La vacance semble se réduire début 2012, mais il s’agit seulement d’un ajustement "conjoncturel" dû au rétrécissement de l’offre, selon M. Mouillart.
Le loyer moyen s’établit début 2012 à 12,4 euros par mètre carré, après 12,5 EUR/m2 en 2011, mais il varie beaucoup selon la surface et les villes.
La baisse observée en 2012 a été tirée surtout par les petites surfaces. Les loyers des studios et 1 pièce ont ainsi baissé de 1,5%.
Parmi les agglomérations de plus de 60.000 habitants scrutées par Clameur début 2012, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) détient la palme du loyer le plus élevé (23 EUR/m2) et Saint-Etienne (Loire) celle du loyer le plus bas (8 EUR/m2).
Niort (Deux-Sèvres) enregistre la plus forte hausse (+9%), et Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) la plus forte baisse (-5,3%).
Le ralentissement observé par Clameur contredit la hausse inexorable de l’indice de référence des loyers (IRL), qui sert à la révision des loyers et qui a augmenté de 2,11% au quatrième trimestre 2011, sa plus forte hausse depuis le premier trimestre 2009.
Mais cet indice, calé sur l’inflation, n’est "pas obligatoire", a rappelé le président de Clameur, Serge Ivars, lors d’une conférence de presse.
M. Ivars et le président de l’UNPI, qui représente les propriétaires bailleurs, Jean Perrin, ont jugé, dans ce contexte, "inutile" de bloquer les loyers, comme le propose François Hollande, le candidat socialiste à l’élection présidentielle, qui aurait "un effet inverse à celui recherché".