La propagande, on le sait tous, est un torrent qui coule de manière continue, avec parfois des crues, des sautes d’humeur, et des périodes plus calmes. Il y a le flot incessant, la tendance dit-on en statistique, il y a les saisons, et les aléas (ou les accidents). Les médias mainstream, dans un effet d’ensemble à la fois mimétique et grossier, forment ce flux non pas d’informations car nous disposons tous – quel que soit le côté de la barrière où l’on se situe – des mêmes faits bruts, mais un flux d’explications ou d’interprétations. De mise en forme des faits.
C’est évidemment là où les avis divergent, et le jeu des avis divergents, c’est ce qu’on appelle la politique, une politique remise en cause par les lois actuelles ou les actions des forces occultes. Ce n’est pas qu’il n’y a plus de politique, c’est-à-dire de débat contradictoire, mais il est de moins en moins supporté par la clique au pouvoir. C’est pour ça que certains utilisent le mot dictature. Mais ce n’est pas une dictature à la Hitler ou Mussolini, c’est une dictature hybride avec un peu de démocratie, un paravent de liberté d’expression, toutefois largement contrôlée. On peut dire « j’encule bidule », mais pas « lobby sioniste », ou de moins en moins.
Le décor étant posé, passons au sujet : l’augmentation de la propagande, de la force du torrent. Car ce qui était auparavant un mince filet est devenu un torrent assez incontrôlable, les autorités en charge des barrages en amont ouvrant de plus en plus de vannes. Le problème, c’est qu’à terme, en augmentant les doses, l’oligarchie se retrouve avec un pays sous l’eau, irrespirable, une situation chez les Français qui déclencherait des réflexes de survie qui seraient assimilés à de la violence anti-étatique, mais qui sont pourtant des réflexes de survie mentale, personnelle et collective.
C’est le cas aujourd’hui avec la révolte des anti-masques et le retour des Gilets jaunes, prévu pour le 12 septembre 2020. La propagande a augmenté, la résistance augmente d’autant : loi physique et politique de premier ordre, loi de l’action-réaction. Aucun domaine quel qu’il soit n’y échappe. Et c’est une prise de tête pour les ingénieurs sociaux, qui ne sont pas si malins que ça : aujourd’hui, même le Français le plus con se rend compte qu’un truc ne tourne pas rond, qu’on nous prépare une seconde vague qui n’est autre que la grippe saisonnière ! C’est tellement énorme que c’en est drôle :
La suite de cet article du Monde, encore lui !, est savoureuse :
« Alors que le Premier ministre, Jean Castex, en visite à Lille lundi 3 août, a appelé les Français à se protéger contre le virus, pour éviter la perspective d’un “reconfinement généralisé”, le ministère de la Santé a rendu public le huitième avis du conseil scientifique, intitulé : "Se préparer maintenant pour anticiper un retour du virus à l’automne". Ce document de 42 pages, transmis à l’exécutif le 27 juillet, s’inscrit dans la continuité de l’avis précédent de début juin, qui envisageait quatre scénarios pour les prochains mois (de l’hypothèse la plus favorable d’une épidémie sous contrôle à une situation critique, en passant par deux scénarios intermédiaires), mais s’inquiète de la perspective “hautement probable” d’une deuxième vague. »
Le Figaro ne fait pas mieux, dans le genre psychose fatiguée, comme les histoires de loups racontées aux enfants d’aujourd’hui, qui ont en réalité beaucoup plus à craindre des pédrocriminels haut placés protégés par la justice :
« “L’équilibre est fragile et nous pouvons basculer à tout moment” vers une reprise incontrôlée de l’épidémie de Covid-19 en France, avertit mardi 4 août le Conseil scientifique qui guide le gouvernement, en insistant sur l’importance des mesures barrières.
“L’avenir de l’épidémie à court terme est en grande partie entre les mains des citoyens”, prévient l’instance dans un nouvel avis. Au-delà de la situation cet été, le Conseil scientifique juge toujours “hautement probable qu’une seconde vague épidémique soit observée à l’automne ou l’hiver”.
“La France se trouve dans une situation contrôlée mais fragile, avec une recrudescence de la circulation du virus cet été”, écrit le Conseil scientifique en introduction de cet avis intitulé “Se préparer maintenant pour anticiper un retour du virus à l’automne”. »
On peut le dire tranquillement à tous les Français en bonne santé : vous ne risquez absolument rien. Ceux qui ne sont pas en bonne santé doivent prendre les précautions qu’ils prennent habituellement en période de grippe, voilà tout. De plus, grâce à ce printemps magnifique pourri par les autorités mondialistes, beaucoup de nos compatriotes ont découvert les vertus des compléments alimentaires (qui ne sont pas des médicaments) et d’une nutrition qui protège, mieux que certains médicaments qui semblent efficaces en apparence, mais qui sont destructeurs dans le fond.
Au fait, vous savez pourquoi ce gouvernement corrompu représenté par un Conseil scientifique qui n’en a que le nom nous prépare une deuxième vague – de répression, non de pandémie ? C’est parce que la rentrée sociale sera non pas chaude, mais bouillante. La répression policière féroce n’a pas entamé la détermination des Gilets jaunes, alors il a fallu trouver autre chose, et cette autre chose, c’est la répression sanitaire : tout le monde chez soi !
Les #GiletsJaunes morts et pratiquement enterrés ???
Pas si sûr ..L'appel a été lancé . Des collectifs de Gilets jaunes ont appelé à une grande journée de mobilisation dans toute la France à la rentrée
— Le jour viendra où le peuple vaincra (@NaphtalineLeBon) August 3, 2020
- Dis, Gérald, de grosses manifs sont prévues pour le 12 septembre, je ne veux plus voir les gilets jaunes !
- Pas de soucis, Manu, j'ai déjà prévu avec Olivier.
- Il fera quoi, Olivier ?
- Montée des cas de covid, manifestations interdites pour raison sanitaire. https://t.co/uLQ2iUkw3y— (@AlainB5) August 3, 2020
Le tableau réel ?
Un bon million de chômeurs en plus, les grandes entreprises qui profitent du chômage partiel massif « provisoire » pour dégraisser un max, la dette qui augmente furieusement, jetant un gouvernement déjà en faillite morale et économique encore un peu plus dans la main des grandes puissances financières, les banques et les assurances, sans compter les fonds de pension nord-américains.
La crise du Covid n’est que le masque (!) d’une accélération du processus de néolibéralisation, lequel, dans un pays enraciné comme la France, ne peut que s’accompagner de coercition. Le knout oligarchique va s’abattre non seulement sur Soral et E&R, mais aussi sur tous les Français qui se croyaient à l’abri et qui commencent à mal-penser, à penser contre le courant.
Nous avons goûté au fouet, les Gilets jaunes ont goûté au fouet, au tour de la classe moyenne qui se croyait à l’abri, et qui ne s’est pas solidarisée avec ces ploucs montés de leur province – pardon, de leur France périphérique – à Paris pour aller gueuler leur inquiétude face au rouleau compresseur néolibéral, à la fois économique et idéologique, c’est-à-dire américano-sioniste.
Vous pouvez cogner, on est prêts. Et si on a les mains liées dans le dos dans un combat truqué, on donnera des coups de tête, ou des coups de joue, comme le Christ !