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La fin des quotas laitiers alarme les agriculteurs français

Les quotas laitiers, instaurés en 1984, vont disparaître à compter du 1er avril.

Mis en place afin de réguler un marché en surproduction, leur levée doit permettre, d’après Bruxelles, de libéraliser le marché en permettant de produire plus, et cela dans la perspective d’écouler ses produits à l’étranger. La Chine et l’Asie de manière générale connaissent une demande croissante de produits à base de lait.

La fin de cette limite à la production ne réjouit pas les agriculteurs français, qui craignent que la hausse des quantités présentes sur le marché ne fasse baisser sensiblement les prix et que les pays du nord de l’Europe et surtout l’Allemagne, avec ses étables géantes de plus de 1 000 bêtes, ne soient les grands gagnants de cette initiative de Bruxelles.

Le commissaire à l’Agriculture, l’Irlandais Phil Hogan, balaye les inquiétudes des syndicats d’agriculteurs français, qui manifestent aujourd’hui devant le Parlement européen :

« Je ne crains ni surproduction ni effondrement du prix du lait, car la demande mondiale ne cesse de croître et les opportunités de développement sont multiples. »

Il demande aux éleveurs de relever le « défi » et de « s’adapter » à ce qui constitue, à ses yeux, « une chance pour l’Union »... qui s’est récemment privée de l’immense marché russe, sur injonction de Washington.

Voir aussi, sur E&R :

Quand Bruxelles ouvre les portes de l’Europe à l’agriculture états-unienne :

Soutenir une agriculture de qualité avec notre partenaire Aubonsens :

 






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15 Commentaires

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  • #1153386
    Le 31 mars 2015 à 13:06 par seber
    La fin des quotas laitiers alarme les agriculteurs français

    Euh…. Ils manifestent ? Y’avait pas des élections la semaine dernière ?
    Ah oui, c’est vrai, ça ne sert à rien. Manifester par contre...

     

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  • #1153438
    Le 31 mars 2015 à 13:50 par laurent
    La fin des quotas laitiers alarme les agriculteurs français

    c’est la fin des petites exploitations, qui en plus d’être petites sont les plus extensives.

     

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  • #1153439
    Le 31 mars 2015 à 13:51 par Antidote
    La fin des quotas laitiers alarme les agriculteurs français

    Le lait de vache, c’est « pour les veaux », pas pour les humains.

     

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  • #1153527
    Le 31 mars 2015 à 16:03 par stylame
    La fin des quotas laitiers alarme les agriculteurs français

    En même temps, boire du lait de vaches qui ne mangent plus d’herbe, ce n’est plus du lait. Quota ou pas quota, le vrai lait n’existe quasiment plus.

     

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    • #1153796
      Le Mars 2015 à 19:58 par VORONINE.
      La fin des quotas laitiers alarme les agriculteurs français

      C’est faux ....Mes vaches, en BRETAGNE , sont nourries essentiellement avec de l’herbe au pré de mars à novembre , et du foin de l’exploitation additionné de mais en hiver .....Et elles adorent les pommes !

       
    • #1153875

      Ah si mon coco, tu prends "lait de montagne", tu payes le litre 85 cts et tu as de grande chance de boire du lait de vache qui ont mangé de l’herbe et du foin, par contre pour un lait non pasteurisé prend entier et rajoute bien 25 cts de plus.

       
  • #1153564
    Le 31 mars 2015 à 16:56 par Norbert
    La fin des quotas laitiers alarme les agriculteurs français

    En 1984 on impose des quotas aux éleveurs laitiers pour maintenir le cours du lait : protestation générale . Aujourd’hui on les supprime vu la hausse de la demande internationale : ils râlent encore...

     

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  • #1153613

    Et ce n’est qu’un début...le Traité transatlantique verra bien le jour cette année...
    Merci Bruxelles.

     

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  • #1153714
    Le 31 mars 2015 à 18:57 par Pépinot
    La fin des quotas laitiers alarme les agriculteurs français

    Lorsqu’on a imposé les quotas ils manifestaient,on leur enlève les quotas ils manifestent,une corporation d’enfants gâtés largement subventionné jamais contents.Et pourtant beaucoup de locataires d’HLM seraient heureux de profiter de leur cadre de vie.Pollueurs ils ne paient que 20% de la taxe des traitements de dépollution des eaux usées alors qu’ils en sont responsables à 40%.Si par le passé la paysannerie a souffert de la pauvreté,aujourd’hui les revenus des agriculteurs sont supérieurs à la moyenne.(Le Monde du 06/02/2005).Quand ils toussent le pouvoir tremble et la "justice" est particulièrement clémente envers leurs exactions.

