HAAA OUI LA SNCF REDEVIENT BENEFICIAIRE... ! ! ! ! il va donc il ya avoir un peu de tunes à prendre....au cons de goyim...
et on recommence...
Où passe l’argent européen destiné à la préservation du camp d’Auschwitz-Birkenau ? Les frais de fonctionnement annuels doivent-ils vraiment dépasser le million d’euros ? A ces questions, la direction du camp répond par un silence qui devient assourdissant.
Certains lecteurs connaissent sans doute Lazard Perez. Pour les autres, voici : c’est un membre éminent de la communauté juive de Belgique. Il fut président du Comité de Coordination des Organisations Juives (CCOJB), l’équivalent du CRIF français, de 1989 à 1993.
Il est aussi ingénieur civil de profession et a fait carrière dans la restauration de bâtiments, (notamment l’Hôtel de Ville de Bruxelles), ce qui n’est pas indifférent dans l’affaire qui nous occupe. Car cela fait aussi des décennies que M. Perez se bat pour la conservation du camp d’Auschwitz.
Un problème qui ne date pas d’hier : construits pour la plupart en bois, les bâtiments du camp, situés de surcroît dans un environnement marécageux, se dégradent régulièrement. Dès la chute du communisme, la direction du camp a donc fait appel aux pays européens pour l’aider à préserver ce lieu de mémoire.
La Belgique tint sa place dans cette œuvre. Au début des années 90, à l’instigation de Lazard Perez et d’autres personnalités belges (Paul Halter, Georges Schnek, Philippe Markiewicz...), notre pays accepta de verser l’équivalent d’un million d’euros qui permirent de restaurer intégralement plusieurs baraquements à Birkenau.
Selon Lazard Perez, « tant que Jerzy Wroblewski a été directeur du musée d’Auschwitz, tout a bien fonctionné. Nous travaillions main dans la main avec les ingénieurs polonais. Et surtout, pas un franc n’était gaspillé en frais généraux, ni chez nous ni là bas. Tout allait à la remise en état ».
Les choses ont commencé à changer avec la nomination d’un nouveau directeur, Piotr Cywinski en septembre 2006. Celui-ci eut l’idée de créer une Fondation destinée à garantir à perpétuité la restauration et l’entretien du camp. Pour obtenir les 120 millions d’euros nécessaires, il fit appel à une quarantaine de pays européens.
Une dizaine acceptèrent. L’Allemagne prit en charge la moitié du budget et, toujours en bonne part grâce à Lazard Perez, la Belgique s’engagea pour 500.000 euros. C’est aussi lui qui fut nommé représentant belge du « Comité international de la Fondation Auschwitz-Birkenau » chargé de superviser la bonne gestion des fonds.
« Le plus grand cimetière polonais du monde »
Tout en aidant de leur mieux Piotr Cywinski à obtenir son argent, les Belges revinrent sur une question qui empoisonnait depuis longtemps les relations des Juifs avec la direction : une croix de 8 mètres de haut, qui aurait du être déplacée du camp... en 1988 mais que des intégristes catholiques polonais maintiennent sur place contre vents et marées. Piotr Cywinski leur déclara dans son excellent français qu’il soutenait à titre personnel le déplacement de la croix mais que la décision dépendait du gouvernement et du diocèse.
Sauf que dans une interview accordée quelques semaines auparavant à un grand hebdomadaire polonais, le même Cywinski affirmait que « tant qu’il serait directeur, la croix ne bougerait pas de là où elle était »... Interrogé sur ces déclarations quelques peu contradictoires, le directeur ne répondit pas.
Par ailleurs, depuis quelques temps, les guides du camp présentent Auschwitz comme « "le plus grand cimetière polonais du monde". Quand on sait que 90% de ceux qui y furent assassinés étaient juifs, difficile de ne pas voir là une nouvelle tentative de « polonisation » (v. plus bas). Nouvelles questions. Le directeur ne répondit pas.
« Si un jour Auschwitz paraît muet....
En mars de cette année, Lazard Perez reçoit le premier rapport remis au « Comité international » de la Fondation Auschwitz-Birkenau. En bon entrepreneur, il s’étonne du prix de 310.000 euros prévu pour la restauration d’un baraquement en bois : en 2002, la Belgique avait payé 61.000 euros pour un travail similaire..
Plus étonnant encore : les frais généraux de l’année en cours. Nuls, on l’a vu, par le passé, ils s’élèvent à présent à plus d’un million cent mille euros ... alors que les travaux de rénovation n’ont pas encore commencé. Nouvelles demandes d’informations. Le directeur ne répond pas
Du coup, Lazard Perez se retrouve dans une situation absurde : il est contraint de demander au gouvernement belge de surseoir au versement d’une contribution qu’il a tout fait pour obtenir.
« Quand je pense déclare-t-il avec un sourire quelque peu amer, que j’ai fait le « schnorrer » (« mendiant » en yiddish) durant des années pour obtenir cet argent... Faudra-t-il demander à tous les pays donateurs de suspendre leurs versements pour obtenir des réponses ? »
Muet ces temps-ci, Piotr Cywinski était plus disert dans la préface qu’il a rédigée pour un « Guide d’Auschwitz » paru en 2010. « Les récits touchent notre imaginaire. Le site l’ancre dans du réel. Palpable. Evocateur. écrivait-il alors. Si un jour Auschwitz parait muet, c’est que nous serons devenus sourds » Aujourd’hui, Auschwitz se tait dans toutes les langues...
O.W.
L’ombre de la croix couvre toujours Auschwitz
Créé en mai 1940 et libéré par l’armée soviétique en janvier 1945, le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau n’a cessé depuis d’être instrumentalisé à des fins politiques et/ou religieuses
Dès les années 1950, les autorités soviétiques et polonaises avaient, pour des raisons idéologiques « gonflé » le nombre de morts du camp à 4 millions. Un chiffre absurde destiné à dissimuler les Juifs (dont le nom n’était présent nulle part) dans une masse imaginaire de morts polonais et européens.
Les chiffres réels sont de 1,3 million de personnes déportées dans le camp d’Auschwitz. 1,1 million de déportés y sont morts dont 960 000 Juifs, 70 000 à 75 000 Polonais, 21 000 Tsiganes, 15 000 prisonniers de guerre soviétiques et de 10 000 à 15 000 détenus d’autres nationalités.
Mais l’instrumentalisation ne règne pas que du côté des communistes. : Il existe chez une frange d’intégristes catholiques polonais une volonté de « christianiser » le camp d’Auschwitz.
Ainsi, en 1984, des carmélites polonaises s’installèrent elles, de leur propre autorité, dans une partie du camp. « en gage de la conversion des frères égarés » Les communautés juives d’Europe, celle de Belgique en tête, s’indignent.
David Susskind, Président du CCLJ, notre revue Regards, Lazard Perez déjà et de nombreuses autres personnalités françaises et italiennes bataillèrent durant de longues années pour obtenir leur départ en expliquant que les Juifs n’avaient aucune revnedication à Auschwitz. Un camp qui, comme le dit alors Simone Veil, « n’appartient à personne »
Les Juifs furent rejoint dans ce combat par de nombreux catholiques, dont ceux de la revue « Golias » mais aussi par d’émient prélats comme les cardinaux français Decourtray et Lustiger, le Belge, Mgr Danneels et le cardinal-primat de Pologne, Mgr Macharski.
Il fallut près de dix ans pour qu’enfin en 1993, les carmélites s’en aillent, laissant derrière elles une grande croix. Qui s’y trouve toujours.
.
Répondre à ce message