À ce sujet je suis tombé sur ce lien juste hier :

http://jeanderoquefort.pagesperso-o...

J’ai de grosses réserves sur la théorie avancée (hein ?) mais j’ai eu un sourire quand j’ai lu la dernière phrase :

« Je rappelle, enfin, que la devise du blason de la ville de Québec « DON DE DIEU FERAY VALOIR », dont la nef ressemble étrangement à celle du blason de la ville de Paris, nous indique que le Québec mettra en valeur (feray valoir) un don de Dieu, c’est-à-dire qu’elle produira un Dieudonné, qui n’est rien d’autre que le futur Grand Monarque, annoncé plusieurs fois dans les textes prophétiques sous ce vocable de « Dieudonné », pour nous souligner que c’est Dieu seul qui nous le donnera et non les hommes (politiques). »

Le duc de Kent est le chef des maçons au niveau mondial. Étrange sa participation a une telle cerimonie

Que nous apporterait le retour de la pompe monarchique, sinon de souligner, encore un peu plus, la perte ou l’absence du pouvoir concret par une compensation d’ordre esthétique et symbolique ?

Le Napoléon période "petit caporal", avec son bicorne et sa redingote grise, est un personnage austère, viril et puissant, avec les joues creuses et une maigreur de chacal, qui interroge, fascine et effraie.
Le Napoléon ampoulé des peintures de David et de la période impériale, attifé comme une femme, replet comme le bourgeois, a des allures de parvenu provincial ayant cédé à l’hybris du pouvoir.

De nos jours, les dirigeants qui tendent à confondre le pouvoir et l’apparat du pouvoir, la réalité et les signes, finissent avec l’anus explosé au bord d’une route ou écrasés par une bombe. On tue leurs enfants, on saisit leurs fortunes dissimulées en Suisse.

On peut s’insurger, presque naïvement. On peut aussi observer que si Kadhafi et d’autres n’avaient pas manifesté, continuellement, cette tendance un peu bravache et, malheureusement, si typique des dirigeants arabes, à jouer les histrions de palais surestimant leur pouvoir réel, ils seraient peut-être encore à la tête de leurs pays.

Kadhafi était en sursis depuis 1986, lorsque le refus (couillu) de la France d’accorder le survol de son territoire aux avions américains, lui avait permis de réchapper de justesse aux bombes américaines. Autant dire qu’il avait signé son arrêt de mort quand il a cru malin d’humilier Sarkozy et les Français devant les caméras du monde entier en plantant sa tente bédouine dans la cour de l’Elysée... en faire une "victime" absolue est quand même assez naïf.

Quand on est dans le registre de la provocation baroque, du vêtement compliqué, de la démesure verbale, il faut toujours s’attendre au "retour du concret".

Sur ce point, observez le contraste parfait de la diplomatie chinoise, presque anonyme, et du verbe appuyé sur la puissance réelle, qui est toujours précis, insinuant et distancié.

Les excès de romantisme - révolutionnaire ou monarchique - sont inconvenants et soulignent une faiblesse autant qu’une incapacité à évaluer sa capacité d’action dans le monde.

Je vous conseille de lire le livre d’entretiens du prince héritier de France, Jean d’Orléans, banquier de son état, avant d’appeler le roi à mener "une dernière bataille l’épée trempée dans l’eau bénite contre Satan".

Mais enfin, pourquoi pas ? Don Quichotte s’est bien attaqué à des moulins à vent...

Il suffit de voir les innombrables photos de la dernière famille impériale pour comprendre que ces gens respiraient l’amour. Une famille soudée, qui s’aime, ne peut être que bénéfique à un pays et son peuple, car les décisions sont prises sur le modèle familiale.
Les grands écueils et les grands ratés de Nicolas II (car il y en a eu, et des tragiques), ne sont le résultat que de hauts fonctionnaires, de conseillés et de puissances maléfiques qui se sont glissés dans le pouvoir impériale de la Grande Russie... ces mêmes gens qui ont agité la colère du peuple, assassiné Raspoutine, permis les révolutions et assassiné la famille impériale de la même manière que leurs prédécesseurs ont assassiné notre famille royale avec toujours la même barbarie à l’encontre des femmes et des enfants faibles...Le Dauphin Louis XVII et le Tsarévitch Alexis sont les martyrs de la diablerie maçonnique.

On voit que la Russie a encore de l’avenir, car elle sait d’où elle vient contrairement à nos politiciens.
Le futur pape devrait s’appuyer sur elle.

Et la situation sous les cocos étais plus enviable ? quid de l’esclavage moderne type occidental ?

La noblesse a peut-être plus de légitimité a régner que la banque non ?

L’héritage des Romanov a en tout cas l’air de rendre fier les Russes, contrairement a leur dérive communiste.

"Les tirs ont lieu à bout portant. Iourovski aurait levé son arme et tiré sur Nicolas, qui meurt sur le coup. Les autres bourreaux tirent jusqu’à ce que toutes les victimes tombent. Le tsarévitch rampe vers la porte, le Commissaire bolchevik Peter Ermakov lui défonce le crâne à coups de baïonnettes."
Vive les libérateurs...

Ca c’est du révisionnisme républicain et gauchiste - ce n’est pas de votre faute, c’est ce qu’on vous a appris à l’école - surtout si vous avez été bon élève...

La Russie des Tsars, c’était le nombre le plus important d’étudiants boursiers en proportion au monde

La Russie des Tsars, c’était une monarchie religieuse

La Russie des Tsars, c’était l’alliée de la France

La Russie des Tsars, c’était une famille régnante profondément pieuse

C’était aussi un pays en retard mais en voie de modernisation totale grâce à la France - ce que ne supportait pas, déjà, un certain autre "empire".

Et voilà, aussi et avant tout, pourquoi elle est morte !

Tous les monarques d’Europe sont de la même famille.

La nièce du roi d’Espagne se mariait avec le petit fils du frère du roi de France, dont la grand mère s’était marié avec le troisième fils de la soeur de la reine d’Angleterre, dont le neveu avait épousé l’héritière du trône d’Autriche etc etc...

Les familles royales d’Europe, par intérêt territorial, stratégique, économique etc....s’unissaient entre elles. Tout ce beau monde, au final, était de la même fratrie.

La parenté du roi d’Angleterre et du Tsar n’est qu’un exemple parmi d’autres...