Le PIB, qui mesure la richesse produite par un pays, a augmenté de 0,3% en Allemagne par rapport au dernier trimestre de 2014, en données corrigées des variations saisonnières (CVS), a annoncé l’Office fédéral des statistiques Destatis. Une performance un peu moins bonne qu’attendu.
L’Allemagne a connu une croissance plus faible que prévu au premier trimestre, avec une progression de seulement 0,3% de son Produit intérieur brut (PIB), freiné par une moindre contribution de son commerce extérieur, selon les chiffres officiels publiés mardi.
Le PIB, qui mesure la richesse produite par un pays, a augmenté de 0,3% en Allemagne par rapport au dernier trimestre de 2014, en données corrigées des variations saisonnières (CVS), a annoncé l’Office fédéral des statistiques Destatis. Une performance un peu moins bonne qu’attendu : les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset tablaient sur une hausse de 0,5%, après 0,7% au quatrième trimestre de 2014.
L’économie allemande a surtout été tirée par sa demande intérieure lors du trimestre écoulé, a relevé Destatis. La consommation des ménages, les dépenses publiques et les investissements privés (dans le bâtiment et les équipements notamment) ont augmenté par rapport au trimestre précédent.
« En revanche, le commerce extérieur a freiné la croissance économique », a remarqué l’institution.
Les exportations ont augmenté de trimestre à trimestre mais les importations ont grimpé de façon plus importante, réduisant ainsi la contribution du commerce extérieur.
Un constat qui confirme la transition à l’œuvre depuis quelque temps en Allemagne où la consommation intérieure, soutenue par un marché du travail en bonne santé, prend progressivement le relais des exportations comme pilier de la croissance.
Si l’on compare sur un an, l’Allemagne a connu une croissance de 1,1% de son PIB entre janvier et mars, par rapport au premier trimestre 2014, a indiqué Destatis.
La production et les commandes industrielles publiées la semaine dernière avaient révélé une faiblesse du secteur au premier trimestre, provoquant quelques doutes et suggérant déjà une croissance plus difficile que prévu pour le début de l’année.
Le gouvernement a pourtant relevé sa prévision de croissance pour 2015 il y a quelques semaines. Berlin s’attend désormais à voir le PIB progresser de 1,8% cette année, après 1,6% en 2014.