     

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    • #1153890

      Mais la faut être ignare pour sortir :
      La rengaine cadre de vie (la campagne t’attends mon jojo si t’es pas content en HLM y a des fermes à retaper à 20 000 en Auvergne !).
      La rengaine sur la pollution, digne d’un écolo-gauchiste au ras des pâquerettes, quelle pollution ?, moi je connais des paysagistes des campagnes gratuits, sans eux tu aurais des ronces des genêts impénétrables à profusion.
      La rengaine sur les revenus, (bah non faudrait déjà faire la différence patrimoine / revenus), sur les revenus :
      celui des céréaliers de la beauce est haut (j’en connais un virtuellement qui trade son blé au marché de Rouen), suivit de certains viticulteurs à l’aise, mais les éleveurs laitiers sont très bas, je sais même pas si ils sont au SMIC, c’est à se demander si y a pas une certaines lutte des classes dans le secteur. D’ailleurs ces fermes des 1000 vaches n’était il pas un coup entrepreneurial pour creuser une niche ...

      ps : je ne suis pas agriculteur, mais j’ai encore des contacts avec la campagne comme bon nombres d’indigènes de ce pays et naturellement pas la campagne la plus rentable, sinon je serais pas à la ville

       
  • #1153837
    Le 31 mars 2015 à 20:32 par laurent
    La fin des quotas laitiers alarme les agriculteurs français

    j’aime particulièrement l’info E&R et la plupart des commentaires sont d’un très bon niveau, mais alors dès qu’il s’agit d’agriculture ça vire au n’importe quoi. avec mon épouse nous exploitons 22 hectares avec une centaine de chèvres nous transformons et vendons en direct. nous travaillons 365 jours par an pour 800 euros de revenu net par moi à deux ! j’ai des amis éleveurs laitier ou allaitant, maraichers, céréaliers, vignerons et nous sommes tous au même niveau de revenu. je ne sais pas où vous allez chercher vos arguments mais je vous invite à venir nous rencontrer plutôt que de reprendre ce qui ce dit à la télé !

     

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    • #1154051

      oui, beaucoup parlent sans savoir de quoi ils parlent. Ils bêlent en choeur, avec les merdias.
      J’ai une expérience de 25 ans sur une petite surface agricole, tendance autosuffisance en priorité.
      De plus, j’ai travaillé pour l’administration agricole et connais donc assez bien son fonctionnement (ou plutot ses dysfonctionnements).
      La première règle à respecter est de ne surtout pas mettre tous les agriculteurs dans le même panier.
      Il y a tous ceux qui plus ou moins consciemment oeuvrent pour la politique agricole de la PAC, c’est à dire :
      - favoriser les grosses exploitations agricoles
      - faire disparaitre les petites structures paysannes.
      - supprimer les possibilités de retour à la terre
      La deuxième règle est de soutenir les petites fermes paysannes et meme y participer autant que possible.
      Et pour être cohérent, acheter son alimentation majoritairement à ces petites fermes. Boycotter autant que possible les productions des grosses exploitations agricoles.

       
    • #1154609

      Exact niveau ruralité, ils sont à l’ouest (sans jeu de mots), Soral l’a avoué y a 1 2 ans.

      Par contre j’ai entendu un truc pas trop idiot par hasard sur France 5 dans une émission que je classe chic parisienne CSP+, "c’est à vous" il me semble.
      Sur la chèvre, seul le lait est rentable, quoique depuis quelques temps on voit du lait de chèvre pasteurisé fleurir en magasin à 2euros le litre, ça y est l’industrialisation à prise ?, un reportage montrait une exploitation de quelques centaines de chèvres alpine (laitières) ...
      Le chevreau n’est pas rentable, ça se fait peu, pourtant justement à la Pâques et en fin d’année on en voit en tête de gondole assez abordable. Je me suis peu penché sur l’étiquette, étranger ? nouvelle filière chèvre de réforme ? industrialisation PACeuse ? diversification sur marché de niche halal, je crois pas, car on voit aussi du chevreuil apparaitre donc diversification tout court.
      Sur les fromages, les grandes surfaces ont 95% du marché (CQFD), 5% au marché et vente directe (encore plus marginal).
      Ça me fait bizarre de voir du Picodon à Leclerc à 33 euros du kilos, enfin la société à bien changé qui va encore au marché ?
      Avec toutes ces normes, tout ce qui sort des sentiers battus est battus, c’est en partie le thème du film Alerte à Babylone.

      Je comprend que beaucoup de français ont la ceinture serré, mais faut aussi garder une part d’honnêteté quand on sait pas se taire ou le dire, mais l’attitude grande gueule permet d’un peu se défouler.