Quand un petit pays anti-impérialiste peut devant l’Assemblée générale des Nations Unies [le 23 septembre 2017] rappeler aux maîtres de cette institution qu’ils ne sont pas les maîtres du monde...
En fait, l’accord international sur la non-prolifération nucléaire n’a été possible que parce que les puissances nucléaires avaient fait la promesse de ne pas menacer les États non dotés d’armes nucléaires avec les armes nucléaires.
L’article 10 du Traité de Non Prolifération stipule que chaque partie a le droit de se retirer du Traité si elle décide que ses intérêts suprêmes ont été mis en cause. Cet article reconnaît que les intérêts suprêmes des États sont au-dessus de la non-prolifération nucléaire.
Après tout, les États-Unis eux-mêmes ont entravé les efforts internationaux de non-prolifération nucléaire en ne renonçant pas à la menace nucléaire contre la RPDC, mais plutôt en obligeant celle-ci à posséder des armes nucléaires.
Ceci démontre éloquemment que les « résolutions » anti-RPDC ne sont pas fondées sur des principes établis et qu’elles ne sont rien de moins que les produits de l’ancienne pratique non démocratique du Conseil de sécurité, de la conspiration et de la collusion des forces obsédées uniquement par leurs intérêts acquis.
Les États-Unis prétendent que la possession par la RPDC, de missiles balistiques et de bombes H constitue une « menace globale », même au sein l’ONU. Mais cette affirmation est un gros mensonge qui s’apparente au tristement célèbre « grand mensonge » fabriqué par les États-Unis en 2003 à propos de l’existence en Irak d’armes de destruction massive afin d’envahir ce pays.
La République populaire démocratique de Corée est un état nucléaire responsable.
Nous allons prendre des mesures préventives sous forme d’actions préventives impitoyables au cas où les États-Unis et leurs forces vassales donneraient des signes de préparation d’une sorte d’opération de « décapitation » de notre quartier général ou d’une attaque militaire contre notre pays. Cependant, nous n’avons aucune intention d’utiliser ou de menacer d’utiliser nos armes nucléaires contre les pays qui ne s’associent pas aux actions militaires des États-Unis contre la RPDC.
Les États-Unis ont recours à une intrigue pour condamner la possession d’armes nucléaires par la RPDC comme « une menace globale » afin de trouver un prétexte pour contraindre les autres États membres des Nations Unies à mettre en œuvre des « résolutions » sanctions contre la RPDC
C’est une tentative égoïste et sournoise des États-Unis pour échapper à leur responsabilité dans la question nucléaire de la péninsule coréenne et pour défendre leurs propres intérêts en utilisant et sacrifiant d’autres pays qui n’ont rien à voir avec la question.
Le gouvernement de la RPDC a fait une demande au Secrétariat de l’ONU pour qu’un forum d’experts en droit international soit organisé pour évaluer les arguments de droit et de légalité des « résolutions » du Conseil de sécurité mais nous n’avons eu aucun écho du Secrétariat depuis 9 mois déjà.
Il en va de même du fait que la RPDC a fait des demandes répétées à l’ONU pour discuter de la menace grave pour la paix et la sécurité internationales causée par les exercices militaires agressifs et provocants conjoints, de la Corée du sud et les Etats-Unis mais ces demandes n’ont jamais été mises à l’ordre du jour du Conseil de sécurité et refoulées chaque fois.
La Charte des Nations Unies stipule que les membres de l’Organisation des Nations Unies acceptent et appliquent les décisions du Conseil de sécurité.
Si les « résolutions » sur la RPDC adoptées au Conseil de sécurité sont vraiment justes et légitimes, il n’est pas nécessaire que tous les ambassadeurs américains à l’étranger et même le président et le secrétaire d’État s’affairent à contraindre d’autres pays à la mise en œuvre des « résolutions ». En outre, il n’est pas nécessaire pour les États-Unis de faire participer leurs fantoches comme la Corée et le Japon à cette activité.
