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Alors que les attaques de drones en Russie étaient rares depuis le début du conflit, elles se sont multipliées ces dernières semaines sur fond d’une contre-offensive de Kiev entamée début juin. En mai dernier, le Kremlin avait même été visé.
Dimanche 30 juillet, la Russie a ainsi indiqué avoir repoussé des frappes de drones dans la péninsule annexée de Crimée et à Moscou. Dans la capitale russe, l’aéroport international a été brièvement fermé, et deux tours de bureaux du principal quartier d’affaires de la ville ont été légèrement endommagées.
Dans la nuit de dimanche à lundi, des drones ukrainiens ont aussi frappé un commissariat de police dans la région russe de Briansk, frontalière de l’Ukraine, sans faire de victimes. Les fenêtres et le toit du bâtiment ont été endommagés.
Et ce lundi 31 juillet, deux personnes ont été tuées et six autres blessées dans un bombardement ukrainien sur Donetsk, la principale ville contrôlée par Moscou dans l’est de l’Ukraine, ont annoncé les autorités locales prorusses. « Un bus a été détruit par ces bombardements », a affirmé sur Telegram Denis Pouchiline, le dirigeant de la région de Donetsk.
Au même moment, des frappes russes ont touché l’Ukraine en représailles. Au moins six personnes ont été tuées et 75 blessées par des missiles tombés sur un immeuble d’habitation à Kryvyï Rig, ville natale de Volodymyr Zelensky située dans le centre de l’Ukraine, selon le dernier bilan donné par le ministre de l’Intérieur.
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Le Kremlin a déclaré que les attaques de drones visant Moscou étaient des « actes désespérés » de l’Ukraine en raison de ses revers sur le terrain depuis le début de sa contre-offensive. Le ministre a par ailleurs assuré que la contre-offensive ukrainienne est « infructueuse » et que « les armes occidentales fournies ne mènent pas au succès mais ne font que prolonger le conflit ».
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