain encore il y a peu dominé par la diabolique tyrannie des féticheurs, des massacres intertribaux, par la peur quotidienne d’être désigné comme jeteur de sort et par suite sacrifié aux esprits, et, pour certains peuples des forêts intertropicales, de ne plus connaître la tragédie cannibale. Pour ceux qui tiqueraient en lisant ces lignes, qu’ils pensent aux vastes massacres génocidaires des Tutsis par les Hutus (1993) où les pratiques culinaires non conformistes du grand ami de Giscard d’Estaing, Jean-Bedel Bokassa (†1996).
Les modernes Tartuffe pires que les dynamiteurs
Maintenant sachons que les dynamiteurs de Vincennes du 23 juin 1983 n’ont certainement pas fait pire que Jean Rottner président LR de la région du Grand Est qui le 19 juin 2020 faisait débaptiser le lycée Colbert de Thionville pour le renommer Rosa-Parks du nom de cette passagère d’autobus à Montgomery dans l’Alabama qui, le 1er décembre 1955, refusa de céder sa place à un passager blanc ! Elle se voyait illico infliger une amende de quinze dollars le 5 décembre 1955 mais faisait appel de ce jugement avec l’aide du pasteur Martin Luther King alors âgé de vingt-six ans. Icelui lance derechef une campagne de boycott contre la compagnie du bus et celle-ci dure 380 jours… Le 13 novembre 1956, la Cour suprême déclare non constitutionnelles les dispositions ségrégationnistes dans les transports en commun. Bref, Rosa-Parks est certainement une héroïne de la longue marche des noirs américains pour l’égalité des droits civils. Demeure la question de savoir ce qu’elle a fait de plus que Colbert pour la construction et la grandeur de ce pays ? D’ailleurs, à entendre ceux qui vivent aux États-Unis depuis de longues années, les choses n’ont guère vraiment changé : les communautés se côtoient mais ne se mélangent pas. Seul Hollywood, cette officine de propagande industrielle cosmopolitiste, s’efforce de donner une image de l’Amérique où Blancs et Noirs seraient cul et chemise. Or cela n’existe pas plus dans une Afrique du Sud délivrée de l’apartheid, mais non point des lois intransgressibles de l’anthropologie et de la génétique.
Au reste, débaptiser par exemple les rues Pierre Mendès France dont les aïeux ont établi leur fortune à Bordeaux dans le commerce triangulaire, pourquoi pas ? Mais cela ferait tache, n’est-ce pas ? Néanmoins, on comprendra mieux l’attachement précipité du président Macron pour notre mémoire collective… en espérant cependant qu’aucun membre du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) ne se souvienne inopportunément des déclarations à la tribune du radical Jules Ferry ou du président du Conseil Léon Blum relatives à « nos devoirs à l’égard des races inférieures », parce qu’alors il faudrait supprimer ces deux éminents républicains de nos livres d’histoire et de nos places publiques… Jules Ferry ministre des Affaires étrangères, discours du 28 juillet 1885 à la Chambre des députés : « Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ». Ah mais !
La crise coronale a laissé nos sociétés occidentales estomaquées, affaissées, en état de choc et de vulnérabilité morale et mentale à l’égard de tous les virus agressifs, fussent-ils virtuels et non seulement biologiques. Il est des idées mortelles, surtout les fausses, quand elles investissent un terrain social, soit un organisme collectif affaibli, immunodéprimé après des mois de peur et de soumission… Un fait sans précédent historique. Preuve que les tyrannies molles sont au moins aussi efficaces – si ce n’est plus – que la Kolyma et le Goulag, fondement esclavagiste de l’économie socialiste ! Il aura fallu un simple et banal fait divers aux États-Unis, la mort par asphyxie d’un délinquant noir sous le genou d’un policier véreux, pour que, savamment exploité, l’incident soigneusement monté en épingle, se transforme en pandémie idéovirale à commencer par le monde blanc… monde où tous les policiers sont a priori violents et racistes tandis que le racisme anti-blanc n’y existe pas (voir la gueule que tirent les présentateurs de télé quand d’aventure un invité effleure inconsidérément le sujet), ce qui nous fait avancer sur la pente fatale d’une déconstruction accélérée de l’État, d’une fragmentation communautariste du pays via une réécriture à rebours de l’histoire nationale. Avec la République en marche, c’est donc la décadence qui avance à pas redoublés.