Les États membres des Nations Unies ne doivent pas céder aux pressions d’une grande puissance, en appliquant les résolutions du Conseil de sécurité mais se faire un jugement indépendant sur la légalité, l’impartialité et la moralité des résolutions et contribuer à la promotion de la réforme de l’ONU en élevant leurs voix contre le despotisme et l’arbitraire.
Monsieur le Président, les États-Unis ont pris des sanctions contre notre pays depuis le tout premier jour de sa fondation et on peut dire que les plus de 70 ans de la longue histoire de la RPDC sont une une histoire de lutte, de persévérance dans la voie de l’auto-développement dans le cadre des sanctions les plus dures dans le monde.
Grâce à une lutte si longue et si difficile, nous sommes enfin maintenant à seulement quelques pas de la porte finale de l’achèvement de notre force nucléaire nationale. Imaginer la possibilité que la RPDC soit ébranlée d’un pouce ou modifie sa position en raison des sanctions par les forces hostiles n’est rien d’autre qu’un espoir désespéré.
Le jour viendra certainement dans un avenir proche, où nous en finirons avec tous les dommages infligés à notre développement économique pacifique et à l’amélioration du niveau de vie du peuple et avec toutes les souffrances imposées à nos femmes, enfants et personnes âgées par les sanctions odieuses et barbares contre notre République.
La RPDC a déjà organisé un comité national d’enquête de dommages pour faire une étude approfondie de l’ensemble des dommages infligés à notre République par tous les types de sanctions.
Ce comité fera une enquête approfondie et recensera tous les dommages physiques et moraux imposés à la RPDC par les États-Unis, leurs disciples et également par les pays qui se sont soumis à la coercition des États-Unis.
Au moment où ce racket des sanctions et la pression atteint un point critique, entrainant la péninsule coréenne dans une situation incontrôlable, les résultats de l’enquête de ce comité auront un effet énorme en désignant les responsables.
Monsieur le Président, ma délégation saisit cette occasion pour exprimer un soutien fort à sa solidarité avec le gouvernement cubain et les peuples qui se battent pour défendre leur souveraineté nationale et réaliser la justice internationale contre le despotisme, l’arbitraire et l’embargo unilatéral des États-Unis.
Nous exprimons également un appui ferme et notre solidarité au Gouvernement et au peuple du Venezuela qui luttent pour défendre la souveraineté nationale et la cause du socialisme. Les actes injustes et méprisables tels que fermer les yeux sur les actes odieux d’Israël en condamnant simultanément et de toutes les manières possibles le seul gouvernement syrien qui se bat pour protéger sa souveraineté nationale et la sécurité ne devraient pas être tolérés plus longtemps.
Le gouvernement de la RPDC défendra certainement la paix et la sécurité du pays avec sa puissante dissuasion nucléaire et contribuera également à la sauvegarde de la paix mondiale et de la sécurité.
En conséquence, nous sommes convaincus que la paix et la sécurité de l’Asie du Nord-Est et de la région dans son ensemble ont été consolidées.
Nous n’avons pas besoin de la reconnaissance par quiconque de notre statut d’État doté de l’arme nucléaire et de notre capacité de frappe nucléaire.
Le missile balistique marqué du nom sacré de la RPDC a volé au-dessus de l’univers au-dessus du ciel bleu infini, l’ogive de notre fusée a laissé sa trace sur les vagues bleues de l’océan Pacifique et la formidable explosion et vibration de la bombe à hydrogène ont été enregistrées par cette planète.
Bien que notre décision de posséder des armes nucléaires ait été une option inévitable provoquée par les États Unis, elle a conduit notre pays à atteindre le statut de puissance nucléaire et de puissance balistique, et ce prestige est maintenant inscrit dans le destin immortel de la RPDC.
Monsieur le Président, l’échec de l’Organisation des Nations Unies dans l’accomplissement de son rôle dans la réalisation d’une véritable justice internationale est principalement dû aux vieilles pratiques non démocratiques du Conseil de sécurité. Personne d’autre que le Conseil de sécurité ne tient pas compte de la Charte des Nations Unies dès le premier article et il n’agit que dans la poursuite de la volonté et de l’intérêt de ses États membres.
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