« Assassins », crie une manifestante dans le groupe qui passe devant les CRS. Une bande d’oisifs sans but qui s’en prennent à des hommes qui bossent et essayent de maintenir l’ordre, c’est le spectacle quotidien des habitants de Rennes.
L’agence de « presse » Taranis News nous gratifie des images de ces « combats », qui rappellent les heures les plus sombres de l’Opération Barbarossa (3 800 000 Allemands aux casques d’acier qui allaient envahir une Union soviétique aux 11 millions de combattants).
On a les guerres qu’on peut.
Les fières troupes qui montent à la bataille, avec la manifestante de la liberté qui hurle « assassins » :
Les jeunes qui se préparent à l’affrontement en insultant les CRS :
La version longue, avec fond musical, et interviews d’« intellectuels » du mouvement :
Manifestation interdite à Rennes : le préfet appelle les habitants à « éviter le centre-ville »
Alors que de nouveaux incidents ont touché Rennes vendredi soir, la préfecture d’Ille-et-Vilaine appelle à la plus grande prudence. Si les autorités ont interdit la manifestation « contre les violences policières » prévue ce samedi, elles craignent de nouveaux affrontements avec les 700 casseurs attendus, selon les estimations des forces de l’ordre.
« On s’attend à ça (à des affrontements, NDLR), confirme sur BFMTV Patrick Dallennes. On peut craindre qu’il y ait des heurts. »
Lors d’un point-presse à la préfecture, le préfet délégué à la sécurité et à la défense de la zone Ouest a volontairement souhaité ne pas communiquer les chiffres précis concernant le déploiement des forces de l’ordre pour samedi après-midi. « Nous ferons tout pour qu’elle (la manifestation, NDLR) n’ait pas lieu », prévient-il. Sur BFMTV, il a fait part d’un « très important » dispositif de sécurité, indiquant que le ministre de l’Intérieur « a accordé des moyens exceptionnels pour cette manifestation », notamment quatre canons à eau ou deux hélicoptères.
[...]
Des policiers qui feront « respecter l’État de droit », promet le préfet face à des personnes qui « n’ont pas d’autres objectifs que de lutter contre les symboles de notre pays ». Toutefois les forces de l’ordre redoutent le pire avec ces casseurs professionnels qui emploient des bombes agricoles ou des bombes avec des produits qui n’ont pas été identifiés.