- Aux très grands hommes la patrie reconnaissante – Jean-Baptiste Colbert, 1619-1683. Les rois avisés savent choisir de grands ministres a contrario des démo-kakocraties, ou gouvernement par les pires
Notons au passage que l’on dit avec une indulgence coupable que cette droite qu’incarne ces Républicains – qui font si peu de cas de l’une des plus grandes figures de notre histoire – serait « de plus en plus mollassonne et sans colonne vertébrale ». Ce qui est faux, archi faux. Cette droite est telle qu’en elle-même : la simple sous-marque d’un produit décliné sous différents emballages. Dans une France en pleine décomposition organique, la « droite » politique n’existe plus et ce ne sont hélas pas les Le Pen, tante et nièce, qui malgré leur récente conversion au gaullisme, la restaureront. Le croire serait prolonger l’erreur vieille de quarante ans qui nous a conduit là où nous sommes arrivés… quoique l’homme qui se noie, se raccroche même au serpent qui passe !
Il est toujours fécond le ventre de la bête immonde freudo-marxiste
Pour ceux qui en douteraient, disons-le tout net : les mouvements racialistes, indigénistes, antiracistes, antifas (et autres) ne sont que des poupées gigognes s’emboîtant les unes dans les autres avec en seconde coquille, les organisations d’indifférenciation sexuelle (LGBTQ+) et au centre, les messianismes marxistes purs et durs. Maintenant n’allez pas croire que tous – à l’exception d’une foule d’idiots très utiles – que ces gens soient des idéalistes travaillant à reconstruire le paradis perdu ! Personne au monde ne peut décemment croire en ce bas monde à une égalité parfaite entre les hommes autre que de droits… Ni entre les individus, ni entre les sexes, les communautés ethniques, confessionnelles et culturelles, pas plus qu’entre les races qui n’existent pas.
Non, les enjeux réels sont ceux du pouvoir et de la volonté de puissance : l’homme dominant et le groupe de pouvoir auquel il est affidé (parfois composite… dans la mafia américaine les rôles se répartissaient à l’origine de la manière suivante : les chefs et parrains, siciliens ; les hommes de main, irlandais ; les comptables et juristes, judéens) sont analogues à ces gaz qui tendent à occuper autant d’espace qu’accessible. Cette soif de puissance collective (bien illustrée par le coup d’État bolchévique d’octobre 1917 conduit par un groupe restreint d’une remarquable homogénéité ethnique) va s’incarner dans un discours de grande promission : les hommes seront libres et égaux, les races disparaîtront et les femmes seront débarrassées des douleurs de l’enfantement et appartiendront à tous… Las, la classe ouvrière n’a pas tenu ses promesses, ce pourquoi les théoriciens de la révolution égalitaro-communiste ont imaginé de faire appel – ce fut l’œuvre d’Herbert Marcuse ; présent en France en mai 1968, le chacal ne montra jamais le bout de son museau – de faire appel à toutes les marginalités, les minorités refoulées que l’on vit successivement exaltées par l’intello-médiacratie au cours des années soixante-dix : délinquants sexuels et pédophiles, détenus des quartiers de haute-sécurité, criminels de tous poils, invertis, femmes réputées martyrisées ou colonisées par la gent masculine, immigrés et migrants, sans papiers, et cætera. Les revendications coloniales s’étant essoufflées maintenant que la Chine a largement succédé aux Occidentaux, ces meneurs de la révolution mondiale et mondialiste (et il n’y a pas convergence entre l’hyper-capital et les trotskystes reconvertis black-blocs, mais une identité sans faille, sauf que les uns commandent et financent et que l’armée des obscurs exécute), se sont adressés au tiers-monde intérieur, celui-ci ayant suffisamment cru en nombre et en forces (démultipliées par les réseaux sociaux), pour déstabiliser en profondeur les États… On le voit aux États-Unis, on le voit en France et ailleurs.
