Ces pauvres créatures qui ne mesurent pas toujours le contexte réel dans lequel, elles survivent.
Elles n’ont pas réalisé que la société qui les entoure, est devenue un troupeau de bestiaux névrosés, en rut, désespérés ou tueurs. Et elles, insouciantes, débordant d’envies de plaire, de se fondre dans le moule anatomique universel, imposé par la doxa, n’ont d’autres préoccupations que de soigner ce corps, qui se doit d’être beau, svelte. Selon les préceptes médiatico-féministes (et aussi, professionnels) Alors, elles courent, elles gigotent en tous sens. Dans un décor champêtre si propice à l’isolement, elles brûlent leurs calories parfois imaginaires, pour faire fondre tout bourrelet, avant même qu’il se forme. Comme dans les pubs débiles de la télé, qui impose le modèle de femme idéale, le... calibre parfait, l’apparence étalon ; en un mot : la maigreur ou rien !
Gardiennes farouches de leur dignité de Femme, elles seront désormais vigilantes au moindre compliment masculin, fut-il romantique, humoristique ou même scientifiquement élaboré. Y voyant, ainsi que le commandent les soudaines et strictes prescriptions du moment, une intolérable forme de harcèlement bestial, qui ravale la Femme au rang d’objet sexuel.
Ah, elles ont méchamment évolué ces nanas ! Y a pas à dire. Mais pas suffisamment, apparemment, pour comprendre, qu’en 2017, il est beaucoup moins préjudiciable de s’entendre dire qu’on a un beau cul, que d’aller courir seule, la campagne.
Sans doute, pour acquérir un peu de maturité en ce domaine, leur faudra-t-il, en plus des innombrables cas survenus et connus, que quelqu’un lance un putain de... hashtag...
La sacro-sainte et légendaire "intuition féminine" n’est plus ce qu’on nous dit, qu’elle fut...
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