Une étude clinique chinoise montre que la chloroquine, médicament couramment utilisé contre le paludisme, pourrait être efficace pour traiter le Covid-19. De quoi susciter l’enthousiasme de Didier Raoult, directeur de l’Institut Méditerranée Infection à Marseille.
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« Nous savions déjà que la chloroquine était efficace in vitro contre ce nouveau coronavirus et l’évaluation clinique faite en Chine l’a confirmé », selon le professeur Raoult, spécialiste renommé des maladies infectieuses, en commentant la première publication sur cette étude clinique de trois chercheurs chinois dans la revue BioScience Trends.
« Finalement, cette infection est peut-être la plus simple et la moins chère à soigner de toutes les infections virales » […].
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« Les résultats obtenus jusqu’à présent sur plus de 100 patients ont démontré que le phosphate de chloroquine était plus efficace que le traitement reçu par le groupe comparatif pour contenir l’évolution de la pneumonie, pour améliorer l’état des poumons, pour que le patient redevienne négatif au virus et pour raccourcir la durée de la maladie », précisent les chercheurs chinois. La brève étude ne quantifie toutefois pas cette différence d’efficacité.
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« C’est une extraordinaire nouvelle que ce traitement qui ne coûte rien », a insisté le professeur Raoult, se félicitant du travail des chercheurs chinois pour trouver un médicament efficace, voie à privilégier selon lui plutôt que la recherche d’un vaccin qui ne pourrait de toute façon pas être disponible avant de longs mois.
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Pandémie du virus de la peur
Étant entendu que le Coronavirus ne doit pas être sous-évalué et qu’on doit suivre les 10 règles préventives du Ministère de la santé, il faut adopter une 11e règle fondamentale : empêcher la diffusion du virus de la peur. Celui-ci est répandu surtout par la télévision, en commençant par la Rai qui consacre les journaux télévisés quasiment entièrement au Coronavirus. Le virus de la peur pénètre ainsi dans tous les foyers à travers les chaînes de télé.
Tandis qu’elles lancent la plus grande alarme pour le Coronavirus, elles taisent le fait que la grippe saisonnière, épidémie beaucoup plus mortelle, a provoqué en Italie pendant la 6e semaine de 2020 – selon l’Institut supérieur de la santé – en moyenne 217 décès par jour, dus aussi à des complications pulmonaires et cardiovasculaires liées à la grippe. Elles taisent le fait que – selon l’Organisation mondiale de la santé – meurent en Italie en une année du HIV/Aids plus de 700 personnes (en moyenne deux par jour), sur une total mondial d’environ 770 000.
À propos de la campagne alarmiste sur le Coronavirus, Maria Rita Gismondo – directrice de macrobiologie clinique, virologie et diagnostic de bio-urgences du laboratoire de l’Hôpital Sacco de Milan, où s’analysent les échantillons de contagions possibles – déclare : « C’est une folie. On a transformé une infection à peine plus sérieuse qu’une grippe en une pandémie létale. Regardez les chiffres. Ce n’est pas une pandémie ». Mais la voix de la scientifique n’arrive pas au grand public, alors que chaque jour, de la Rai service qui devrait être public, aux chaînes Mediaset et pas seulement, on diffuse chez les Italiens la peur pour « le virus mortel qui de Chine se répand dans le monde ».
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