Une décision adoptée mardi au Conseil de Paris prévoit que les publicités diffusées dans la ville ne devront désormais plus comporter de caractère « sexiste ou discriminatoire ».
Des jambes, des cuisses, des seins, des mensurations irréalistes engendrées par la grâce de Photoshop, le tout pour vendre de la lessive, du parfum, ou même des assurances… Autant de représentations sexistes des femmes dans la publicité qui n’auront désormais plus droit de cité dans la capitale, selon une décision adoptée mardi au Conseil de Paris. Les élus examinaient l’attribution du mobilier urbain de la ville. Sans surprise, c’est le publicitaire JCDecaux, seul candidat, qui a emporté le marché. Son contrat stipule désormais que « le concessionnaire s’engage à s’assurer qu’aucune publicité à caractère sexiste ou discriminatoire ne puisse être diffusée sur le réseau municipal d’affichage ».
« Des objets, des faire-valoir »
Issue d’une proposition du groupe communiste, cette décision a également été largement portée par plusieurs associations féministes, à l’image du collectif les Effronté-e-s, qui a organisé mardi un rassemblement devant l’Hôtel de ville.