L’affolant antiracisme racisé
Hardly a hidden secret, but useful with wilful idiots, BLM co-founder says she and her partner are trained organisers and Marxists. pic.twitter.com/JmHbtTsr4w
— Dogz Bollox Right Wing News (@Bollocks_Dogz) June 18, 2020
Patrisse Cullors, cofondatrice de Black Lives Matter, avoue sereinement appartenir à une organisation d’obédience marxiste… dont l’objectif sans fard est – rappelons-le – la destruction du vieux monde et l’avènement de la démocratie réelle, entendez le socialisme de caserne… lequel se met en place chez nous avec une force tranquille : 110 km/h sur les autoroutes, le revenu universel et la semaine à 28 heures, les HLM et les allocs pour tous, sauf pour ceux qui triment pour payer l’impôt et par ce biais, entretenir tous les ayants droit. Avec à la clef, le goulag pour les récalcitrants au puçage et au traçage électroniques, confinés à perpétuité, interdits de déplacement s’ils mécontentent Big Brother ou Big Pharma.
Mais les choses s’accélérant et la dérive s’accentuant, une part de la communauté juive prend peur face au Golem idéoviral que certains de leurs coreligionnaires ont créé et lâché dans la nature… car il serait grand temps de s’en apercevoir : qui milite depuis des décennies pour l’immigration massive, les droits des minorités sexuelles, qui désigne criminels et hors-la-loi – de Floyd à Traoré – comme étant le sel de la terre ? Qui traite de fasciste, de négationniste ceux qui se risquent à appeler un chat un chat ? Le 12 juin Europe/Israël titrait : « Black Lives Matter, organisation antisémite, menace pour l’Amérique et la communauté juive américaine » dénonçant « la radicalisation des progressistes blancs au cœur du chaos comme la plus grande menace à la cohésion sociale aux États-Unis ». En effet, après avoir été en principe – pendant un demi-siècle de guerre froide, c’est-à-dire en guerre ouverte contre le communisme, car la guerre froide a été souvent très chaude, au Vietnam, en Angola, en Afghanistan, etc. – les États-Unis sont en passe de se faire subvertir par les suiveurs du messianiste Herbert Marcuse… en un mot, les freudo-marxistes racisés LGBTQ+ ! Ayons ici une pensée émue à l’endroit du sénateur Joseph McCarthy, héros visionnaire mort en mai 1957 dans l’oubli et l’alcoolisme.
Europe-Israël s’émeut également que « dans de courtes vidéos, nous voyons une foule de Blancs à genoux, s’inclinant devant les Noirs et demandant pardon pour leur “privilège blanc” et le “racisme structurel” des États-Unis ». Récemment, Joe Biden, ancien vice-président et candidat démocrate à la présidence, en se faisant photographier dans une église de Wilmington dans le Delaware, un genou au sol avec au second plan des Afro-américains debout, paraît suggérer que cette dénonciation du « privilège blanc » puisse être devenue la position officielle de son Parti.
- Wilmington… Washington vaut bien un petit acte de contrition raciale
Très judicieusement Europe-Israël note que « contrairement au récit des médias, les émeutes et les pillages qui se sont multipliés à travers les États-Unis à la suite de la mort de George Floyd lors de son arrestation, ne sont pas la conséquence d’une brutalité policière accrue à l’égard des noirs américains, celle-ci ayant considérablement décru ces dernières années. Cette explosion de violence serait en réalité consécutive à la radicalisation tendancielle des progressistes blancs. Une contagion sociale et idéologique en quelque sorte ! Selon le politologue Zach Goldberg [tabletmag.com 6juin2019] les analyses statistiques tendent à montrer que la radicalisation des progressistes blancs au cours des dix dernières années, en fait le seul groupe de l’histoire des États-Unis à accorder une nette priorité aux intérêts des minorités… sexuelles, raciales et immigrées par rapport à leurs propres préoccupations »…
Ce que l’on appelle avec justesse de l’ethno-masochisme, une forme de pathologie mentale fort commune dans un Occident travaillé par des pulsions suicidaires récurrentes…Le syndrome du lemming ! Le rédacteur remarque en outre que Barack Obama ayant accédé à la présidence en 2008, tout au long de son mandat, le métis afro-américain avait utilisé sa position pour accentuer les contrastes raciaux, les faire accéder au premier plan des questions publiques, cultivant l’idée que l’Amérique, loin d’être une société post-raciale, était demeurée affligée d’un racisme structurel implicitement quasi impossible à surmonter. Toute la logique de la guerre des races (succédané de la lutte des classes) se trouve présente dans un raisonnement destiné à s’enfoncer comme un coin dans le consensus intercommunautaire fondateur de la nation américaine. Ceci revenait en effet à suggérer que Noirs vivent en Amérique sous la menace permanente d’un État structurellement discriminatoire [europe-israel.org 12juin2020]… Et ce en dépit de toutes les « affirmative actions », les quotas et les discriminations positives qui font hurler à l’injustice les autres groupes ethniques, notamment dans les Universités, à commencer par les asiatiques.
Un dernier mot… L’étrange arrêt-maladie d’Assa Traoré
La France est tombée sous la coupe d’un gouvernement issu de la pègre intellectuelle et politique. Gouvernement de la pègre pour la pègre, agrémenté d’un immense bec verseur d’allocations en tous genres et depuis 1981, protecteur par un faux laxisme mais une vraie complicité, de l’économie noire, celle de la drogue et des trafics en tous genres que les gouvernements successifs de la gauche ont sciemment laissés s’installer et se développer. Et l’on vient nous chanter que les événements de Dijon (communauté tchétchène contre maghrébins) ou récurrents à Perpignan (Roms versus musulmans) étaient imprévisibles, surprenants, exceptionnels… Il y a quarante ans déjà que la France est entrée en agonie. Devenue cadavre dans les années 90, elle est à présent de phase de putréfaction… Nous parlons de la France institutionnelle mais aussi sociale ! La perte du sens de l’effort, la saturation en biens de consommation dans une société basée sur le crédit (forme moderne et édulcorée de l’usure mais tout autant asservissante), autorise toutes les impostures…
Nous apprenons à la marge que le porte-parole du comité Vérité pour Adama, Assa Traoré, était salariée de l’Œuvre de protection des enfants juifs-Baron Edmond de Rothschild jusqu’en décembre 2019 où elle continua de militer un an durant après le décès accidentel d’Adama Traoré alors qu’elle était officiellement en arrêt-maladie. Créée en 1945, l’Opej-Baron Edmond de Rothschild est aujourd’hui un acteur du social avec délégation de service public et s’occupe en principe d’enfants en difficulté sans distinction de confession [urlz.fr 19juin20]. Au cours de ces douze mois d’arrêt maladie et de salariat supposé bénévole, Assa Traoré enchaînera les conférences, les déplacements et les entretiens. Elle reçoit Libération en septembre 2016, le 13 octobre suivant, elle répond à Jeune Afrique. Le 5 novembre, porte-voix en main, elle anime un léger cortège place de la République à Paris. Le 17 novembre, elle intervient au conseil municipal de Beaumont-sur-Oise, pour réclamer la vérité quant au décès de son demi-frère. Le 31 décembre, elle met en ligne, à l’invitation du site, ses vœux en vidéo sur Médiapart. En janvier 2017, elle tient la vedette dans l’émission La Clique de Mouloud Achour. En 2018, elle se confie à Bastamag et à Reporterre, multipliant les déplacements en banlieue. En janvier 2019 elle réalise un entretien croisé avec Angela Davis, publié par la revue Ballast. Elle est en Une des Inrocks en avril 2019 et annonce qu’elle relance sa ligne de vêtements dans la rubrique « Où est le cool ? ». En avril 2019, elle publie un second livre chez Stock, avec l’universitaire Geoffroy de Lagasnerie. Elle termine l’année 2019 comme vedette d’une soirée de soutien réunissant l’écrivain Édouard Louis, l’économiste Thomas Porcher, l’ex-footballeur Vikash Dhorasoo, la chanteuse Camélia Jordana, la militante Rokhaya Diallo. Mlle Traoré montre une énergie auto-promotionnelle débordante et une activité trépidante… Un militantisme qui sent bon la fraude à l’assurance maladie mais bénéficie selon toute apparence des largesses d’une fondation Edmond de Rothschild bien en cour, à l’instar de Black Lives Matter financièrement soutenue par les fondations de George Soros. Chacun en déduira ce qui bon lui plaira… !